Dry Fly Straight Washington Bourbon 101

50.5% alc./vol.
Le premier bourbon légal fabriqué dans l’État de Washington, il contient 55% de maïs et 45% de triticale. Vieilli dans des barils de 53 gallons pour un minimum de 4 ans.

André 87.5%
Bourbon générique; fruits sauvages, cerises bien rouges, savates rouges, épices, poivre, le chocolat noir et les grains de maïs. Fort et affirmé en bouche, très fruits rouges et la réglisse poivrée, le miel, la pomme rouge aux stands de Beauce Carnaval, la cannelle, le tout épice, les cerises. Finale persistante, très bold, fruitée avec faste et élégance, étirée par les notes de poivre et de cannelle. Feeling sec et astringent apporté par les épices et l’alcool. Un bon et beau whisky, conservateur et prudent dans le style mais à l’exécution juste.

Patrick 80%
Superbement original, mais pas nécessairement trippant. A boire uniquement si vous êtes vraiment en manque de quelque chose de différent. Nez : Parfum présentant un beau mélange de sucre et d’épices, le tout sur un fond de céréales. Bouche : Oh, c’est original ça! Un mélange étrange de céréales, d’épices et de bois. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les céréales et le bois.

Martin 83%
Nez: Maïs, vanille sucrée et fruits en compote. Cerise noire, poivre et chêne. Un peu de poussière. Bouche: Cerises et foin, réglisse et gomme balloune. Les épices sont bien senties, mais ne sont pas trop agressives. La texture par contre pourrait être plus emballante. Finale: Un peu fade à mon goût, à tous les niveaux, texture, saveur, chaleur, longueur. Facile à oublier dans ces cas-là. Équilibre: Un bel essai, une belle curiosité, mais la finale s’écroule trop vite, nous faisant oublier l’expérience tout aussi vite.

Dry Fly Wheat Port Finish

43% alc./vol.

André 87%
L’idée était ambitieuse, de mélanger les douces et rondes textures du wheat whisky en l’affinant dans le Port Cask… et ça a payé ! Porto très affirmé, le vieux fût de Porto poussiéreux qui traine dans le fond du warehouse, les fruits rouges, pâte de fruits, les cerises marasquin. Bouche très ronde, le wheat bien présent, mais une légère amertume en fond de bouche, les dattes et le raisin sec, les céréales, le chocolat noir, la vanille et la noix de coco peut-être? Finale longue, axée sur les fruits et le port cask, le raisin sec et la cerise marasquin. Une agréable escapade dans les douceurs des champs de blé au chaud soleil d’été. S’est amputé de quelques points pour sa petite amertume en bouche apportée par le Port Cask mais dans l’ensemble un superbe whisky.

Dry Fly Triticale Rye-Wheat Hybrid

44% alc./vol.

André 89%
Rye prédominent, épices un peu agressives, arrondies par les céréales de blé crémeuses et la vanille, les céréales de seigle quant à elles sont plus poussiéreuses et épicées, poivrées. En bouche, l’approche est douce et pausée, puis poussée en force du rye épicé et des fruits rouges sauvages, les cerises trempées dans le poivre noir, bonbons en canne de Noël. Restera en bouche un léger poussiéreux épicé relatif au rye. Cannelle, poivre moulu, épices des caraïbes et cajun. Finale très longue, fruitée, très épicée, oranges. J’adore !

Dry Fly 100% Wheat Cask Strength

60% alc./vol.

André 84.5%
Dualité alcool-wheat très intrigante. Bananes vanillées, beurre baraté, pain tout juste sorti du four, toffee, banana slip. Palette aromatique plus limitée par la puissance de l’alcool. Céréales concassées. Texture crémeuse et onctueuse, mais l’alcool un peu trop fougueux vient écraser les dimensions qu’auraient pu donner les céréales. Très vanillé, et l’alcool trop agressif. Finale dirigée par l’alcool, les épices sont plus évidentes maintenant, le gingembre, les raisins secs et le doux toffee. À mon goût personnel, je trouve que l’alcool est trop fort pour la douceur de ce type de whisky.

Patrick 80%
Un whisky avec un délicieux parfum, mais qui aurait gagné à être un peu dilué (ça doit être la première fois que j’écris ça). Nez : Un parfum alléchant, avec de belles bananes enrobées de caramel, avec un trait de vanille et saupoudrées de blé séché. Bouche : Intense, marqué par l’alcool, le bois brûlé, le blé séché… Le reste est camouflé sous l’intensité générale du whisky. Finale : D’une longueur plutôt moyenne, et un peu insipide.

Puni Alba 2015 • 30 mois

43% alc./vol.
La première édition limitée du single malt italien transalpin, Puni Alba a reposé entre six mois et trois ans dans des fûts de chêne ayant contenu précédemment de la marsala de Sicile, du pinot noir du Sud-Tyrol et du Zibibbo de Pantellaria. Seule représentante du whisky italien, la distillerie Puni utilise trois céréales pour l’élaboration de son single malt : de l’orge maltée, du seigle et du blé cultivés localement.

André 81.5%
Conception artisanale (dans le bon sens du terme), fortement influencé par le fût lui aussi. Nez frais et volatile, fraises, miel nappant un lit de vanille, agrumes et citron, oranges confites, poires bien mûres, fruits des champs. La bouche épicée tranche avec le nez plutôt doux. Clou de girofle, gingembre et poivre, se mélangeant avec les fruits sauvages, d’où s’extirpent les saveurs de fût neuf assez prononcées. L’évaporation progressive de l’alcool permet aux notes de toffee et de caramel d’émoustiller nos narines un peu. Même les notes d’oranges et d’agrume retrouvent bien leur place dans l’ensemble, ayant été muselées par les notes d’épices. La finale est bien équilibrée, sucrée et fruitée, saupoudrée d’épices et de notes de chêne.

Patrick 88%
Un superbe « presque whisky » (presque, car il n’a pas encore atteint l’âge minimal légal de 3 ans pour s’appeler whisky) mais il est déjà meilleur que bien des scotchs de plus de 10 ans! Sa seule faute, qu’on lui pardonnera compte tenu de son jeune âge, est au niveau de la finale qu’on voudrait plus longue, tant ce spiritueux est délicieux! Nez : Parfum suave marqué par le malt, le sucre, les fruits, la vanille et le miel. En tout cas, au nez, il est plus appétissant que bien des scotchs du Speyside! Bouche : Toujours le sucre, les céréales et les fruits, le tout nous offrant une belle impression chaleureuse. Après quelques gorgées, on détecte de subtiles notes de bois brûlé. Finale : Un peu courte, mais tout de même délicieuse.

Martin 84.5%
Nez: Jeune et frais, mais fruité et doux à la fois. Vanille, fraise et crème. Orange et miel. Caramel et herbe. Bouche: Doux et mielleux, avec une pointe épicée, orange et bois, poivre et gingembre. Assez direct. Finale: Moyennement longue, tout en atteignant la cible au niveau des saveurs recherchées. Équilibre: Pas tout-à-fait un whisky au sens propre (il lui manque 6 mois de vieillissement), mais il est tout de même extrêmement prometteur, bien plus que certains “nouveaux” whiskys de 3 ans d’âge.

Slyrs PX 4 ans – 3rd Edition

46% alc./vol.

André 79%
Ouch, il ne faut pas se fier sur les premières impressions livrées par le fût de sherry, ces odeurs de fûts ou le xérès a eu le temps de commencer à macérer au chaud avant d’être rempli de new make… Ces saveurs me rappellent également le misérable Armorik, ce mélange de virgin oak et de terre mouillée pas agréable, presque de la tourbe terreuse assaisonnée au sherry. En bouche, le whisky est fruité, l’effet du fût de sherry bien présent, cela me fait penser à la pâte de fruits et au sac de fruits secs, les cerises macérées et le chocolat noir et quelques féroces notes de toffee. Personnellement, je n’apprécie pas particulièrement le rendu du sherry au final. Belle longueur en bouche, plus porté par les saveurs elle-même que par la force de l’alcool. Les fruits trônent en avant plan et s’entourent d’oranges sanguines, de pâte de fruits et de sherry finement épicé.

Patrick 76%
Ayant eu la chance exceptionnelle de goûter certains de leurs futurs whiskys directement dans le fût, mes attentes étaient élevées en achetant cette bouteille. Je dois dire que je suis très déçu. Presque bon, mais tout de même mauvais. Je comprends pourquoi ils « passent » ce whisky en duty free, l’idée étant d’éloigner le plus possible de la distillerie ces infectes bouteilles. Nez : Parfum de xérès de mauvaise qualité, avec quelques notes boisées. Bouche : Bois brûlé et toujours le mauvais xérès, le tout accompagné de chocolat noir amer et un je ne sais quoi qui m’agresse. Finale : S’étire sur le chocolat noir et le mauvais xérès. Bref, trop longue.

Martin 79%
Nez: Xérès, bois mouillé, terre, herbe et pointe de caramel salé. Difficile à cerner, d’autant plus à apprécier pleinement. Bouche: Fruits rouges, caramel, vanille et miel épicé. Touche de poivre et de chêne. Cannelle. Finale: La texture faible et aqueuse n’aide pas les saveurs à rester longtemps. On demeure avec du bois sec, l’astringence du sherry et une impression cuivrée. Lointain goût de new make. Équilibre: Les saveurs sont affirmées, mais ça ne veut pas dire que le rendu final en vaut la peine. Personnellement, je trouve qu’on est un peu à côté de ma palette.

Ungava (nouvel embouteillage)

43.1% alc./vol.
London Dry Gin, Domaine Pinnacle, Cowansville, Québec.

Patrick 90%
Plus riche et plus huileux en bouche que la version antérieure, il saura plaire aux fans et gagner le cœur des néophytes. Nez : Thé, genièvre, quelques épices et fond sucré. Bouche : Chaleureux, épicé, presque boisé. Après quelques instants, le genièvre apparaît avec les agrumes et le thé, le tout avec une touche sucré. Finale : Sucrée. Aussi, s’étire longuement sur des notes d’agrumes et de fleurs.

Filliers Genièvre 5 ans

38% alc.vol.

Patrick 94%
Le meilleur des mondes, version genièvre, pour un amateur de whisky. Tout simplement excellent. Nez : Un gin ça? On dirait plutôt un Speyside avec de la personnalité! Céréales, cannelle, coriandre, une pointe d’agrumes et de réglisse. Bouche : Arrivée en bouche rappelant plutôt un whisky avec des notes de chocolat et de noix, puis on détecte les agrumes, la réglisse et les épices. Mais ici encore, l’enrobage boisée-vanillé caramélisé pourrait en confondre plus d’un! Finale : Longue et savoureuse.

Jack Daniel’s Single Barrel #14-5786

47% alc./vol.

André 88.5%
Cerises rouges et petits fruits sauvages, avec toute cette belle douceur associée au maïs, ce crémeux alléchant et moelleux, de toffee caramélisé et d’épices. Typique dans le style mais avec aussi une singularité définie. L’arrivée en bouche est féminine et ronde, avant que ne déferle les fruits et la réglisse rouge, l’anis et les épices. L’ensemble est bien ficelé et la qualité d’exécution juste. Belle texture visqueuse et enrobante, légèrement cireuse, beau mélange du moelleux du maïs et des épices tirées du rye. Finale soutenue et épicée, mélange de gingembre et de réglisse rouge. Un whisky très agréable, avec parfois la mauvaise réputation d’être trop commercial mais sans contredit un whisky phare dans la mer de whiskies américains.

AnCnoc 12 ans (nouvel embouteillage)

40% alc./vol.

André 91%
Après avoir savouré le AnCnoc Rutter, ça décoiffe de voir la différence entre les 2 expressions. On pourrait jurer que AnCnoc est à voler le titre de ‘’gentle malt’’ à Tomintoul. La douceur, sucrée et mielleuse, les céréales (presque du wheat), les agrumes et le citron très doux, quelques épices effeuilleuses. De balancer ensemble tous ces doux éléments est un beau tour de force et de ne pas éteindre la lueur de ces tendres arômes avec une volée d’épices envahissantes est également un bel exploit. Belle fluidité en bouche, le taux d’alcool minimum est bien caché, rehaussé par les épices. On peut même détecter une petite touche de chauffé/toasté fort agréable, de la pomme verte peut-être, passablement de miel et des dérivés des céréales maltées toastées. Finale tout en douceur, la vanille, le miel encore une fois, les céréales omniprésentes, les agrumes et le citron. Un whisky très abordable qui en surprendra plus d’un!

Patrick 90%
Un drink délicieux, complexe et bien équilibré. Incroyable d’avoir une telle personnalité sans avoir recours à une tonne de tourbe. Nez : Complexe, avec des notes de chêne, orge, vanille, agrumes et une touche sucrée. Bouche : Une belle vague d’épices de chêne, de vanille et d’agrumes. L’ensemble est sucré-poivré. Finale : Longue et savoureuse.