Bowmore Dusk

50% alc./vol.
Le Bowmore Dusk est l’un des malts d’affûtage spéciaux de la compagnie Bowmore. Premièrement vieilli dans d’ex fûts de chêne, il a subi un vieillissement supplémentaire en fûts de vins Bordeaux Claret. Désormais discontinuée et est considérée comme une pièce de collection.

André 88.5%
Comme le mentionnait RV, un essai risqué qui s’avère payant. Jumeler le goût des fûts de Bordeaux au style distinctif d’Islay de Bowmore aurait pu être désastreux. Ce n’est pas le cas ici. L’apport du vieillissement en fût de Bordeaux vient adoucir un taux d’alcool de 50% et les saveurs marines et doucement vineuses et liquoreuses s’entremêlent gracieusement dans un ensemble surprenant. Un exploit dont on n’aurait pas soupçonné l’ampleur au départ. Superbe! Nez de sherry épineux et pointu, le cask finish est bien en évidence. Cerises, raisins rouges, texture ronde et très agréable en bouche. Malgré son 50% d’alcool, il demeure très doux mais le tout est soutenu et diversifié. Le sel et les notes maritimes en complément. Finale apaisante sur la déclinaison de ces mêmes éléments. Dans le style bordeaux finish, un succès.

RV 85%
Un mariage plus risqué que d’autres avec un port cask étant donné la nature plus “sauvage” du Bowmore, mais un résultat plus payant. Comme le sherry cask 16 ans, la puissance de l’alcool y est, mais est agréablement compensée par le choc des 2 forces différentes qui rencontrent.

Patrick 92%
Bowmore, oui, définitivement le sel; rappelle plus le porto que le vin; Super, on ose franchir des frontières, on profite de la capacité du whisky à se marier aux autres alcools; Le vieillissement dans les futs de Bordeaux lui a donné un personnalité unique; Idéal pour les débutants malgré son taux d’alcool (50%).

Bowmore Cask Strength

56% alc./vol.

André 84%
Full nez de sherry, les fruits à pleine brouette, le nez est dans la lignée Bowmore, avalanche de saveurs et d’odeurs salées, fumées, les galets de plage, le xérès abondant, la réglisse rouge, les fruits secs. L’intensité du nez ne trouvera pas son égal en bouche, malgré de belles saveurs fruitées du fût de xérès, la sensation en bouche est un peu trop sèche et amicale et le whisky manque définitivement de longueur en bouche. La conjonction des saveurs distinctives de Bowmore sont bien là mais le whisky tire de la patte et s’essouffle rapidement en bouche. Avec le temps, beaucoup de saveurs de caramel et de raisins secs émergent, le chocolat noir, quelques épices aussi. Mais même après une seconde gorgée, texture passagère et qui manque de pérennité, même le taux d’alcool n’aide pas le whisky à durer. Finale un peu sèche, très fruitée mais relativement douce.

Patrick 92%
Nez : Xérès, chêne, caramel, malt sucré et alcool. Bouche : Xérès (vraiment pas subtil!), air marin, une pointe de tourbe plutôt subtile, sucre brûlé. Finale : Longue, très longue, et très intense. Marquée par le xérès, le chêne et le sel. Balance : Sublime! J’ai trouvé cette bouteille (à très bon prix!) récemment dans un liquor store d’un village perdu en Allemagne… Elle ramassait la poussière depuis longtemps, et le propriétaire de la boutique était très content de s’en départir. Toutefois, après avoir payé, je lui ai demandé s’il avait d’autres bouteilles comme celle-là et j’ai vu dans son regard qu’il venait de réaliser qu’il s’était fait un peu avoir!

Martin 92%
Ambre foncé, citrouille dorée et orange joviale. Nez: L’orge fumée se marie à merveille avec les notes classiques du xérès. Caramel, bois, raisin et miel. Bouche: Fruits rouges, tourbe, caramel salé, cassonade chauffée, tabac à pipe à la cerise, épices, sublime… Finale: Épices et fumée sur une longueur à perte de vue. Équilibre: Une autre splendide expression de Bowmore, qui sait habilement nous surprendre avec son malt tourbé assorti à tous les fûts.

RV 88%
Avec ses bien connus sel, tourbe et petite fumée, une Bowmore beaucoup plus pure avec l’essence même de ses barils. Un bouteille straight to the point, bien attentionnée et doucement directe.

Bowmore Craftmen’s Collection, Maltmen’s Selection 13 ans

54.6% alc./vol.
Une selection de 5 fûts sherry butts distillés le 13 juillet 1993 (#1551, 1552 1553, 1559 & 1560) par les quatre Maltmen’s de Bowmore.

André 91%
Bouteille 2569 de 3000. Bowmore nous a habitué à cette qualité dans le passé, qualité que l’on doit maintenant payer 700-800$ la bouteille. Nez entier et complexe. Cerises noires trempées dans le chocolat au lait, cassonnade caramélisée, fumée de tourbe salée aux accents maritimes, cosses d’oranges et une touche de parma violet, ce trait distinctif des anciens Bowmore. La bouche est un gros bloc de fruits secs de sherry, très bold et compact. La texture est grasse et amoureuse, qui nappe la bouche avec amour. Une fois la légère morsure d’alcool passée, les notes chocolatées prennent le relais, puis servent de toile de fond aux saveurs de café torréfié, de cerises noires, raisins secs et d’oranges, recouverts d’un fin nuage de fumée de tourbe terreuse et salée et de caramel chauffé sur le feu de camp. Longue finale un peu sèche, sensation de poussière de pierre sur les dents et une montée de sherry fruité très intense qui s’accompagne d’une fumée de tourbe parsemée d’épices poivrées et salées bien persistantes.

Patrick 91%
Bouteille 2948 de 3000. Riche sucre au nez, prunes et chocolat à la cerise. Chêne brûlé. Tout aussi complexe au goût, avec une délicate touche de tourbe. Un superbe dram où s’exprime toute la puissance et la complexité de Bowmore! Bowmore, son sel, ses fûts de xérès. Un excellent whisky s’il en est un, mais qui ne vaut définitivement pas le prix demandé pour. Achetez-vous plutôt du 15 ans « régulier », c’est presque aussi bon, c’est 2 ans plus vieux, et pour le prix de celui-ci, vous pourrez vous en payer une pleine caisse! Nez: Oh. Intense. Riche. Du sucre, des fruits mûrs, du chocolat aux cerises, un peu de sel et une délicieuse fumée de tourbe. Bouche : Ici le sel et la fumée sont plus intenses, mais les fruits mûrs du xérès ne sont pas adoucis pour autant. Le tout accompagné par une subtile note de pierre de savon. Finale : D’une superbe longueur, marquée par la fumée et surtout par le sel.

Säntis Appenzeller Single Malt Edition Säntis

39.5% alc./vol.
Old Oak Beer Cask. Étiquette originale à 40%, mais corrigée par la SAQ.

André 77%
Le nez est plus prononcé et un brin pétillant. Encore les céréales nappées de miel, la vanille, sucre, céréales mouillées. Arrivée plus relevée, les pastilles au miel pur la gorge sèche. Texture très fluide, sans bien de complexité, la bouche est tout de même intéressante mais manque de variantes. Finale sur les grains de céréales sèches, et de miel… Ca me rappelle les blocs de miels avec la cire qu’on vendait anciennement. J’aime plus cette édition que celle en small oak beer barrel mais pas à aller jusqu’à en acheter une bouteille.

Patrick 79%
Nez : Le fond de tonne me rappelle l’ancien Mail St-Rock de Québec, les notes de miel floral se confondant à une odeur de vomi mal lavé. Bouche : Floral, mais toujours accompagné par cette petite touche de déjection de lendemain de veille qui me laisse la gueule tout croche. Finale : Pas si pire. Balance : Presque. Une mauvaise batch d’ingrédients ou de fût?

Martin 79%
Nez: Miel et fleurs, un peu de fruits, pour ensuite tomber dans un nuage de Febreeze et de bois. Petit côté sucré et minéral. Bouche: Sucré et fruité. Sucre d’orge, céréales et chêne. Assez plaisant quoique très très doux. Finale: Une fois le bois et le sucre passés, on reste avec une impression métallique en bouche, presque du cuivre teinté de soufre. Je ne suis pas du genre à aisément détecter le soufre comme d’autres, mais ici il y a définitivement quelque chose de louche. Équilibre: Ce n’est pas un horrible malt, j’y trouve bien des qualités, mais la finale laisse un goût un peu trop biscornu à mon avis.

RV 83%
Un peu trop bien appuyé. Étonnament plus foncé et boisé que son frère d’arme, le nez est dans la zone fruitée. Arrivée d’abord juteuse de sève puis on s’éloigne définitivement du fruit pour s’accoter sur le bois et le caramel, qui finit par être très pesant. Finale toute en grain caramélisé, et la bière du baril se fait sentir. Ça reste un whisky intéressant, comme si Couvreur avait choisit les barils de bière au lieu de sherry, mais c’est davantage pour un marché de niche que grand public.

Säntis Appenzeller Single Malt Edition Sigel

40% alc./vol.

André 81%
Nez de céréales organiques et maltées, bois un peu brûlé, vanille, compote de pomme. Un nez “girl next door”, un peu trop rectiligne, qui joue de prudence et évite l’audace. Bouche flasque et épurée, bien douce par contre, un peu plus fruitée mais toujours entourée de céréales de malt nappées de miel et de vanille. Finale un peu plus relevée, l’alcool est un peu plus fougueux mais sera rapidement rappellé à l’ordre par le retour des céréales au miel et de sucre. Il m’a vraiment surpris par sa persistance en bouche et sa finale longue et agréable. Sans être un mauvais whisky, il n’apporte rien de vraiment plus à ce qui se trouve sur le marché. De belle conception, ce whisky ne sera probablement pas celui qui vous étonnera aussi.

RV 84.5%
Let’s get it on! En début de carte, le grain et le cognac se frappe dans un style où l’on est loin du single malt standard, et malgré qu’il s’affiche comme une finition en barril de bière, le fond de miel est loin du houblon mais davantage du sherry. En bouche, nouveaux pugilistes: le single malt est encore plus mielleux mais prend la forme d’un combat grain whisky vs Laphroaig, les cendres incluses. Puis en fin de carte, des fruits bizarres (myrtille?) tentent de s’accorder avec le Mackmyra, dans une vague légère mais persistante. Pas les meilleurs combattants mais des matchs enlevants, et avec un peu d’expérience ce whisky sera toute une menace.

Patrick 87%
Nez: Étrange parfum de fleurs des Alpes, de miel et de … fond de tonne. Bouche : Complètement unique, avec un mélange edelweiss (la fleur des Alpes), de miel et d’herbe fraichement coupée. Définitivement les Highlands de la Suisse. Finale : S’étire sur les notes florales et les souvenirs d’un pays si beau et si dispendieux. Balance : Pas certain que je vais en acheter une bouteille, mais ça donne certainement le goût de s’acheter un billet d’avion pour la Suisse!

Bowmore 1981 28 ans

49.6% alc./vol.
Bouteille 387 de 402.

André 87%
Plongeon au cœur de Bowmore, mais pas du style habituel tel que l’on connait du moins. On est un peu déstabilisé par les premières impressions du nez. Le sherry domine, se prélassant sur les vagues de sel et des attributs maritimes fidèles chez Bowmore. Un style de « wine finish » aussi se mêle aux arômes fruités, surfant sur l’alcool. L’ensemble est un nez masculin et musclé sous une pluie de gentillesse et de délicatesse. De gros points pour le nez; bien construit, bien balancé, inusuel. L’arrivée en bouche est fluide (trop ?) et souple, puis s’installe progressivement, le sherry, l’alcool puis le sel – qui était demeuré relativement discret depuis le début. L’évolution des éléments est surprenante et diversifiée, surtout la finale de bouche (duo sherry et orange confite) procurant une dualité des saveurs très intéressante. L’aftertaste est de bonne longueur, principalement salée, avec toujours cet effet de pierre à savon distinctive des anciens embouteillages de la distillerie. Un whisky déstabilisant et un réel challenge si goûté dans une dégustation à l’aveugle car pas habituel de ce que l’on connait de cette distillerie. Les amoureux du sherry adoreront, les puristes de Bowmore seront déçus…

RV 90%
Copieux, une pièce de viande connue mais dans une coupe savamment apprêtée. Tourbe vraiment profonde au nez, agrémenté ne serait-ce que d’un joli soupçon de poivre, qui sait piquer la gorge sans même l’avoir goûté. Douce arrivée, lente, qui monte sans cesse, peut-être pendant 28 secondes… puis en bouche, c’est à l’opposé du nez, alors que les vapeurs de sel montent aux narines. La finale est toute aussi digne de la distillerie, longue, savoureuse. Les épices de Bowmore en bonne dose, mais dans une forme et tendreté qui vaut le risque de sortir des classiques de la carte du restaurant Bowmore.

Patrick 93%
Au nez, une belle vague maritime et saline typique d’un vieux Bowmore, mais recouverte d’une couche huileuse de xérès. L’ensemble offre une belle complexité très bien balancée. En bouche, le fruit du xérès, une surprenante touche d’orange, un soupçon typique de pierre à savon, le tout marié par le sel et une vague fumée. La finale s’étire agréablement et longtemps sur une superbe note saline. Du grand Bowmore classique, bien équilibré et qui doit s’apprécier dans un environnement propice à dégustation afin de tirer le maximum de chaque gouttes de ce sublime nectar.

Bowmore 25 ans

43% alc./vol.

André 91.5%
Un single malt qui honore votre patience à le savourer lentement. Sherry et effet du vieux bois bien soutenu mais affichant sa présence de façon très diplomatique, carré au toffee, chocolat noir. Bouche pierreuse à l’image des anciens Bowmore avec une pointe de sherry et fumée de tourbe très discrète. Finale à saveur de miel, naviguant dans des nuages de fumée de tourbe, de sel et d’eucalyptus. La balance de l’ensemble est superbe et le nez, à priori ordinaire, soulève de belles surprises. Faites le test en le gardant en bouche plus longtemps avant de l’avaler (30 à 60 sec) et vous pourrez apprécier plus intensivement l’effet de l’alcool et surtout du sel de mer qui s’incrustera de façon très vicieuse dans la langue.

Patrick 92%
Nez de xérès et fruits murs avec une touche de sel. Au goût, il s’Ajoute un subtil caramel et de délicates noix de Grenoble, mais le sel prends aussi beaucoup de place. Typiquement Bowmore, parfaitement équilibré.

RV 93%
Die Walküre de Wagner: classique qui rocke. Nez très puissant de noyer avec une épaisse couche de vernis ainsi que de la cerise, on se croirait davantage chez un distingué Speyside que sur Islay. Pas représentatif mais hautement classy, en bouche on retrouve Bowmore avec une vague salée d’algues et de chocolat amer, le tout un peu visqueux, puis un ressac d’abord très fumée suivi d’abricots semi-sucrés. La finale est évidemment très longue, entre le chocolat et le bois. Un Bowmore avec un registre beaucoup plus large qu’à l’habitude, de très bon goût, et une qualité indéniable.

Bowmore 21 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 88%
Toutes les particularités des versions antérieures s’y retrouvent mais en plus on ajoute de la finesse, quelques chose de soyeux et de très chic, mais à quel prix…$$$…

RV 86%
Au nez, on est à Bowmore d’Islay sans aucun doute, avec un peu plus de poivre qu’à l’habitude. On est par contre toujours en bordure du Sound of Islay, avec son sel et son bois délavé sur la grève depuis deux mois. Au gout, le sel prend plus de place, mais la bonne fumée typique est davantage puissante. Bonne pointe de tourbe en déglutition, mais une finale un peu trop tranquille et douce en sel. Une bonne intro aux scotchs d’Islay, supérieur au nouveau 18YO mais tout de même un peu trop cher quand je le compare au 15YO.

Patrick 85%
Plus doux… J’aime plus ou moins la finale. Un peu décevant pour un scotch de cet âge. Sent un peu le « renfermé ». Goûte un peu la roche salée.

Bowmore 21 ans 1988

51.5% alc./vol.
Distillé le 10 mars 1988, ce whisky a reposé durant plus de 21 ans dans 7 anciens fûts de vin de porto. Après assemblage, il a ensuite été embouteillé directement à la force du fût. 7200 bouteilles ont été produites.

André 88.5%
Certaines personnes semblent anodines mais ont beaucoup d’influence. Le nez de ce whisky me donne cette impression de puissance bien cachée et de la candeur aussi. Du sherry, des fruits (cerises) ou le cask est prédominent et s’exprime via des notes d’orange, de chocolat noir un peu sec par contre peut-être du taux d’alcool plus élevé. Malheur à l’arrivée en bouche qui est claire comme de l’eau, mais qui réussit à étonner avec son feeling de pierre de plage polie ou de grès, de gomme à savon avec un ressac de sel et de menthol. Ces mêmes éléments s’étirent en finale portée par la vague d’alcool. J’aime la simplicité de ce malt énigmatique, la diversité de ses éléments à chacune de ses étapes de la dégustation.

Patrick 88%
Porto et sel au nez. En bouche, une saveur marquée de porto avec une bonne dose de sel et un soupçon de chocolat et de la fameuse pierre à savon habituelle pour les vieux Bowmore. La finale est toujours salée mais aussi marquée par la tourbe. Très bon, excellente saveurs, bon équilibre mais… Pour un whisky de cet âge, je me serais attendu à plus de complexité.

Bowmore 17 ans (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.

André 82%
Subtile fumée étouffée par le caramel d’où s’extirpent avec peine quelques notes de fruits tropicaux et d’agrume étrangement salées. Discret xérès, texture crémeuse et agréable, le taux d’alcool passe incognito. Arrivée en bouche suave et langoureuse, mielleuse, quelques soupirs salins et tourbés, le sherry est maintenant plus évident mais le caramel toujours aussi apparent et fort (trop fort). Finale douce, portée par les fruits du sherry cask, un peu astrigent en fond de bouche, appuyées par les notes iodées. Dans son ensemble le whisky manque de panache et de personnalité. Les saveurs sont pourtant au rendez-vous, mais la texture ne réussit pas à soutenir celles-ci. Ce whisky aurait pu facilement être embouteillé à 46% voire 48% afin de le pimper un peu.

Patrick 89%
Nez très fruité, avec une touche de caramel et évidemment la fumée et la tourbe qui ne se laissent pas oublier. Salé au goût, comme on peut s’attendre de Bowmore, avec une bonne note fruitée provenant probablement des fûts de xérès. L’ensemble est chaleureux et fumé. Oui!

Martin 83.5%
Ses jambes grasses et rapides se noient dans un bain doré. Nez: Tourbe et pommes. On remplace vite ces odeurs par les fruits de la passion et le caramel. Plutôt saugrenu et loin du style habituel de la distillerie. Sherry subtil en toile de fond. Bouche: Texture soyeuse. Caramel, raisin et tourbe. Le xérès brille un peu plus ici, mais il est difficile de passer sous silence qu’on dirait un Bowmore qui ne livre pas tout-à-fait la marchandise. Finale: Douce et peu tourbée, le cuir et les fruits du fût font tout le travail. Viande fumée et salée assez plaisante. Équilibre: Dur à croire que c’est si vieux que ça. Quelques notes sonnent faux. Encore une fois, un malt trop dilué.