46% alc./vol.
Fin 2005, pour les 50 ans de La Maison du Whisky, la distillerie Midleton avait embouteillé pour la première fois de son histoire une Redbreast de 15 ans d’âge. Cette édition limitée avait fait à l’époque grand bruit. Avec la création d’une appellation dédiée, Redbreast est devenu un Single Pot Still (tous les pure pot stills actuels proviennent d’une seule distillerie: on a donc décidé de mettre en valeur ce fait, de la même manière que les distilleries écossaises avec leurs les single malts et single grains).
André 88.5%
Nez huileux et un peu cireux. Au départ, les fruits rouges et la confiture de fruits, un brin de citron et de vanille. Bouche ample encore plus sur les fruits, la cannelle et le toffee. Les épices se présentent avec force en milieu de bouche et toujours les fruits rouges et la grappe de raisins murs. À certains égards, un whisky à mi-chemin entre certains rye-whiskies américains et certains sherry cask single malts. J’aime la finale sur le caramel et le toffee et l’ambigüité des styles. Un des rares irish whiskies à pouvoir prétendre pouvoir représenter (en bien) le style des whiskies irlandais.
Patrick 84%
Au nez, on croirait d’abord un bourbon, avec les épices et la cerise… Mais les notes d’huile de lin finissent par apparaître. En bouche, la texture de l’huile de lin ne nous étonne guère, le tout est très fruité et légèrement épicé. La finale s’étire sur une drõle de note de lin, de brûlé et de cerise. Mes attentes étaient très élevées… Alors je suis un peu déçu malgré qu’il s’agit tout de même d’un bon whisky.
Martin 89%
Ambre doré qui fait face au soleil bruni. Nez : toffee, caramel et fruits tropicaux. Chêne, miel et sucre brun. Dattes. Caramel chauffé. Bouche : fruits des champs, mûres, miel et vanille. Chêne et sucre d’orge. Finale : les fruits laissent place ici au bois et aux épices. Une belle progression des saveurs nous a emmenés jusqu’ici. Équilibre : bien que sa complexité soit fort plaisante, il arrive un peu en dessous de son jeune frère de 12 ans.