Jack Daniel’s Old Nº7 Brand

40% alc./vol.
Les whiskies du Tennessee ne sont pas des bourbons. La principale différence entre le whiskey du Tennessee et le bourbon est le fait que le whiskey est filtré au travers de 12 pieds de charbon d’érable, processus qui nécessite plusieurs jours à compléter, ce qui l’adoucit considérablement. Et ce petit « détail », fait en sorte qu’il est illégal d’appeler ce type de whiskey un « Bourbon ».

André 85%
Très liquide. Les fruits apparaissent peu à peu dès l’entrée en bouche. Fruits sauvages, sucre, miel et citron-agrumes en finale. Pas meilleur qu’un autre whisky. à mon avis, son nom et sa réputation sont surestimées. Pas désagréable mais loin d’être singulier ou particulier. Mais sans contredit, une excellente valeur sûre, facilement trouvable où que vous vous trouviez.

Patrick 85%
Au nez. épais, huileux, fumée, dense, sirop de mais. Au goût: Doux, gras, des notes de brûlé, toffee, toast, etc. En finale: Sucré, gras et toffee! Aussi une note fumée/brûlée qui s’étire! Un superbe whiskey trop souvent dénigré par les connaisseurs. Personnellement, j’en ai toujours une bouteille à la maison.

Martin 83%
On lève son verre pour faire surgir un coucher de soleil cuivré du Midwest américain. Nez: Le maïs sucré chapeaute une légère touche de vanille et de toffée à l’orange. Bien que je l’attribue à ce que je sais déjà de ce whisky, j’ai quand même une impression ténue de charbon de bois naturel de chez Costco. En général beaucoup plus timide que dans mes souvenirs de brosse d’adolescent. Bouche: D’une délicatesse paticulièrement étonnante. Le maïs syrupeux reste agréablement longtemps en bouche, balancé par une petite note aigre. Les gorgées suivantes apportent sur la table un soupçon d’anis étoilé. Finale: Wow. C’est définitivement ici que cette expression exerce un tour de sorcellerie. Un vent de fumée de hibachi déferle sur mes sinus. Exquis. En fermant les yeux je peux littéralement voir le procédé du comté de Lincoln. Ensuite surprise, les sucres reviennent. Pourtant plus les gorgées avancent, plus l’aigreur qui équilibrait le sirop prend de la place et me décourage de m’en servir un autre. Équilibre: Décidément plus qu’un shooter quand on s’y attarde. Le plus sous-estimé des whiskies. Oubliez donc vos beuveries de jeunesse, tout le monde a droit à une seconde chance…

RV 82.5%
Si j’avais grandi à Lynchburg, sûrement je ne jurerais que par celui-ci, mais ayant d’abord fait connaissance avec la richesse des scotches, je le trouve bien mais sans plus. Au nez, il s’agit de fumée mais autrement, un peu plus aigre et beaucoup plus créosotée que les single malt. L’arrivée est tout aussi aigre (un peu trop a mon goût) et la finale est très fumée quoique passagère, avec très peu d’aftertaste, mis à part le aigre qui remonte tranquillement. L’art y est mais ce n’est pas mon style.

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