40% alc./vol.
André 82%
Étonnant un Highland Park si fruité et tourbé, une tourbe florale et parfumée au miel de bruyère. En bouche, les oranges et les poires, le sel en acteur de soutien, le taux d’alcool est bien effacé pour moi et la texture en bouche en souffrira. L’apport de la vanille et des amandes est intéressant mais l’ensemble est trop doux. Finale mielleuse avec rappel maritime, touche de citron. Un whisky entre le 12 ans et le 15 ans actuel, à mi-chemin entre le cozy 12 ans et l’estival 15 ans. Mais pour 10$ de moins que l’édition phare de la distillerie de 12 ans, je n’hésite même pas une seconde. À souhaiter que Highland Park nous fasse pas le coup des no age statement tout comme Macallan.
Patrick 88%
Nez : Tourbe florale et mielleuse, le tout étant délicat et robuste à la fois. Bouche : Une belle tourbe fumée, mielleuse et florale. Pointe de citrons. Finale : Assez longue pour un 40%, fumée, épicée et avec une touche de poussière. Balance : Ne serait-ce de la finale un peu poussiéreuse, il s’agirait de l’un des meilleurs rapports qualité/prix sur le marché. L’ensemble demeure tout de même un excellent dram de tous les jours, le dram parfait à servir à la visite qui ne connait pas vraiment le whisky, mais à qui on veut servir quelque chose de différent sans se ruiner. Je recommande.
Martin 83%
Le verre affiche une pâleur digne d’un chardonnay plus que typique. Nez: Un fond timide d’agrumes et de miel est discernable, mais ce qui frappe le plus reste un vent de gras de fondue au fromage, de religieuse collée au fond du caquelon, bordé de notes de fumée et de gazon. Bouche: Douceur et équilibre emblématiques de la distillerie. Amalgame envoutant de céréales sucrées sirupeuses et de rayon de miel avec un fond de bruyère et de tourbe. Finale: On flotte doucement sur un franc et langoureux vent de tourbe citronnée et gazonnée. Équilibre: Une expression de départ pas assez solide à mon goût pour la renommée et l’héritage de Highland Park. Dans mon livre à moi, le 12 ans reste une base plus équilibrée, et pour dix dollars de plus avec un voyage en Ontario en moins, la question ne se pose même pas. Ça reste tout de même une belle occasion pour initier un néophyte aux scotchs des Orcades.