Ardbeg 25 ans

46% alc./vol.

Patrick 95%
J’ai rarement vu un Islay de cet âge présenter une si belle intensité de fumée. Un dram extraordinaire qui se mérite tous les superlatifs. Nez: Du gros créosote, une tonne de fumée, des agrumes et de l’huile. Bouche: Toujours le gros créosote sale, avec une bonne dose de sel qui accompagne la fumée de tourbe qui déborde de notes maritimes. Le tout est accompagné de chêne, de vanille et d’agrumes, ainsi qu’une pincée de sucre. Finale: D’une superbe longueur, s’étire sur le sel et la fumée de créosote.

Martin 93%
Nez: Crème, tourbe, pin et saumon fumé. Câpres et chêne, fruits et épices. Bouche: Poivre, tourbe crémeuse, pommes, caramel et chocolat. Finale: Poivrée, tourbée et boisée. Un délice. Équilibre: Un superbe malt tourbé, à prendre avec modération et avec toute l’attention qu’il commande.

Ardbeg 32 ans Single Cask #861

45.3% alc./vol.
Filled 24/03/1972, Bottled 13/10/2004, from a single bourbon cask Hogshead, bottle #164 of 216.

André 92%
Bouteille ouverte depuis quelques années mais qui a su garder une belle puissance malgré une texture un peu éventée. Nez de tourbe maritime délicate, pommes vertes, citron et agrumes, le tout dans le style traditionnel Ardbeg adouci par les longues années de maturation. La bouche est légèrement éventée ce qui affecte la texture générale. Pommes vertes, tourbe végétale, fraîcheur du citron et des fruits à chair. C’est délicat et raffiné à la fois comme présentation. Finale moyenne longue, sauf pour la tourbe plus persistante qui demeure tout en douceur et lenteur. Belle sensation fraîche mentholée et citronnée, à la fois végétale et maritime. Un privilège d’avoir pu partager cette bouteille avec des amis de Vancouver car son prix actuel sur le marché est maintenant extravagant.

Ardbeg 8 ans For Discussion Committee Release

50.8% alc./vol.

André 90%
Nez plutôt discret. La tourbe est en arrière-plan, herbeux et verdâtre, notes d’eucalyptus et de menthol, cendre froide, anis et asphalte chaude. La bouche est poivrée, remplie d’anis et de menthol. La texture est exquise, huileuse et grasse. Feu de plage, sel marin, poivre, tourbe grasse, éléments verdâtres, baril de chêne brûlé, zeste de citron, ananas, eucalyptus. Finale sèche, tourbe musclée, poivre, anis, suie, citron et épices à chili. J’adore cette édition, pas trop punchée, à la texture hyper bien ficelée et aux épices bien présentes. La fumée de tourbe est un peu crasseuse et maritime. Pouvoir mettre la main sur une bouteille (à prix raisonnable), j’achèterais.

Patrick 88%
Un autre bon Ardbeg, avec tout ce qu’on aime venant de cette distillerie. Surtout, le prix demandé par la distillerie est assez raisonnable (moins de 100$, quand on réussit à trouver une bouteille!). Nez : De la belle fumée de tourbe intense, un brin maritime, avec une note végétale. Bouche : De la belle fumée de tourbe légèrement maritime, de la créosote, quelques gouttes d’huile, du poivre et l’huile du bacon. Finale : D’une belle longueur, salée, fumée et huileuse.

Martin 87%
Nez: C’est parti! Tourbe terreuse et minérale. Citron, chêne et cendre. Bouche: Tourbe, chocolat blanc, bois, poivre et sucre à glacer. Fines herbes et touche de sel. Finale: Mentholée, cendreuse, chaude, épicée et longue. Équilibre: Un beau Ardbeg, bien supporté par son taux d’alcool, par contre son jeune âge lui confère une agressivité évidente.

Ardbeg Alligator 2011

51.2 alc./vol.
Ardbeg Alligator est le résultat d’années d’expérimentations menées par le Dr Bill Lumsden, Maitre Distilleur en charge de la création du whisky et l’équipe de la distillerie Ardbeg. « L’alligator Charring » décrit la méthode qui consiste à brûler l’intérieur des fûts de chêne avant qu’ils ne soient remplis. Le bois brûlé prend alors l’apparence d’une peau d’alligator. Ardbeg Alligator est principalement vieilli en fûts de chêne brûlé de « Niveau 4 », le niveau le plus intense. Selon Bill Lumsden, la technique de « charring » particulièrement extrême sur les fûts apporte des arômes fumés et des saveurs supplémentaires. Ardbeg Alligator est non filtré à froid et embouteillé à 51,2% d’alcool. Edition rare produite à seulement 5760 exemplaires.

André 91.5%
Wow, superbe nez, très rond. Tourbe paisible du style Ardbeg 17 ans, sel au citron, fumée et goudron froid, réglisse noire et épices à poisson. Superbe en bouche, fumée noire et effluves de goudron froid s’enveloppant dans une écharpe fruitée d’ananas et d’anis. Moins « propre » en bouche qu’au nez. La première gorgée ne fait que tapisser la bouche, on a l’impression qu’il est très clair et liquide et qu’il tarde à s’intaller. Ce feeling s’estompe rapidement à la seconde gorgée et il gagne beaucoup en longueur, fortement relevé par les notes de brûlé et de fumée du fût. Le côté animal des Ardbeg est toujours présent. Superbe encore une fois mais plus difficile à apprivoiser. On a réussi à apporter quelques surprises dans cette édition, ce qui est bien car les derniers Ardbeg commençaient à manquer de variantes et de diversité.

Patrick 89%
Belle expérience que ce whisky, marqué par le bois brûlé comme seuls les bourbons le sont habituellement. Vraiment le fun!! Nez : Fumée de tourbe, agrumes savoureuses, touche de sucre blanc, avec une subtile note de sel. Bouche : Fumée de tourbe, poivre, sel et bois brûlé trèèès épicé. Finale : D’une longueur moyenne, très épicée et intense sur les notes de bois brûlé.

Ardbeg Almost There – 3rd Release 1998-2007

54.1% alc./vol.

André 93%
Tourbe herbeuse et alcool fougueux, agrumes, citrons, saveurs maritimes prononcées, air marin, algues, sel de mer, eucalyptus. On ressent bien la jeunesse du whisky au travers sa présentation presque malhabile mais on constate aussi rapidement la grande qualité du produit et sa complexité bien caché derrière l’uppercut tourbé drapé d’un gant de vanille. En bouche, puissant, très tourbé et fumé, background salé, alcool un peu effilé, poivré et épicé. Céréales maltées nappées de vanille. Les effets du fût de chêne sont peut-être un peu trop perceptible en finale de bouche et c’est ce qui lui donne son p’tit côté coupé grossièrement à la hache pas aiguisée un peu baveuse en bouche. La finale est longue et prononcée, alcoolisée avec amour et tourbé sans subtilité (mais avec de la nuance, quand même), poivrée et parsemée d’agrumes. Une version trash de l’original 10 ans, version cask strength. J’adore!

Patrick 88%
Nez beaucoup plus drabe que “Still Young”.Au goût, mélange de fumée, tourbe et… fumée! En fait, tout arrive en même temps, sans nous laisser le temps pour l’apprécier. La finale rappelle plutôt un new make spirit. Globalement riche, un peu fruité, mais un peu trop rough, quoiqu’agréable.

Martin 90.5%
Chardonnay pâle, comme bien des Ardbeg. Nez: Tourbe, herbe et mélasse. On sent bien la jeunesse du malt. Citron et autres agrumes. Vanille et chêne maladroit? L’orge et le bois nous ramènent sur le droit chemin. Bouche: Canne à sucre et tourbe. Herbe et vanille. Belle intensité à la hauteur de la distillerie. Céréales, citron et chêne. Puissance brute. Finale: Chaude et interminable, épices marquées, bois sec. La tourbe perdure autant que le lapin Energizer. Équilibre: Ce que le nez semblait avoir échappé est rapidement rattrapé en bouche, et la finale ne laissera personne indifférent. Pour Ardbeg ce n’est même pas un produit fini, mais tant qu’à moi ça pourrait l’être.

Ardbeg An Oa

46.6% alc./vol.
Edition permanente de la distillerie Ardbeg, l’expression An Oa (prononcez An Oh !) rend hommage à son origine sauvage avec des contrastes entre intensité et douceur, qui célèbrent la rencontre des tempêtes et du calme. The Mull of Oa est la partie la plus indomptable d’Islay. D’un côté, les falaises font face aux orages et vagues de l’Atlantique, et de l’autre, elles abritent la distillerie Ardbeg des puissants vents écossais. Vieilli dans une combinaison de fûts de sherry Pedro Ximénez, de bourbon, et de chêne neuf.

André 87%
Si les Mini-Wheat ont leur p’tit côté givré, ce An Oa est défnitivement le côté paisible de Ardbeg. Le nez est distinctif, dans la ligne habituelle de la distillerie, la tourbe médicinale et mentholée, les agrumes, le citron, le miel et le caramel, texturé et huileux s’accompagnant d’une touche de fruits rouges mélangés. Les saveurs en bouche sont soutenues et bien campées, mais malheureusement la texture en bouche est un peu molle et liquide. La bouche s’ouvre sur la tourbe un peu animale, du menthol et du camphre, poivre et sel de mer laissant une petite pellicule sur la langue. Le liquide lui-même est dilué mais les saveurs intenses, notes de cocottes de pin, d’abricot et de poires, ananas. Finale un peu brusque et légèrement précipitée, la tourbe bien présente sert de toile de fond aux divers fruits. Compte tenu que ce Ardbeg devrait se vendre aux environs du même prix que le 10 ans d’âge, je dirais que cette édition n’a pas le panache de sa consoeur en plus de son caractère. Entre les deux, j’opterais les yeux fermés sur le 10 ans d’âge mais cette édition rejoindra probablement un nouveau public (comme le Kelpie) ou les amateurs qui ont un peu de difficultés avec la tourbe brute et animale du 10 ans. Encore une fois un compromis entre la recherche de nouveaux fans et une variante intéressante pour les amateurs actuels.

Patrick 85%
Au premier essai, je l’ai comparé au 10 ans et j’ai été plutôt déçu. Mais à la seconde dégustation, un soir de semaine relax, j’ai trouvé qu’il était idéal pour la circonstance. Bref, un très bon Ardbeg de semaine. Le seul problème c’est que pour une version édulcorée, le prix n’est pas conséquent. Nez : Le succulent arôme d’Ardbeg, mais en version légère: Tourbe médicinale, agrumes, sel et une petite touche de miel. Bouche : Toujours le succulent Ardbeg version light, avec les mêmes notes de dégustation que celles perçues au nez. Finale : Un peu courte, mais tout de même savoureuse.

Martin 87.5%
Nez: Tourbe citronnée, un peu terreux et iodé, orge grillée. Sirop de table. Extrêmement doux au nez. Mélange de noix. Bouche: Miel et sucre à glacer. Douces épices sur grains de café enrobés de chocolat au lait. Planche de chêne, gingembre, tourbe et chocolat blanc. Finale: Le chêne épicé, la tourbe et le chocolat blanc perdurent. Équilibre: Un solide choix pour ceux à qui le 10 ans fait un peu trop peur. Quoique 120$, c’est ça qui devrait faire peur.

Ardbeg Ardcore

46% alc./vol.
Ardcore est une vraie innovation dans le monde des Single Malts tourbés. Vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce nouveau Single Malt Ardcore résulte de la distillation d’un malt noir (black malt) : la céréale est chauffée à température très forte pour que le malt devienne torréfié, un peu comme un grain de café ou de cacao. Une opération de séchage sous surveillance… Si la température dépasse les 250°C, le malt peut se transformer en charbon et prendre feu. Un procédé de fabrication qu’on retrouve notamment chez Glenmorangie Signet, mais encore jamais avec un whisky tourbé. Il rappelle le passé oublié de “Punk Ellen”, surnom donné au port de l’île d’Islay dans les années 1970.

André 85%
Nez plutôt réservé, à l’aspect jeune et presque dilué. Lime et citron, chocolat au lait, un brin de zeste d’oranges, fumée de tourbe clean, inspiration maritime. Aux gorgées subséquentes, ananas rôti sur le feu de camps et poivre. En bouche, texture au départ liquide mais aux gorgées subséquentes gagne un bon côté huileux. Anis, bois brûlé, citron, oranges, ananas, poivre, fumée de tourbe terreuse, chocolat et vanille, le tout avec un bon apport herbeux. Courte finale sur le citron, le chocolat et le charbon. Ok… Agréable pour un whisky tourbé et maritime de semaine. Là où ça fait mal c’est lorsque l’on compare le prix versus un Ardbeg 10 ou un Uigeadail qui selon nos sources sera pratiquement au même prix que le Ardcore. Je préfère de loin un bon vieux 10 ans régulier ou pour 200$ balles, un Uigeadail. Est-ce que je vais en acheter pareil? Oui, pour parfaire la collection, mais pas nécessairement pour en boire disons. Hé oui, victime du marché capitaliste…

Patrick 89%
Un beau whisky avec tout ce qu’on peut désirer d’un Ardbeg. Avec une texture un peu plus soyeuse, ça serait vraiment un chef d’œuvre… Mais ça demeure une bouteille que j’ai vidée assez rapidement… Et que je ne regrette ainsi pas d’en avoir acheté une deuxième ! Nez : Un beau parfum fumé avec une touche de sel et du charbon de bois sec. Bouche: De la fumée de tourbe et cendreuse d’une grande intensité, avec une belle note salée, du discret chocolat noir et une petite pointe d’anis. Finale : D’une belle longueur, pleine de suie, de fumée et de bois brûlé.

Ardbeg Ardcore Committee Release

50.1% alc./vol.
Ardcore est une vraie innovation dans le monde des Single Malts tourbés. Vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce nouveau Single Malt Ardcore résulte de la distillation d’un malt noir (black malt) : la céréale est chauffée à température très forte pour que le malt devienne torréfié, un peu comme un grain de café ou de cacao. Une opération de séchage sous surveillance… Si la température dépasse les 250°C, le malt peut se transformer en charbon et prendre feu. Un procédé de fabrication qu’on retrouve notamment chez Glenmorangie Signet, mais encore jamais avec un whisky tourbé. Il rappelle le passé oublié de “Punk Ellen”, surnom donné au port de l’île d’Islay dans les années 1970. Édition réservée aux membres du Ardbeg Committee.

André 87%
Notes de citron aérien et maritime au nez, s’accompagnant de langoureuse fumée cendreuse et légèrement crasseuse. Vraiment très doux et évoquant des notes de crème à la vanille et de biscuits au citron. La bouche est herbacée et citronnée, à la fois maritime et tropicale. La texture est hyper douce, très moelleuse mais pas sirupeuse. Cendre froide, citron, herbe verte, légère sensation minérale, fruits tropicaux, miel. Les tonalités de phénols sont amadouées et très approchables, l’alcool tellement discret que l’on serait porté à dire que c’est une édition régulière et non cask strength. La finale est un peu courte mais d’une belle douceur, entre le citron et la fumée de tourbe et à mi-chemin entre la mer des Caraibes et la mer du Nord.

Patrick 87%
Un très bon Ardbeg, mais je suis déçu de ne pas avoir remarqué de différence notable en lien avec l’utilisation de malt torréfié. Certes, mes attentes étaient élevées… Mais je souhaitais seulement quelque chose de différent. Bref, une bouteille à passer sur le marché noir de la revente au meilleur prix possible pour vous payer en retour le range complet des scotchs réguliers d’Ardbeg! Nez: Ce n’est pas le parfum que j’attendais d’un whisky fait avec du malt noir… Malt jeune, agrumes, fumée de tourbe et autre marin. Un nez plutôt réservé pour un scotch avec un tel C.V. Bouche : Aaaaah, c’est mieux ici, avec du sel, du bois brûlé de la fumée de tourbe, quelques fruits tropicaux, des agrumes… Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée, boisée et avec de beaux agrumes.

Martin 89%
Nez: Une belle tourbe crasseuse digne de nos plus beaux chantiers de construction estivaux. Citron et air salin, malt grillé et vanille. Bouche: Belle texture qui nous transporte sur des accents de tourbe, de charbon, de miel, de poires et de sucre. Le citron et le sel de mer resent avec nous. Aucune morsure du degré d’alcool. Finale: Longue, avec une texture qui s’essouffle un peu ici. Les notes de saveurs exprimées auparavant tiennent la route ici. Équilibre: Un excellent Islay, un scotch d’exception, mais le fait qu’Ardbeg mette constamment la barre à une hauteur insoutenable fait que parfois ils peuvent rater la cible d’excellence qu’ils se fixent eux-mêmes.

Ardbeg Arrrrrrrdbeg! Committee Release

51.8%
Maturation en Ex-Rye casks.

André 87%
Crissement diffuse comme nez de Ardbeg même si l’on saisi l’épine dorsale de saveurs assez rapidement. Poires et bananes flambées sur le feu de camps, oranges et citron, tourbe avec une sensation de craie ou de poussière de pierre bizarre. La bouche est étonnamment douce pour le taux d’alcool présenté. Cendre froides, citron, jus de poires en conserve, ananas, camphre, grains de poivre trempés dans le miel. Petite pointe iodée en finale de bouche, bien nichés dans l’édredon de tourbe citronnée et de jus de salade de fruits. Pour être franc, je cherche l’apport du rye cask… Comme éloge du passage de Mickey Head à la tête de Ardbeg, j’aurai opté pour une nouvelle version Supernova ou un whisky beaucoup plus singulier. Mickey aura laissé sa trace pour beaucoup plus longtemps qu’au bottling en son honneur. Ceci étant dit, ça se boit très bien, même par une journée de canicule à +30 degrés, ça en est presque rafraichissant.

Patrick 90%
Un superbe whisky, j’adore le mélange de la fumée d’Ardbeg et les épices du rye. Nez: Un délicieux parfum de… bananes fumées ?! Avec du caramel et de discrètes épices venant du seigle. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée et le sel sont accompagnés de belles notes épicées et d’une touche de caramel et de discrète vanille. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Ardbeg Auriverdes 2014

49.9% alc./vol.
L’appellation de cette dernière édition reprend les caractéristiques propres à la distillerie écossaise. “Auri” s’inspire de la couleur dorée de leur whisky et “Verdes” rend hommage à l’emblématique bouteille verte de la marque. Le choix du nom de cette édition fait aussi référence au surnom des joueurs de l’équipe du Brésil en référence aux couleurs du drapeau vert et or. Des fûts de chêne américain spécialement chauffés et fabriqués sur mesure accueillent cette édition limitée.

André 89.5%
Mélange de tourbe herbeuse, d’asphalte chaud et de tourbe habituelle à la sauce Ardbeg. Le nez est frais et aérien, filets de pêche séchant sur des séchoirs de bois, café doux moulu, vanille. La bouche est douce et huileuse, bonne dose d’herbe verte (sérieux c’est vraiment ça en bouche), tourbée et médicinale, légèrement minérale et salée. La finale est un peu trop diaphane et volatile, même si les vagues de tourbe s’additionneront successivement à chacune des gorgées. Les notes de vanille rendent la finale d’une belle douceur, mis à part les agrumes maritimes et la menthe verte. Je suis un peu ambivalent sur cette édition, avec le squelette du 10 ans d’âge et quelques accents doux de certaines autres éditions limitées.

Patrick 92%
Nez : Aaaaah, Ardbeg. Dès les premiers arômes, je sais que vais adorer! Évidemment, la tourbe fumée et terreuse typique de la distillerie domine, mais avec une touche de vanille et de café au lait. Bouche : Tourbé, fumé et salé. Aussi avec des notes de chêne, de vanille et de café au lait. Et le taux d’alcool est parfait! Finale : Longue, épicée, chaleureuse. On est déçu lorsqu’elle s’arrête. Balance : Une autre réussite de cette distillerie. Je suis bien content d’avoir mis la main sur une bouteille. J’adore le mélange d’intensité et de douceur de whisky, qui en fait un dram exceptionnel, complexe et dont on aimerait faire notre dram de tous les jours.

Martin 90%
Belle robe dorée, on peut presque y imaginer un rayon de miel tourbé. Nez: Belle tourbe citronnée et sucrée dès le départ. Fumée et gazon sont rondement remplacés par une admixtion de framboises et de mûres laissée au soleil. Un fond de cappucino sucré au miel tente de se soustraire au nez dans le fond du verre. Bouche: Très gracile en bouche. On passe du gazon à la tourbe, de la vanille au miel, du goudron à la salade de fruits des champs, le tout pimenté à la perfection par son joli taux d’alcool. Finale: Courte et modérément à la sauvette. Vanille, miel et épices sont de bonne compagnie, mais on dirait qu’on perd un peu trop la tourbe caractéristique de la distillerie dans une espèce de menthe qui est plus ou moins à sa place. Équilibre: Un excellent Islay, mais un Ardbeg légèrement douteux. On dirait presque du Ten mélangé à quelques fûts sans mention d’âge. Douteux peut-être, mais qui ne fait certainement pas aussi patate que l’équipe du Brésil en demi-finale…