Troïka Premium Vodka

40% alc./vol.
Diageo, Canada.

RV 77%
Nez très légèrement vanillé, au nez on ne peut s’attendre à grand-chose. Attaque hâtive légèrement fumée, avec des épices qui prennent du temps à ouvrir. Finale à mi-chemin entre le genièvre et la menthe, avec un tout petit peu d’épices. Pas désagréable, le genre de vodka qu’on retrouve dans le fond de l’armoire à boisson de mononcle, qui est loin de nous impressionner mais quand on s’attend à trouver la Vodka de Kuyper entre une vieille bouteille d’Harfang des Neiges et d’une autre de Beefeater et qu’on tombe sur Troïka, on lui trouve presque des qualités. Par contre, en nous l’affichant sur sa bouteille, Troïka nous démontre que l’appelation “Premium vodka” ne doit pas être régulée, du moins pas au nez de la qualité.

Svedka Vodka

40% alc./vol.
Suède.

RV 81%
Même servie tiède, le nez demeure très clair, et le grain froid et austère amène peu. En bouche, la poussière de ciment est sèche, et le genièvre, pour une rare fois, élégant. La finale est très propre, et cette vodka doit être particulièrement appréciée dans les drinks. Toutefois, je préfère mes vodkas plus goûteuses.

Stolichnaya Elit

40% alc./vol.
Filtré à -18 degrés celcius pour enlever toute impureté.

RV 86%
De la grande qualité indéniable, mais à réserver pour les amateurs de vodka ultra clean. Vraiment douce, on y découvre pas vraiment le grain à la base du spiritueux. Afin de mieux la gouter, n’hésitez pas à la prendre en grosses gorgées pour mieux savourer la légère arrivée de poivre blanc. Propre, encore plus en seconde gorgée, le doux poivre se mêle aux pommes avec élégance. Puisqu’une vodka, par définition, ne devrait rien goûter, ses médailles sont bien méritées, mais dans mon cas, c’est un peu trop parfait comme liquide.

Stolichnaya Vodka

40% alc./vol.
Столичная, Russie, 1901. À base de grain de blé et de seigle.

RV 80%
Effluves de cassonade et traces de vanille. S’installe doucement en bouche mais ne bouge pas beaucoup, et se termine sur une finale particulièrement longue avec de douces épices, hélas sans grands soubresauts. Une soirée tranquille au creux du divan devant une comédie: pas désagréable de temps à autre mais il y a beaucoup mieux à faire de son temps et de ses yeux. Ou de ses papilles.

Snow Leopard

40% alc./vol.
Pologne. Vodka de grain (épeautre) distillée 4 fois en petites batches. 15% des revenus de sa vente vont à des fonds pour la préservation de la faune sauvage.

RV 86%
Très fruitée, à se demander si c’est légal de l’être autant sans devoir indiquer la notion Aromatisée. Au nez, baies rouges et bleuets pas mûrs. L’arrivée en bouche débute tranquillement sur le même ton de fruit, mais un peu moins consistant qu’à l’odorat. En début de finale, les bleuets deviennent très sucrés, et s’étendent sur une assez bonne longueur. Surprenante et suave, vraiment agréable pour quelqu’un qui n’aime pas les vodkas où le genièvre est un peu trop fort. Monocorde mais en harmonie, elle doit aussi être appropriée pour les cocktails malgré son goût prononcé.

Still Waters Single Malt Vodka

40% alc./vol.
Concord, Ontario, 2009. Une des seules single malt vodka, distillée 3 fois et faite à partir d’orge canadien. Batch 1205, embouteillée en 2012.

RV 89%
Sève, orge et citrouille, avec une odeur prononcée de new make whisky (whisky directement sorti de l’alambic) non tourbé. La même chose peut se retrouver au goût, alors que la sève se veut un peu plus douce qu’au nez, et la citrouille davantage en confiture que crue. La finale est un peu plus typique mais toute aussi délicieuse. Une très belle vodka comme je les aime, très typée sans paraître forcée, et par sa ressemblance avec les whiskies single malt, un médium entre les deux liquides que je ne peux qu’apprécier. Pour un premier essai, c’est très réussi et sans contredit, le travail qui reste à faire n’en est pas un de correction mais de perfectionnement.

Patrick 90%
Nez: Orge et sève de bouleau, avec une touche de courges et de miel.  Bouche : On dirait plus un new make de whisky qu’une simple vodka!  Orge mielleux et fruits tropicaux, le tout offrant une très agréable sensation en bouche.  On remarque surtout ce qui n’y est pas : la désagréable saveur d’alcool de la quasi-totalité des vodkas.  Finale : Sèche et courte, comme il se doit pour une bonne vodka.  Balance : L’une des rares vodkas que je boirais straight (surtout l’été).  Simplement excellent, le genre de produit pour réconcilier l’amateur de spiritueux bruns avec le genre.

Smirnoff Raspberry

40% alc./vol.

RV 75%
En partant, difficile de faire pire que l’originale. L’arrivée est tout en framboise, comme la bouche et l’aftertaste. Se boit bien, comme la vodka-jus-d’orange de party de CÉGEP…. mais comme drink de petite soirée tranquille où l’on peut s’entendre penser, beaucoup trop aromatisée, qui donne l’impression qu’on pourrait faire la même chose (ou mieux) avec un blender, des framboises, de la Smirnoff originale et un filtre à café.

Smirnoff 4D 13F

40% alc./vol.
4 fois distillée et 13 fois filtrée, avec un pourcentage d’alcool plus élevé.

RV 77%
Nez trop tranquille avec la même cerise que l’originale, mais beaucoup plus éthérée. Arrivée en bouche presque nulle, et le genièvre est parti se cacher pour être remplacé par une fumée presque transparente. Malheureusement, une fois dissipée, en finale on retrouve ce genièvre sortant de la fumée, mais toutefois un peu plus calme. Merci à Frigidaire et Brita pour leur belle tentative partiellement réussie d’élever l’une des moins bonne vodka à un niveau acceptable.

Smirnoff Red Vodka

37.5% alc./vol.
Russie, 1860. Distillée trois fois, et étrangement à seulement 37.5%.

RV 69%
Est-ce que c’est de l’eau? Au nez, à part un léger cerise, on ne peut déterminer. En bouche, un vague croissante à rythme régulier trop prévisible nous amène vers une finale épicée, où le genièvre beaucoup trop fort s’empare des papilles, de manière fort peu élégante. Très voire trop ordinaire. À garder pour ses mix, sans aucun plus.