Convalmore 28 ans 1977-2005

57.9% alc./vol.
Convalmore était une distillerie de la région de la Spey, fondée en 1894. Pendant les premières décennies, elle se nommait Convalmore-Glenlivet. La production s’arrête en 1985, les bâtiments étant vendus à Glenfiddich qui s’en sert pour entreproser les productions de Glenfiddich et Balvenie. Il n’est pas prévue que la production reprenne un jour. Diageo, propriétaire des fûts encore disponibles, met de temps en temps des embouteillages sur le marché. Sont ainsi disponibles un rare malt 24 ans de 1978, embouteillé en 2003, et un 28 ans Special Release lancé en 2005. Édition limitée à 3900 bouteilles.

André 87%
Compote de fruits, oranges, un peu de toffee et ce qui ressemble à du sherry aussi. Bananes, vanille et cassonade, amandes et coconut. L’attaque en bouche est puissante, les fruits relégués en arrière-plan le côté boisé est considérable, la vanille, les épices s’étirant dans la menthe verte poivrée. Le feeling en bouche est puissant, passablement sec et astringent. La finale est extrêmement longue, fortement épicée et sèche. Un whisky qui demandera de la patience à se livrer et qui récompensera les plus perspicaces.

RV 87%
Feuillu, odeur de milieu de balle de foin qui a chauffé. En bouche tourbe jaune et plus léger brûlé/fumé, avec retour du foin chauffé en finale, pas assez longue et trop dominé seulement par l’alcool. À quelque part à mi-chemin entre Islay et les Lowland.

Patrick 86%
Nez : Foin sucré et notes de plastique chauffé. Bouche : Épices, cassonade, sucre d’orge, toujours le plastique réchauffé et un soupçon de tourbe jaune. La morsure de l’alcool est bien présente, juste assez agressive pour rendre l’expérience agréable. Finale : Sucre d’orge et tourbe jaune. Elle tombe plus vite qu’on pourrait s’y attendre compte tenu de l’intensité en bouche. Balance : Une belle bouteille originale, mais malheureusement ce n’est pas celle-ci qui fera accourir les foules qui réclameront la réouverture de cette distillerie.

Martin 87%
Sa couleur rappelle une bonne Boréale Dorée… Nez: Le bois et les raisins nous accueillent pour ensuite nous présenter des notes de fruits secs, de toffee et de pruneaux. À peine savonneux, ce nez se termine sur une touche de brandy. Bouche: Sucré et salé à la fois, les belles épices d’un cask strength se font sentir très rapidement. Généreuse rondeur en bouche, bardée de fruits confits et de poivre blanc. Un petit côté floral s’en dégage pour finir sur un high de cannelle et de gingembre mariné. Finale: Le gingembre revient à la charge pour nous laisser dans un léger voile de fumée fruitée qui se termine sur le brandy. Équilibre: Beau revers pour la soirée, l’optimisme renaît, mais malheureusement c’est une bouteille qui vaut difficilement son prix uniquement basé sur la force de son contenu.