43% alc./vol.
Distillé en 1991 et embouteillé en 2008, bouteille #LGV 4/496. Affiné dans des fûts de sherry de cépage Pedro Ximerez.
André 92%
À l’image du Lagavulin traditionnel, en fait la différence vaut-elle réellement la peine pour le prix demandé ? Le chocolat est surprenamment présent, chantant en duo avec la tourbe. Le vieillissement supplémentaire en fût de Pedro Ximerez apporte des notes fruitées raffinées, d’une richesse et d’une sophistication très agréable, mais le fait de les goûter avec la robustesse habituelle du Lagavulin rends l’expérience inusuelle… quoique très sensuelle. À l’image d’une panthère noire (animal et primal ayant indéniablement une expérience et une technique supérieure lorsque le temps de la chasse est venu), le Lagavulin se doit d’être savouré avec respect et admiration. Définitivement dans une catégorie supérieure à la moyenne. Les anges se gavant de « l’angel share » s’évaporant des fûts de Lagavulin doivent vraiment être heureux et satisfaits.
RV 92.5%
Proche de sa sœur mais un peu plus chocolaté; la bête animale mythique est par contre bien là, derrière les nuages et la petite fumée pas très forte. Douce en bouche et un peu de sherry mais toujours énigmatique et l’explosion en finale est toujours une belle récompense. Peut-être un peu moins longue en finale que sa sœur et l’aftertaste me semble un peu plus effacé. Une bouteille qui offre sensiblement les mêmes performances malgré son absence de nombril que l’on découvre en la déballant. Et puisqu’à prix supérieur, vive les classiques.
Patrick 91%
Au nez, sherry, petits fruits rouges et raisins se mélangeant à la riche tourbe et la délicieuse fumée du Lagavulin. Au goût, les fruits préparent le terrain pour une finale tourbée et fumée vraiment délicieuse. Peut-on améliorer le meilleur whisky au monde en lui donnant un vieillissement supplémentaire? Le résultat est intéressant, mais la réponse est non.