48% alc./vol.
André 87%
Plus présent en alcool, peut-être même trop fort pour la douceur du Highland Park Traditionnel. Il faut le garder un bon 20 sec. en bouche afin de le sentir se libérer pleinement. Le miel apparait, avec une grande présence. Suivent ensuite le salé, le cuir-tabac, appuyé par la légère fumée. Moins de prestance que l’ancienne version, mais bien au-dessus de la plupart des single malts habituels. On est peut-être moins impressionnable après avoir été si bien habitué aux hauts standards de HP. On doit maintenant mesurer les Highland Park, non en les comparants avec les autres single malts mais plus avec chacune de ces versions. Le défi est maintenant tourné plus envers la distillerie elle-même qu’avec les distilleries « compétitrices ».
Patrick 90%
Fumée, bruyère, mais on recherche en vain l’exubérance de ses jeunes frères. Au goût, par contre, tout y est : un puissant sel, un peu de tourbe, un peu de bruyère et un agréable chocolat blanc qui évolue vers le xérès tout en douceur. Très bien équilibré, un beau crescendo de saveurs qui nous laisse dans un état contemplatif, exactement ce que l’on attend d’un scotch de cet âge.
Martin 93%
Nez: Doux parfum de bruyère et de timide boucane. Céréales, fruits rouges et chêne. Mielleux, tout en subtilité. Bouche: Miel, cuir, bruyère et épices. Solide solide solide. Explosion de saveurs. Finale: Bien relevée, elle nous soutient sur des notes de cuir, de bois et de miel. Équilibre: Un grand embouteillage, quand on peut se le payer. Occasions non-spéciales s’abstenir.
RV 87%
Tourbe, violette et ébène intense au nez, alors qu’en bouche, c’est le caramel brûlé qui sort de manière un peu anodine. Heureusement, ca se rattrape en finale alors que toutes les promesses du nez font surface, avec un fumé onctueux et un chocolat noir. La finale est toutefois plus courte que j’aurais pensé, et certainement plus que je l’aurai espéré.. Très beau scotch mais assez, trop loin du 30YO. Peut-être aurait-il mieux fitter cask strength.