Jim McEwan’s Symphony No.01 Blended Scotch Whisky

46% alc./vol.

André 49%
Non, je n’ai pas fait erreur et inversé le 9 et le 4… J’imagine que lorsque que tu picole un peu trop lors de la création de ton blend pis que tu donnes le ok pour embouteiller tel quel c’est ça que ça donne. Ce whisky peut servir pour éduquer les amateurs de whisky, pour leur montrer ce qu’est un mauvais whisky et aussi afin de démontrer que même les gens les plus expérimentés de l’industrie ont leur période sombre. Le nez n’est pas vraiment agréable et c’est difficile de passer outre les effluves d’alcool cheap et de quelque chose qui est presque vinaigré. Céréales aux noix et miel, gâteau aux fruits laissé sur le comptoir rendu bien sec, notes d’oranges trempées dans le caramel aussi. On dirait un whisky de grain cheapette. En bouche, grosses céréales maltées, fond de fruits secs (fond étant le bon mot). Sérieux même mon cerveau se demande si le Johnny Walker Red Label est meilleur que ça. Je me dis que peut-être à le laisser dans le verre plus longtemps aiderait mais, non, peine perdue. L’auto-torture continue et je reprends une autre gorgée… et là, j’ai une bonne dose de sel de mer et de souffre qui apparait par dessus les céréales et les fruits secs. Un vin rouge qui a mal tourné? Seule chose qui change au nez à l’aération est que les notes de toffee et de caramel prennent de plus en plus d’importance. En bouche, ce sont les notes de souffre qui sont maintenant plus évidentes. La finale est malheureusement trop longue, fruits, caramel et céréales. Je n’ai pas souvenir d’avoir jeté un verre de whisky qui apposait la signature de McEwan. C’est chose faite.

Patrick 69%
Un whisky qui était peut-être bon à quelque part… Puis on a utilisé un mauvais fût, un mauvais bouchon ou autre… Nez : Ça commence par des fruits, du caramel, des noix… Puis une touche de vinaigre. Bouche : Pfff, du bois, des épices, des fruits et… Du vomi de bébé. Finale : Trop longue. Le vomi s’étire.

Martin 71%
Nez: Un grain acéré malhabile nous accueille, avec des vagues de fruits et de caramel. Un peu de vin au bout de l’expérience, mais rien de bien excitant. Bouche: Le grain acide, suivi de sucre et de fruits, touche de chêne pour ensuite qu’on se perde dans un torrent d’épices mal contrôlé. Finale: Longue, portée dur des notes de bois, de soufre, de cuivre, le tout qui se noie encore dans l’intensité des épices. Équilibre: Ce n’est pas très très bon. Je ne serai pas aussi peu dithyrambique que mes acolytes, mais je crois que le pas entre un whisky de Jim McEwan et le verre que je tiens à la main demeure une distance irréconciliable.

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