Bruichladdich Infinity Second Edition

55.5% alc./vol.
Édition faite à partir de 100% de fûts “sherry cask” mélangé à un Bruichladdich plus âgé, légèrement tourbé et finalement de Port Charlotte 2001.

André 85%
Cette version de Bruichladdich est déboussolante, très différente de ce que la distillerie nous présente habituellement. Fruité, huileux et légèrement poivré, le tout présenté à un taux d’alcool à lequel Bruichladdich nous a rarement habitué (55.5%). Le mélange de type “vatted” (une partie de sherry refill cask, une partie de Bruichladdich plus âgé légèrement tourbé et une partie du très tourbé Port Charlotte 2001), nous emmène dans des sentiers inconnus jusqu’ici de cette distillerie. Singulier, surprenant et agréablement différent.

RV 87%
Un autre Jura Superstition où l’ensemble dépasse ses parties décortiquées. Tourbe et fumée de Bowmore. Cendre dans le fond d’un cendrier en aluminium mais avec la tourbe du Bruichladdich 3D. Beau picotement d’alcool sur le bout de la langue. En finale, léger sucré intéressant.

Patrick 94%
Vin très poivré et astringent. Tellement vineux, est-ce vraiment un scotch? Caramel vineux au nez avec un soupçon de peat. Tarte au sucre un peu brûlée. Écorce de cerisier… En fait écorce brulée avec des fruits noirs…? Arrière goût de fumée. L’effet en bouche me rappelle mes premiers “french kiss”, c’est vous dire!

Bruichladdich Infinity Third Edition

50% alc./vol.
Un résultat légèrement plus tourbé que les éditions précédentes (celle-ci est à 20 PPM), conçu à partir de différents millésimes de Bruichladdich, de Port Charlotte et de Octomore. Cette embouteillage spécial, dont le tube est orné d’une photographie l’astre lunaire est présenté ici en hommage au 40e anniversaire de la première marche sur la lune. « One small dram for man… » or « To infinity and beyond !”

André 86.5%
Pochette de cuir contenant des fruits, terreux et forte présence du cendreux tourbé du Port Charlotte. Un beau kick d’alcool, des tangerines menant à une finale de citron tourbé. Beau travail mais pas dans la palette de mes préférences personnelles.

RV 84%
Tourbe de Bowmore et fleur de pissenlit. Cendre dans le fond d’un cendrier en aluminium mais avec la tourbe du Bruichladdich 3D. Beau picotement d’alcool sur le bout de la langue. En finale, léger sucré intéressant. Un autre Jura Superstition, mais aussi le genre de whisky qu’on peut trouver excellent un soir et très ordinaire le soir suivant.

Bruichladdich Islay Barley 2004

50% alc./vol.
Kentraw Farm Foreland

André 87%
À comparer avec le Benromach Organic Golden Promises ? Gruau sucré, céréales avec accents de tarte au citron et meringue s’accompagnant d’une légère pointe salée. L’alcool est étrangement absent tant au nez qu’en bouche, passablement adoucit par la présence sucrée des céréales. En bouche; barre de chocolat Cadbury Fruits et noix, s’asséchant progressivement en toute finale. L’ensemble demeure incroyablement doux comparativement au Benromach Organic où les pointes de bois sec rendaient le tout très pointu en bouche. La finale est le point faible car trop unidimensionnel, mis à part les saveurs de caramel et de toffee.

Martin 86%
Nez: Pommes vertes et crème champêtre. Léger vent de céréales jeunes et humides. Gruau Quaker en sachet pommes et cannelle. L’impression de fraîcheur est particulièrement agréable. Bouche: Pommes vertes encore et canne à sucre. Bois vert et épices chaudes. Un doux miel enrobe le tout. Finale: Épicée et légèrement sucrée et fumée. Une belle pente déscendante. Équilibre: Un beau dram qui démontre la qualité du terroir écossais.

Patrick 80%
Touche de fruits, céréales et sucre… En bouche, fruits et céréales aussi… Plutôt léger. En finale, le sucre et les fruits demeurent, avec une intéressante touche de poivre. Bien équilibré, mais sans grand personnalité.

RV 85%
Du côté tranquille d’Islay, celui à l’abris de la brise. Étrange, on dirait de la tourbe sucrée mais pas nécessairement celle de Bruichladdich. Le tout avec une fumée cendreuse vraiment loin. L’arrivee confirme la tourbe et le foin, le poivre en bout de langue. La finale commence de manière très ordinaire mais s’étale bien jusqu’a l’aftertaste trop simple a mon gout. Bien fait, or ça manque de franchise pour être vraiment remarquable, me fait penser à un Islay de revendeur intéressant mais sans plus et peut-être pas assez distinctif de la distillerie.

Bruichladdich Islay Barley 2006

50% alc./vol.
Dunlossit Farm Ceannacroic

Patrick 79%
Le parfum est prometteur, mais ce scotch a définitivement été embouteillé trop jeune pour être bon. Du gaspillage, on aurait gagner à le garder en fût quelques années de plus. Nez : Savoureux parfum marqué par le sel et l’orge avec une touche subtile d’agrumes et de bois brûlé. Bouche : Sel, bois brûlé, épices, le tout dissimulant bien maladroitement la saveur de new make d’orge. Finale : S’étire sur les notes de new make et d’alcool.

Martin 84.5%
Jaune doré avec une teinte presque iridescente tirant sur le bronze verdâtre. Nez: Derrière un rempart de chêne et de mûres perce une orge généreuse. Très propre et franc. On passe par un petit côté minéral avec des notes de miel avant de faire un retour sur l’orge séchée. Bouche: Léger et délicat à l’arrivée. L’orge et le miel se contrebalancent bien. Chêne, épices, oranges et mangues viennent compléter le tableau. Finale: Longue, plaisante et herbeuse. C’est ici que son joli taux d’alcool nous réchauffe le dedans. Équilibre: Un whisky relativement jeune et peu compliqué, à l’aveugle il se mêlerait sans gêne à un juteux malt du Speyside, parfait pour les moments si rares ou on peut juste lâcher prise et profiter du moment.

RV 81%
Ils ont décidé d’ouvrir un anonyme quartier Speyside sur l’île d’Islay. Foin sucré qui a chauffé, l’ouverture a des accents d’herbe bizarre du Lowland, du côté trop doux de l’île. En bouche, très nul sauf la suite de grain très mais alors TRÈS anonyme, sans aucun impact sur la langue. Finale un peu plus sucrée de bonne longueur avec de l’orange gênée mais c’estr pauvre, trop pauvre. Un whisky qui ne passera pas à l’histoire dans mon cas.

Bruichladdich Islay Barley 2007

50% alc./vol.
Rockside Farm. L’orge ici est un digne représentant du terroir qui l’a vu naître et les hommes qui l’ont semé, soigné et récolté. Pour cette troisième édition limitée dans la série des Islay Barley, Bruichladdich a sélectionné l’orge premium « Optic » élevé à Rockside Farm à l’ouest d’Islay, tout au bord de l’océan, et plus particulièrement le champ du « Ministers field » – la « parcelle du révérend ». Ici le goût du terroir prend tout son sens ! Fruit d’un partenariat entre la distillerie et les agriculteurs locaux.

André 85.5%
Les céréales, évidemment, un brin poussiéreux, quelques arômes qui rappellent le virgin oak qui a vieilli dans un warehouse de terre humide, les agrumes, le citron, l’herbe verte tout juste coupée, la vanille et le miel. Sans être singulier, la présentation est agréable et le mélange de textures un peu pointues apportées par l’alcool et le gingembre combattant avec la sensation huileuse du whisky est étonnant. La bouche est huileuse et crémeuse, beaucoup d’agrumes et de saveurs maritimes, de zeste d’orange, d’ananas, de poires et de pommes vertes. L’ensemble est frais et aérien, maritime à souhaits. Même si le whisky est unpeated, je lui trouve tout de même quelques saveurs fumées et terreuses assez inusuelles. La finale est moyenne-longue, purée de fruits tropicaux, d’ananas et de poires et une fine fumée huileuse en background. J’aime beaucoup, sans en faire mon whisky de tous les jours.

Patrick 89%
Malgré que son parfum semble être un peu n’importe quoi, il se révèle un excellent whisky très complexe et balancé exceptionnellement. Nez : Orge mouillée, un peu de vanille le tout avec un panier de fruits qui traîne dans le fond de la salle. Bouche : Belles céréales épicées, quelques fruits et une complexité incroyable. Le tout est porté par une agréable texture huileuse et savoureuse. Finale : D’une belle longueur et complexe.

Martin 85%
Belle pâleur d’un champ d’orge. Nez: Céréales sèches, herbe et miel. Agrumes et bois sec. Vanille et fleurs. Soupçon de fumée à l’horizon. Bouche: Miel, sirop de table et épices. Gingembre et genévrier. Citron et chêne. Très affirmé, il offre en plus une richesse de texture étonnante. Finale: Vanille et citron, avec un reste de cannelle et de chêne qui s’estompe sur un longue période, dû à son taux d’alcool. Équilibre: Semble dans son ensemble un peu jeune, mais reste un solide exemple du style Bruichladdich. Je pourrais boire ça à tous les jours sans problème.

Bruichladdich Islay Barley 2010

50% alc./vol.

André 83%
Céréales au citron et assaisonné de poires, pommes vertes peut-être, vanille et guimauves. Basique et droit au but. La bouche développe des notes salines et ménérales et les influences du bourbon cask prévalent. Les céréales crémeuses du nez sont maintenant asséchées, des notes de poivre apparaissent progressivement et teintes les tonalités fruitées à saveur de poires, d’ananas, melon au miel et de citron. La finale est très céréalée, granuleuse et assortie des mêmes saveurs livrées au nez et en bouche.

Patrick 89%
La raison pour laquelle il ne faut pas snober les Islay non tourbés. Pour amateurs de scotchs des Highland, wow. Plein de chêne et d’orge en pleine gueule!! Nez : Orge sucrée, chêne et vanille. Bouche : Du chêne frais légèrement brûlé, de l’orge subtilement sucré et des épices à steak. Finale : D’une belle longueur, marquée par le chêne et l’orge.

Bruichladdich Islay Barley 2011

50% alc./vol.
En édition limitée, ce Single Malt non tourbé Bruichladdich Islay barley 2011 rend hommage au travail du terroir de l’île avec sa production à partir d’orge 100% d’Islay, cultivée dans 6 fermes de l’île. Distillé sur Islay à partir d’orge récoltée en 2010, ce whisky est également vieilli sur l’île à 75% dans des anciens fûts de Bourbon de 1er remplissage, 10% dans des fûts de Rivesaltes de 1er remplissage et 15% en fûts de Sauternes et liquoreux autrichiens de 2nd et 3ème remplissage. Embouteillé à la distillerie avec de l’eau de source d’Islay, non filtré à froid et sans colorant.

André 82%
Belle fraicheur fruitée, beaucoup moins sur les céréales que je croyais. Pommes vertes, poires, abricots et agrumes, zeste de citron, miel, vanille. La bouche est huileuse, incroyable texture moelleuse. Le liquide est par contre jeune côté maturation et ça se ressent. L’alcool est vif, et développe des notes d’huile à moteur souillée qui se mélange à la salade de fruits frais. Les notes de céréales sont aussi plus prononcées. Les notes d’abricots et de citron sont juteuses et intenses, auxquelles s’ajoutent les oranges, le melon au miel et les pêches, les raisins verts et les pommes vertes. Finale un peu brute et musclée, avec une touche salée qui rappelle ses origines.

Patrick 89%
Le nez ne laissait rien présager, mais une fois en bouche, c’est vraiment très bien! Non seulement très bien, mais j’en veux encore! Nez : Plutôt floral, avec une bonne dose de chêne et une discrète note de pommes jaunes et d’agrumes et de cigare mouillé. Bouche : Du chêne, des fleurs, le sucre du malt, de l’abricot, de la mangue et de la vanille et un petit quelque chose de brûlé. Finale : D’une belle longueur, pleine de bois croquant.

Martin 84.5%
Nez: Poires, pommes vertes croquantes et touche de vanille. Sucre en poudre, chêne et fleurs blanches. Un brin gazonné. Bouche: Sucre à glacer, bois, fleurs et agrumes. Bonne dose de malt grillé et fumé. Texture plus ou moins au rendez-vous, mais le taux d’alcool compense en intensité des saveurs. Finale: Poivre rose, raisin vert, bois, melon et sirop simple. Belle longueur, mais avec la texture décevante de la bouche qui ne tient pas la route. Équilibre: Bien qu’il comporte quelques trous ici et là, on est jamais vraiment déçu quand on a le plaisir de se gâter d’un Bruichladdich.

Bruichladdich Laddie Classic Edition 01

46% alc./vol.
Le Laddie Classic n’est pas ne série limitée de plus, mais bien une nouvelle référence permanente. Assemblage de différents vintages vieillis exclusivement en fûts de Bourbon. Il doit incarner l’essence du style de Bruichladdich.

André 75%
Très fruité au nez mais aussi évasif et sans grande personnalité. Lime verte et aussi crémeux. La bouche est sucrée, feuillue et d’une fraicheur maritime mais sans le sel. La finale est… flat and fucking short. Un classique pour les mauvaises raisons. Les disques de Normand D’amour sont aussi des classiques, mais on peut pas dire que c’est bon pour autant… My god…

Patrick 90%
J’ai attendu près de 10 ans avant d’ouvrir cette bouteille. Quelle erreur!! Avoir su que j’avais un si bon whisky en ma possession, je n’aurais pas pu attendre si longtemps. Nez : Un panier de fruits, sur le bord de la mer, et de belles céréales. Tsé, quand ton scotch sent comme ça, ben ça promet! Bouche : Du sel, du xérès, du chêne, des épices. Je pourrais résumer en disant que ça goûte le bonheur. Finale : D’une belle longueur, du sel et du xérès.

Bruichladdich Legacy V 33 ans 1972

40.9% alc./vol.
Un Bruichladdich de 33 ans d’âge, faisant partie de la série Legacy, fûts maintenant rares sélectionnés par le master distiller Jim McEwan. 1690 bouteilles numérotées individuellement, mûries dans un mélange de fût de sherry et de bourbon.

André 86%
Mariage doué de fruits frais rouges, un étal en plein air l’été sur le bord d’une route de l’Ile D’Orléans. Quelqu’un cuit une tarte aux pacanes tout proche avec une garniture de chocolat noir, ou un café torréfié attend aussi sur le bord de la fenêtre. La bouche a une douce texture. Voici un malt d’une grande finesse et d’une belle distinction. Le rappel sucré de bourbon animé par les notes d’épices en finale est quelque peu inattendu mais termine bien cette aventure tout en s’étirant lentement. Un digestif sans hésitations.

RV 81%
L’âge peut apporter la sagesse mais quand les seuls shows qu’on va voir sont ceux où l’on doit rester assis, c’est que la platitude s’installe aussi. Retour sur le style foin salé, mais il a perdu beaucoup de tourbe pour avoir gagné en fleurs et en parfum, très peu agressif. La tourbe de bruyère est beaucoup plus sentie sur les papilles, avec un peu de pierre (à la Bowmore 15), inhabituelle mais bienvenue. Très belle sensation sur le palais quand on l’avale où il disparait avec aucune présence en gorge; il faut donc attendre l’aftertaste pas très volubile pour en retenir quelque chose. D’autant plus décevant (à la hauteur d’un bon 2% de note) pour son âge et son prix.

Patrick 76%
Anis et menthe. Bizarre. Un peu désagréable même. Sucre bizarre, vanille passée date… A sûrement passé un peu trop de temps dans un fut douteux. Bon, le plaisir n’y est pas, alors je n’insisterai pas.

Bruichladdich Links 14 ans Turnberry

46% alc./vol.
Septième version de la célèbre série LINKS de Bruichladdich, cet embouteillage a vieilli initialement un premier 14 ans dans des futs de bourbons avant d’être transféré dans d’ex fut ayant contenu du vin Château Haut-Brion.

André 84.5%
Très très floral; très surprenant, on se réconcilie avec Bruichladdich, petit peat très faible (un fond de Laphroaig??? Est-ce qu’ils prennent le même malt???).

RV 84%
Fleur, beurre, peat très faible, huileux, très très légère fumée.

Patrick 78%
Fleur, beurre, huileux… beurre. 2ème dégustation: même note: Sens le cadavre en décomposition depuis au moins 2 semaines. À moins que ce ne soit tout simplement une forte odeur de transpiration. Sens aussi le brûlé. Pas mal mieux au goût, un peu de fumée, chêne.