Bowmore Springtide

54.9% alc./vol.
Exclusivité Duty-Free.

André 95%
Quel nez ! Directement dans la ligne Bowmore et des excellents fûts de xérès. Le salé, la tourbe paisible de la distillerie, amalgamée des saveurs fruitées de sherry. Tabac aromatisé aux cerises, les fruits secs, les dattes, le cuir, le chocolat noir. La bouche est opulente, gorgée de sherry, l’alcool anesthésié par les notes de fruits, les raisins secs, léger salé en fond de bouche, la tourbe fumée est assaisonnée de xérès abondant et encore ce chocolat noir ou café expresso bien noir. Finale de prunes et de raisins secs, xérès, un peu de poussière de pierre, longue et salvatrice. Un superbe Bowmore, le sherry à son meilleur, façon Bowmore… Quand on dit que l’importance de fûts de qualité est primordiale, en voici un bel exemple.

Patrick 94%
Extraordinaire scotch d’une distillerie qui sait comment me plaire. Tout ce que j’aime de Bowmore, dans une proportion idéale et une balance sublime. Nez: Sel marin, figues, chêne et caramel. Le tout dans une proportion parfaite, qui donne soif en maudit. Bouche: Chaleureuse arrivée salée. L’ensemble très complexe présente des notes fruitées de figues, de chêne épicé et d’agrumes plutôt subtils. Finale: Longue et savoureuse, marquée par le sel et les épices.

Martin 95%
Henné bruni criant de xérès. Nez: Douce tourbe salée et maritime propre à la distillerie. Notes de xérès, mais avec un petit plus. Marmelade, brioche au beurre, pommes mijotées et sirop de table. Bouche: Arrivée douce et sucrée, fruits et tourbe fumée. Tabac à pipe, chêne sec et épices. Salement bien balancé. Finale: Interminable et chaleureuse avec toutes les pointes attendues des fûts de xérès de la plus grande qualité. La tourbe soutient soigneusement l’ensemble. Équilibre: Complexité et équilibre presque parfaits. Incarne à merveille la définition même de Bowmore. Un malt qui a fait ses preuves allié à un choix de fûts irréprochable.

Bowmore The Devil’s Casks • Batch 3

56.7% alc./vol.
Assemblage de fûts de xérès Oloroso et Pedro Ximénez. Sans mention d’âge.

André 92%
Si le diable se cache dans les détails, alors j’ai trouvé où il s’est caché. Les 2 premières éditions m’avaient laissé plutôt froid mais ici… on semble avoir trouvé l’équilibre tant recherché dans les versions précédentes. Raisins, cerises et chocolat au nez en approche, suivent les odeurs de sel maritime et de fumée discrète, d’écorce d’orange, presque de l’agrume. En bouche, les fruits séchés, le gâteau aux fruits, les cerises et le xérès à pleine dent, chocolat noir nappant des oranges, moue de café dans le percolateur et une finale finement salée. Hyper texturé, l’alcool n’est presque pas ressenti. Les fruits secs et le xérès s’accrochent interminablement en bouche. Finale de chocolat noir, de xérès et de sel de mer, sensation terreuse en toute finale de bouche, touche de tourbe bien discrète. Cela me réconcilie avec Bowmore. Je ne regrette pas mon achat.

Patrick 92%
Tu aimes Bowmore et tu penses qu’il n’y jamais assez de xérès dans ton verre? Voici le dram parfait pour toi! Pas un chef d’œuvre de balance, mais ce n’est justement pas ça qu’on recherche ici! Miam miam!!! Nez : Tsunami de fruits mûrs du xérès, caramel chauffé et touche d’orange. Bouche : Fruits mûrs et secs, avec une bonne dose de sel typique de Bowmore. Le tout est complété par des notes d’orange et de bois brûlé. Finale : S’étire sur la fumée et les épices.

Bowmore Vault Edition First Release

51.5% alc./vol.

André 88%
Beau nez d’une odeur inhabituellement posée pour un Bowmore; poires, oranges, agrumes. J’adore la quiétude du nez qui a su garder sa touche maritime, avec sa fine touche saline et quelques effluves de fumée de tourbe portée par la brise de l’océan. La bouche semble au départ un peu trop diluée, mais les saveurs sont intenses malgré le canevas un peu diaphane au niveau de la texture. Fruits tropicaux qui me rappellent certains Laphroaig évalués récemment, tourbe d’une intensité surprenante s’accompagnant des saveurs du nez. Poires fraiches, bananes, oranges et agrumes, petits fruits sauvages, un filin de sel marin nageant dans la vanille et le miel. La finale est dans l’ensemble un trop volatile mis à part la tourbe et le sel qui s’attardent un peu plus longtemps en fond de bouche. Gros plus pour l’agencement des saveurs et le caractère de la distillerie qui est respecté. Gros points en moins pour la texture un peu fade privée de texture huileuse & goulue et du price tag trop élevé.

Patrick 88%
Un superbe whisky complexe et riche. Au jeu des comparaisons, il est aussi bon qu’un Tempest, même si on vous en demande le double du prix. J’aime, mais il est trop cher pour mon budget. Nez : Agrumes, sel, miel, chêne et fumé. Bouche : Fumée huileuse, sel, orange, mûres, bois carbonisé et touche de cassonade subtile. Finale : Longue et persistante. Salée et marquée par le bois brûlé.

Martin 89%
Nez: Assez domestiqué comme nez pour Bowmore, surtout à ce taux d’alcool. Légère tourbe, pierre lavée à l’eau de mer. Quelques fruits tropicaux, mais pas bien plus. Bouche: C’est ici qu’on explose. Tourbe et miel, fleurs et vanille. Les épices , dont le poivre, nous emportent vers la finale sans trop nous brusquer, étonnant. Finale: Belle longueur, belle chaleur. Fruits tropicaux, sel de mer et tourbe iodée prennent leur juste place. Équilibre: J’aime bien cette direction qui n’est pas sans rappeler la gamme Tempest, sans le age statement bien sûr.

Bowmore Vault Edition Second Release

50.1% alc./vol.

Patrick 91%
Bowmore comme je l’aime, et compte tenu que c’est l’une de mes trois distilleries favorites, ce n’est pas peu dire! Oh que c’est bon! Nez : Un beau parfum maritime, avec du sel et des algues, complété par une touche de bois en train de sécher sur le bord de la plage! Bouche : Le sel de mer de Bowmore à son meilleur, du bois, de l’orge et une belle note de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, boisée, fumée et salée.

Bowmore Vintage Distillation 1984 Limited Edition

58.8% alc./vol.
Édition limitée de 2208 bouteilles, embouteillée en 2000.

André 77.5%
Au premier coup d’œil, ça impressionne un Vintage 84 de Bowmore mais cela cache toute une surprise. Quel retour aux sources, j’ai l’impression de revenir à mes premiers embouteillages de la distillerie avec cette saveur florale. C’est définitivement une édition qui ne plaira pas à tous, singulière et au parfum de violette puissant. Nez maritime, le sel de mer séché sur les galets flânants sur la plage, gomme savon, violette, sherry savonneux, fumée de tourbe lointaine, un peu poussiéreuse aussi. Puissant en bouche, l’alcool se développe rapidement tant bien que mal adoucit par les notes de gomme savon parfumé à la violette desquelles s’extirpe les rappels maritimes salés et de vents du large. Finale en coup de poing de sel de mer et de poivre concassé, d’alcool puissant. Un des Bowmore les plus bizarre ever… uniforme, agencement de saveurs discutable, équilibre plus que discutable. Le goût de gomme savon poivrée est déstabilisante en ti-péché.

Cadenhead Bowmore 11 ans

57.5% alc./vol.

Patrick 90%
Riche, profond, complexe et savoureux, bref un très bon Bowmore qui ne pourra que réjouir l’amateur du genre . impossible de ne pas s’en servir un autre verre! Nez : Parfum maritime typique de Bowmore avec des notes de sel et d’algues. Bouche : Sel intense, fumée de tourbe, algues et note de cendre subtile. La texture en bouche est dès plus agréables. Finale : Très longue, s’étire sur le sel et la tourbe.

Martin 82%
Encore un jaune pâle style chardonnay qui indique un jeune âge ou une tourbe puissante. Nez: Tourbe effacée derrière des céréales grillées, anis et mélasse de type new make. Pas mauvais, avec une impression de fût de bourbon qui est loin d’en être à son premier remplissage. Bouche: Vanille, citron et pommes juteuses. Épices du cask strength. Curieuse absence de fumée à cette étape. Finale: Vent de mélasse jeune, reste de foin et de tourbe, avec un taux d’alcool qui vient nous brûler un peu. Équilibre: Loin d’être un mauvais choix, mais il y a fort à parier que cette barrique a été jugée inadéquate par Bowmore pour ses embouteillages existants. Sa force de fût aide beaucoup à l’apprécier d’avantage.

Creative Whisky Company Bowmore 13 ans

55.6% alc./vol.
324 bouteilles, distillé le 12 mars 2002. Édition pour le 10 anniversaire de l’embouteilleur.

André 94%
Ce Bowmore sans l’artifice du sherry, c’est comme de constater que Gisèle Brundchen est encore plus belle le matin sans maquillage que dans les magazines de mode. Un Bowmore tout à fait dans le style de la distillerie avec sa pléiade de saveurs fumées et tourbées, ces nuances de vanille, des saveurs d’agrume goulues, poire, ananas, sel de mer, goudron, saveurs médicinales habituelles. Je lui trouve beaucoup de ressemblances avec les dernières éditions Tempest, ce mélange de saveurs maritimes prononcées adoucies par les agrumes et les fruits exotiques. Le nez est aussi huileux, c’est bizarre à dire mais on a vraiment cette sensation d’huile à chauffage que l’on retrouvera aussi en bouche. J’ai encore ces notes d’ananas, de poires et d’agrumes qui tranchent avec les saveurs traditionnelles de tourbe, d’asphalte, d’huile à chauffage. La finale est soutenue, légère sensation de l’alcool qui picotte sur la langue. Les saveurs de la bouche s’étirent longuement laissant une sensation de galet sur la grève sur lequel le sel de mer aurait séché au soleil et les odeurs d’un feu de plage mourant dans la brume maritime du matin.

Patrick 95.5%
Le meilleur Bowmore que j’aie eu! Et on parle ici de ma distillerie favorite, alors ce n’est pas peu dire. Nez : Le superbe parfum maritime typique de Bowmore, marqué par le sel et les algues, avec une touche de fumée huileuse. Le tout est complété par une subtile note boisée ainsi qu’une goutte de vanille. Bouche : Arrivée en bouche épicée, avec un belle note de bois brûlé, le tout savouré au bord de la mer. Avec la touche de subtile de goudron, quelques savoureuses notes de vanille sucrée et une belle texture huileuse, difficile de faire mieux. Finale : Longue, huileuse, salée, marquée par le bois brûlé et une subtile note sucrée.

Martin 92.5%
Nez: Tourbe maritime attendue de Bowmore. C’est rafraichissant de voir un de ces malts avec un peu moins de sherry. Bouche: Fumé, salé et mielleux. Tourbe et citron, épices. Finale: Longue, salée et tourbée, à l’image de la distillerie. Équilibre: Embouteillage qui rappelle les premières éditions du Tempest et fûts de bourbon. Comme quoi il est parfois bon de sortir de sa zone de confort.

Douglas Laing Old Particular Bowmore 18 ans

48.4% alc./vol.
Single Refill Hogshead Cask #DL13709, Distilled December 2001, Bottled December 2019, 339 Bottles.

André 92%
Wow, quel nez! Grosses tranches d’ananas frais, oranges, zeste de citron et une solide livraison de tourbe puissante bien assaisonnée de fruits tropicaux. La bouche est juteuse et pulpeuse, remplie d’ananas baignant dans son jus et de cendre froide. La tourbe est prononcée, phénolique, terreuse et salée mais hyper rafraichissante. Bon retour sur les oranges et la poire à chacune des gorgées, mais la saveur principale demeure l’ananas. La tourbe est définitivement plus prononcée que celle livrée habituellement dans les embouteillages réguliers. Ce qui diffère aussi, c’est le côté fruits rouges qui est absent et donne toute la place à la signature du bourbon cask. Longue finale, tourbée, cendreuse et assaisonnée de fruits tropicaux nageant dans un nuage de phénol. J’ADORE!

Patrick 83%
Un whisky avec un mélange de saveurs vraiment étrange. Sans être mauvais, je ne peux pas dire que j’y prends grand plaisir. Nez : Parfum étrange, avec un mélange d’ananas, de fruits tropicaux et discrète fumée de tourbe. Bouche : Bizarre. Des épices, du bois, du sucre, des fruits tropicaux, du sel et de la fumée de tourbe. Le tout est porté par une superbe texture huileuse. Finale : Toujours marquée par le mélange étrange de fruits tropicaux, d’épices et de fumée de tourbe.

Douglas Laing XOP Bowmore 21 ans

52% alc./vol.
Refill Hogshead Cask #DL12812, Distilled July 1997, Bottled August 2018, Bottle #075 of 323

André 91.5%
De la délicatesse offerte sous des saveurs affirmées. Effluves de tourbe terreuse gracieuse et distinguées, sel de mer, céréales maltées trempées de miel, oranges, caramel salé, vanille amoureuse. La bouche affiche bien ses racines avec son fort caractère phénolique et ses saveurs maritimes de caramel salé et de tourbe mouillée. Marmelade d’oranges, peardrop, miel et vanille, le tout offert sur une texture moelleuse et langoureuse. La finale rappelle la cendre froide et le bois encore rempli de spirit, sel de mer et pelletée de terre mouillée. Sensation légèrement poudreuse en rappel, caramel salé et l’alcool qui entre dans la langue comme un clou de 6 pouces frappé agilement au marteau. Du bon jus, mais à plus de 600$ la fiole on n’en attendais pas moins…

Patrick 89%
Un beau Bowmore classique, avec une tonne de sel et de la belle fumée de tourbe. Nez : La mer, un peu de fumée de tourbe, de l’orge… Classique Bowmore en apparence. Bouche : Le beau gros sel typique de Bowmore, de la fumée de tourbe, du poivre. Du beau gros whisky. Finale : D’une belle longueur, intense, salée et fumée.

Martin 92%
Nez: Tourbe discrète, mais on peut aisément y déceler les notes maritimes classiques de Bowmore. Algues, pierre lavée, citron, feu de camp sur le bord du phare par un dimanche après-midi venteux et nuageux. Malt grillé et fleur de sel. Bouche: Tourbe et citron, assez épicé mais rest quand même ton ami. Pierre, bois et vin rouge. Orange et citron, cuir et caramel salé. Vraiment vraiment bon. Finale: La tourbe est magnifique ici, un peu à cheval entre la variété crasseuse et la variéte maritime, ce qui est insolite pour un Bowmore. Équilibre: Incroyablement solide, mais bon, à plus de 600$ je serais plutôt en bout de viarge si ce n’était pas à la hauteur.

Duthies Bowmore 17 ans

46% alc./vol.

André 87%
Fruits, tourbe et nez très envoûtant d’agrumes et de citrons. Bouche encore plus citronnée, liquide et claire, mais soutenue par l’alcool, et toujours cette tourbe et cette suie de charbon et de sel qui s’étirent dans des notes d’agrume. Finale décevante, axée principalement sur cette fumée de tourbe, mais la rétro-olfaction est vraiment intéressante.

RV 88.5%
Toujours sur Islay, on se croirait dans une vallée inconnue des distillateurs. S’agit-il réellement d’un Bowmore? Au nez, c’est une tourbe sans sel surplombée par une fumée de cèdre étrange. Cependant en bouche, on aperçoit au loin les pagodes de Bowmore, avec une finale non sans rappeler l’ancien Darkest d’où un peu de fumée s’échapperait de la pierre polie. Un peu blasé des Bowmore traditionnel? L’aftertaste de sel mais aussi de chêne confirme de manière convaincante ce choix.

Patrick 85%
Nez marqué par la tourbe les herbes et une touche d’agrumes. En bouche, la texture est très huileuse, et le goût fumé et tourbé. En fait, on dirait un l’odeur se dégageant d’un feu de camp le lendemain matin… La finale, fumée, est plutôt courte. Un très bon scotch, mais manque d’intensité au niveau de la finale, ce qui fait perdre plusieurs points.