45.2% alc./vol.
Fruit d’une maturation exclusive en port cask, édition de 28,000 bouteilles.
André 84%
La version sexy du HP Ice, on est dans la chaleur des arômes ici et non dans la froideur dépouillée du bourbon cask du Highland Park Ice. En ce sens, l’allusion des deux noms est parfaitement réussie. Mais ces 2 opus sont des versions tout aussi atypiques l’une de l’autre de l’habituel Highland Park tel qu’on le connait. Le nez est très goulu, soyeux et sexy, très rond et duveteux, les cerises fraiches, les prunes séchées, le chocolat noir, fruits rouges, sensation presque liquoreuse, étonnante… L’apport du port cask est notoire avec cette livraison de chocolat noir et de fruits rouges peut-être un peu trop forte d’ailleurs car on a l’impression de perdre en nuances et les saveurs se retrouvent pratiquement masquées par cet avalanche fruitée. La texture est hyper texturée, cela rappelle la confiture de framboise nuancé par quelques grains de poivre noir broyés et de cannelle moulue. Ce que ce whisky gagne en texture, il le perd en variété de saveurs. La finale est très douce, apaisante, fruitée avec une fine touche de fumée et de poivre. Pour l’expérience différente, un gros yes. De gros points pour la texture hallucinante, de gros points en moins pour la diversité des arômes et saveurs et le prix.
Patrick 80%
Ouch! Tellement sous les standards habituels d’Highland Park. Un whisky bien ordinaire, sans grand éclat. À acheter comme bibelot, pas pour boire. (Goûté à l’aveugle en comparaison avec le Magnus – d’une valeur de 50$!, celui-ci s’est révélé supérieur en tous points au Fire!) Nez : Chocolat, cerise, un peu de bois… Plutôt léger. Bouche : Épices du bois brûlé, cerises, caramel réchauffé. Très chaleureux, mais pas très savoureux. Finale : Un peu courte, un peu boisée.