Glenfiddich Classic

43% alc./vol.

Patrick 84%
Nez : Xérès, chocolat noir, poivre (!), fleurs. Semble très complexe! Bouche : Chaleureux en bouche, chocolat poivré-pimenté. Touche de xérès. Finale : S’étire sur la note poivrée. Balance : Complexe, chaleureux et offrant de surprenantes notes poivrées. La texture en bouche est toutefois très légère, ce qui fait perdre quelques points.

Ardbeg 10 ans

46% alc./vol.
Le plus tourbé des single malts d’Islay dans une version officielle non-filtrée à froid qui renoue avec la tradition. Élu meilleur single malt au monde en 2008 par Jim Murray.

André 88.5%
Le seul scotch que j’ai craché dans ma vie (ne me lapidez pas) la première fois que je l’ai goûté. C’était avant de me faire la bouche et le palais afin de l’apprécier à sa juste valeur. Wow, merveilleux: peat, sel, fumée mais j’ai toujours une nette préférence pour l’ancienne version 17 ans et je me prosterne devant le 1977. Reste à ouvrir mes bouteilles de Airigh Nam Beist et ma bouteille personnelle vintage 1977.

RV 93%
Bien qu’avec un franc-parler maintenant un peu plus peaufiné, il s’agit toujours à la base d’une perky next door girl sympa et avec un honnêteté de terroir exemplaire. Tourbe très verte, salée et cuivrée ainsi que racines humides de cèdre brûlé, mais beaucoup plus fruité que les éditions d’il y a quelques années. Elle s’installe tranquillement, très tranquillement, mais évolue pour ne laisser de doute sur ce qu’elle est et ce qu’elle vaut. La finale est toute en tourbe et en fumée, celle qui s’échappe au-dessus d’une pile de pneus usagés. Une bouteille qu’une fois apprivoisée jamais on ne laisserait tomber.

Patrick 94%
Nez: Smoke, brine, iodine dryness, salty; Goût: Smoke, grassy, peat. Finale: Lots of iodine. Spices and smoke. À marier avec fromage italien “Vento D’Estate”, un fromage robuste et exquis qui a été vieilli dans le foin.

Martin 91%
Très très pâle, presque du new make. Nez: La guimauve grillée du Galileo enveloppée d’un nuage de tourbe fumée. Citron-limette et poivre noir. Bouche: À peine fumé en comparaison du nez. Un peu citronné, un peu chocolaté. Poivre et cannelle. Assez sucré pour un Islay. Finale: Chaude et longue, mais moins intense que je ne l’aurais souhaité. Elle compense son côté faiblard par une durée inépuisable. Tourbe jusqu’au lendemain. Équilibre: Pour une expression d’entrée de gamme, ça décoiffe. La pointe de “l’Ardbeg”.

Glen Garioch 1997

56.7% alc./vol.
Embouteillé en 2012, batch #12.

André 87%
Fruits tropicaux et agrumes, poires et melon au miel, caramel, vanille. Superbe nez, savoureux et ample. En bouche, livraison de salade de fruits, de poires au miel, le caramel adoucit passablement l’alcool qui arrive en coup de vent et qui était complètement absent du nez. Céréales maltées roulées dans le chocolat blanc, noix et miel, puis mélange d’alcool paisible et épicé. Finale longue et épicée, fruitée à souhait, savoureuses notes de miel dans lesquelles pétillent les épices.

Patrick 85%
Nez : Parfum très léger, orge, melon-miel, une pointe de fumée. Bouche : Toujours l’orge, un peu de fumée et des notes de noix de Grenoble. Finale : Noix de Grenoble. Balance : Intéressant, sans plus.

Martin 86%
Pâle sauvignon presque rosé. Nez: Nez relativement inusité, sur des notes franches d’orge, de caramel et de fruits tropicaux. De belles effluves secondaires de pomme, de vanille et de pêche se joignent à la fête. Bouche: Sucre d’orge, épices et salade de fruits nous sont livrés assez rapidement en bouche. L’alcool est assez violent ici, malgré que les saveurs précédentes aident à le faire passer. Finale: Chêne, chocolat et orge. Épices du cask strength et miel restent soutenus un bon moment. Équilibre: Insolite et intrigant, malgré que le tout soit ficelé une peu maladroitement. Vaut mieux se diriger vers les millésimes 1994 et 1995.

Glen Garioch 25 ans 1986

54.6% alc./vol.
Embouteillé en 2011, batch #11.

Patrick 93%
Nez : Cantaloup, noix de coco, bananes vertes et une pointe de fumée. Bouche : Poires, bananes, chêne et noix de coco fumées! Quelle complexité! Finale : Noix de coco et poires. Balance : A-M-A-Z-I-N-G! W-O-W! Je n’ai jamais rien goûté de tel. Totalement unique!

Ardbeg Uigeadail

54.2% alc./vol.
Uigeadail est le nom de la source qui donne à la distillerie d’Ardbeg son eau si précieuse. Uigeadail est aussi un subtil assemblage de fûts de 10 et 13 ans ainsi que de quelques fûts des années 1970.

André 92.5%
Le Ardbeg 17 ans avec le coup de poing du cask strength. Quand même un tour de force de garder un scotch aussi agréable au niveau gustatif tout en ayant un niveau d’alcool si élevé (Imaginez LITTLE WINGS de Jimmy Hendrix en alcool).

Patrick 95%
Peat, fumée, un peu d’épice. // 2eme tasting: Fumée, fruits, tourbe, café. Au goût, les fruits explosent à notre plus grand bonheur pour concurrencer en terme d’intensité la tourbe et la fumée. Le tout est pourtant équilibré de façon magistrale. La finale est tout autant riche et savoureuse. Comment un whisky pourrait-il être meilleur , plus équilibré, plus déchaîné, plus subtil? Comme une tempête de neige pour un amateur de plein air hivernal à qui le patron vient d’annoncer que le bureau était fermé !!!

Martin 95.5%
Paille foncée mêlée à du miel pâle nous annonce les couleurs à venir. Nez: Légère céréale sous une bonne dose de fumée de tourbe. Notes de chocolat et de pruneaux. Un petit fond de caramel se présente si on le laisse s’ouvrir. Bouche: Fût de sherry, raisins sucrés et épices explosent en bouche. Des touches de fumée sortent à la fin. Finale: Marinade BBQ au miel. Une douceur exquise croisée avec un caractère explosif. Équilibre: Une vague de fraîcheur alors que le monde croyait avoir tout vu en ce qui a trait aux whiskies fumés. Brillant. Définitivement la grande dame d’Islay.

RV 90%
Céréales; Fumé (plus que le 1977) (BBQ ouvert). Goût : plus de fumée, un peu de citron; poivré un peu; finale correcte, mais sans plus. Aftertaste mi fumée- mi citronné. Excellent comme un bon jus.

Jim Beam Black Label

40% alc./vol.

André 85%
Nez très représentatif; fruits rouges sauvages, baies et cerises nappées de sucre et de sirop de caramel. Texture un peu trop claire à l’arrivée en bouche, mais une fois installé, il explose littéralement. Encore plus fruité, réglisse rouge, un peu de cire enveloppant le tout. Finale poussée par les épices et de très bonne longueur en bouche de surcroit.

RV 82.75%
Bourbon très standard, mais avec un petit supplément d’épices et peut-être aussi un peu de poussière fumée. La langue ne goûte que le bourbon de manière assez banale mais de manière plus terreuse, il faut donc attendre une vague d’épices fibreuses (thym?) pour qu’elle se démarque, venant mourir sur une rive en gorge plutôt aride en texture. L’aftertaste est de son coté quelque peu sucré, sans tomber dans les cerises habituelles du bourbon. À peine pour quelques maigre dollars de différence, c’est un détour de l’original que je n’hésiterai pas à reprendre.

Patrick 84%
Sent les épices brûlées. Nez chaleureux, encore plus que bien des bourbons. Touche fruitée qui semble indiquer une belle qualité de whisky. Au goût, définitivement plus riche et avec plus de relief que le « White Label » de la même marque. Épices brûlées et petits fruits font un mélange assez conventionnel mais tout de même bien réussi. Finale un peu courte. Pas de fautes, un bon whisky, mais rien pour faire bouger les montagnes.

Jefferson’s 18 ans Presidential Select

47% alc./vol.
Batch #15, bouteille #0074, blé, distillé en automne 1991.

André 82%
Nez vif, parfumé à l’acétone et de vernis à bois. J’aurais à prime abord parié sur un nez de rye whisky assez âgé, très épicé me rappellant le Rittenhouse Rye 25 ans. En respirant, le nez s’arondit progressivement afin de laisser les fruits prendre place; framboises, noix et épices. Fort en bouche surtout pour un wheat whisky. Encore une fois je trouve la ressemblance avec les rye whiskies très possible même si, en sourdine, ou peut distinguer les douces céréales de blé, le toffee et sa texture bien enrobante. Il offre aussi un effet cireux – style crayon de cire – en bouche, qui me plait pas, j’ai l’impression que cette couche agit comme une barrière entre mes papilles et le whisky et celui-ci n’arrive pas à se livrer complètement. Finale bien relevée, on sent bien l’alcool prendre la relève mais n’eut été de l’apparition inattendue et brève des oranges, j’aurais déjà oublié le reste.

RV 88%
Provoque sans fâcher, aiguise sans casser. Sur le continent olfactif américain, on delaisse un peu la cerise pour se diriger vers le blé et la citrouille. Doux a l’arrivée, peu entreprenant mais chaud, qui laisse parler le grain et l’alcool, puis quelques belles courbes de cerises. Finale aux accents de Maker’s Mark ou le blé s’emporte, s’élève, tangue et valse, c’est un intense one-woman show très sexy sans être déplacé.

Patrick 85%
Tsunami de cassonade brûlée et crème brûlée, avec une subtile touche terreuse et un fond épicé. Définitivement un nez intéressant! En bouche, les épices remontent en surface en emportant avec eux des notes vineuses et fruitées. La finale s’étire sur les épices et un soupçon de cassonade. Un bel équilibre, un nez superbe mais le goût, très bien, n’offre rien d’original non plus.

Jefferson’s Bourbon

41.2% alc./vol.
Batch #124, bouteille #1289.

André 82%
Très doux et docile, probablement trop. Même si les arômes habituels des bourbons s’y retrouvent, ils sont comme étouffés par une couche cireuse qui annihile l’expression des éléments les plus riches. Pas très distinctif; fruité, cerises sauvages et bien sucré. Représentatif des bourbons mais pas très imaginatif. Pourrait ressembler à un wheat whisky à quelques égards, surtout au niveau de la texture et de sa douceur en bouche.

RV 83.5%
La base, la terre ferme. Le terre du champs répandu sur le plancher d’entrepôt. Difficile de penser que l’on a pas réduit le maïs à la limite légale pour pousser sur le sucre du blé et un soupçon d’aigreur de seigle olfactif, même si le maïs reste toujours en vue. En bouche, c’est au seigle de faire sentir sa présence en donnant à l’ensemble un aspect sec et vinaigré. En finale, on remélange le tout en le versant sur des planches d’entrepôts de bourbon. Rien de nouveau mais pas mauvais, pas mauvais du tout.

Jack Daniel’s Scenes from Lynchburg #10

43% alc./vol.
Édition spéciale à 43% de la recette originale.

André 82.5%
Cerises à la Sherry Blossom, muscade, cassonade. Bouche encore plus axée sur les cerises accompagné d’un léger fumé-brûlé, le tout assaisonné de pêches et de fruits séchés. Finale fortement sucrée avec un rappel sur les cerises toujours omniprésentes. J’aurais aimé sentir la petite différence d’alcool mais l’apport du sucre et des cerises est venu débalancer le tout.

RV 84%
Cèdre caramélisé au nez, le bois est plus qu’évident. L’arrivée est mielleuse mais se transforme en cire très lourde et puissante. Beau développement en bouche et en finale, avec le bois toujours en force mais aussi avec de l’orange. La finale manque de longueur mais est élégante avec sa finition de bois meilleure que l’édition normale.

Johnnie Walker Gold Label Reserve

40% alc./vol.

Patrick 90%
Nez : Miel, feuilles, bananes vertes, fruits exotiques et une pointe TRÈS subtile de fumée. Bouche : Texture très cireuse, fruits exotiques, petite pointe de fumée qui complète bien le tout. Finale : S’étire longuement sur une note complexe de fruits tropicaux et de fumée. Balance : Superbe whisky complexe, exactement ce que j’attends d’un blend.