63.2% alc./vol.
Fût #1, 3 ans et demi d’âge, échantillon de la distillerie.
André 89.5%
Un bloc massif de vanille fraiche, de crème brûlée et de butterscotch avec un background de céréales HoneyComb. Ode aux petits plaisirs sucrés ! Buiscuits Walkers (sans le sel), sucre. Comparativement au cask #2, l’alcool – même si légèrement plus fort – est plus approchable et je trouve aussi l’ensemble mieux balancé. Il est par contre un peu difficile de trier les éléments de la bouche dû au taux d’alcool, la salive aidera à diluer le tout et libèrera les épices et la cannelle, le malt. Mais il faudra en effet bien diluer l’alcool pour en apprécier les saveurs. Finale asséchée par l’alcool et les épices, qui m’a étonné par sa pérennité. Mais j’apprécies particulièrement les saveurs sucrées, j’ai l’impression de me faire plaisir en vagabondant dans la section gâteux d’une pâtisserie.
RV 91.5%
Après avoir bien réchauffé les moteurs olfactifs, la fusée s’envole avec célérité avant de retourner sur la Terre, armée de quelques parachutes. Très très typé, je m’imagines que trop facilement les barils et le grain de microdistillerie, peu subtils et droit au but. Même rapidité en bouche où il s’attaque de manière sauvagement chaude (au point d’engourdir la langue) à coup de bâton de cannelle et d’extrait de vanille très concentré. Finale vraiment plus savante, ce cousin gustatif du Roughstock Montana où les levures seraient bien dissimulées se termine lentement, et de la haute altitude prise on redescend en planant doucement. Aucune tourbe en vue mais si une bouteille se mérite une fusée ça ne serait pas la Ardbeg Galileo mais celle-ci (ce qui ne lui ferait pas du tout de mal, parce qu’on semble avoir mis beaucoup plus de soins au contenu qu’au contenant).