40% alc./vol.
Blended malt (vatted), Wemyss Malts.
André 82%
Voici une fille de la campagne qui sait se vautrer de beaux atours afin de passer pour quelqu’un de la ville… Même son accent passerait inaperçu tellement elle s’y applique. Nez de fumée de tourbe sale, iodé et très affirmé. En bouche, toujours cette fumée de suie de charbon, de sucre et de citron. La texture et les arômes s’éclaircissent un peu trop malheureusement et cela ne s’améliore pas si on laisse le verre s’aérer trop longtemps… Alors, un petit truc, videz votre verre rapidement sinon ce whisky changera trop et perdra de sa force, de sa personnalité. Pourrait fort bien initier quelqu’un aux whiskies tourbés et trouverait aisément sa place après (par exemple) un Bowmore 12 ans ou un McLelland Islay.
RV 88%
Pas la tourbe, pas la fumée, le feu, purement et joliment dans son plus simple appareil. Du jamais vu, je ne sais pas de quelle tourbe on se chauffe à Wemyss mais elle est étonnante, car ce n’est ni le combustible ni le gaz qui s’en échappe, mais la chaleur de l’expérience que je retiens. L’arrivée est plus standard, valsant longuement dans l’orge, malgré un manque d’action. Vraiment pas honteux comme vatted même si la finale n’est pas digne d’un vieux single malt, avec un nom pareil je m’attendais à beaucoup de créosote mais c’est la flamme pur et simple qui a conquis mes papilles et ma tache olfactive. Dans la catégorie des whiskies tourbés bon marché, vaut beaucoup mieux qu’un McLelland Islay ou un Big Peat.
Patrick 90%
La première impression au nez est très bonne: une belle tourbe, une pointe de foin, le tout enveloppé dans une fumée… éthérée. Belle texture huileuse, saveur de tourbe et de fruits rouges, avec une pointe épicée qui chatouille agréablement la langue. La finale, poivrée (à la Talisker?) s’étire beaucoup plus longtemps que l’on pourrait s’attendre d’un whisky aussi jeune. Une belle surprise, un très bon rapport qualité/prix. J’aime!