50% alc./vol.
Troisième et dernier opus de la série Inaugural. Comme pour les éditions 1 et 2, le Batch 3 est distillé deux fois à partir d’orge maltée Concerto tourbée à 50 ppm, puis élevée dans des fûts de bourbon de premier remplissage pendant deux ans et demi, avant d’être affiné dans des fûts de vin rouge Firkin de 55 litres de Rioja fabriqués sur mesure pendant six mois. Édition de 10,000 bouteilles.
André 84%
Nez de fumée de tourbe terreuse intense sur fond de vin rosé, de petits fruits sauvages et de framboises. À l’aération, cendre froide et bleuets. Belle bouche huileuse et ronde. La fumée de tourbe terreuse est plus précise et définie. J’ai des notes tirées du bourbon cask telles la vanille et l’abricot, le melon au miel qui j’ajoute aux petits fruits rouges couronnés de poivre. Le tout s’accompagne d’une touche herbacée & mentholée. Finale de bleuets et de petits fruits sauvages, fumée de tourbe terreuse, poivre et iode. Ressemble peut-être à certains Ledaig.
Patrick 84%
Un beau gros whisky jeune et intense, auquel on a accordé un vieillissement dans un fût intense. Nez : Les arômes d’un vin rouge charnu et débordant de fruits mûrs, du caramel, du chocolat noir et une discrète fumée de tourbe. Bouche : Un beau mélange de sel, de vin rouge épicé et de fumée de tourbe. Le tout est porté par une belle texture et est chaleureux. Finale : D’une belle longueur, fumée, fruitée et salée.
Martin 81%
Nez: Fruits des champs, malt, menthe et cuir réservé. La tourbe est lointaine. Chêne et poivre blanc. Bouche: Bois, poussière et touche de cassonade. Poivre blanc, herbe, menthe. Le degré d’alcool est un peu maladroitement intégré. Finale: L’agressivité de la jeunesse est mise en évidence ici. Les saveurs y sont, mais leur intensité frise la perte de contrôle. Équilibre: Un dram correct, un peu perdu entre le vin et la tourbe, toujours en quête d’identité…
Kim 76%
Nez : Ça sent jeune! Odeur chimique un peu déplaisante de vernis à ongles, mures et framboises, savon à main de station service. Bouche : Très astringent sur l’attaque, et le bois prend ensuite pas mal de place, cédant en finale à l’alcool pas super bien intégré. J’essaie d’identifier l’apport du fût de rioja dans le produit… peut-être dans le côté tannique.