High West Son of Bourye

46% alc./vol.
Batch 8, bouteille 213. Créature étrange issue d’un Bourbon de 5 ans (75% maïs 20% seigle 5% orge non malté) et d’un RYE de 3 ans (95% seigle 5% orge malté).

André 87.5%
Définitivement le rye, enrobé de cire. Les éléments épicés mis entre parenthèse par les oranges et les jujubes aux fruits. Rien d’épique en bouche c’est même un peu discret et tout en sous-entendus, doux, avec beaucoup de sucre et des vanilles du bois. C’est une bataille de tranchée, au corps à corps , presque intime entre le bourbon et le rye et ça se sent, se goûte à tout les niveaux. Beaucoup de saveurs d’orange et de sucre jusqu’à la finale, toute paisible et en finesse. Un whisky innovateur, intriguant et inhabituel.

Patrick 86%
Sent le bourbon… Ou presque! On sent le whisky de maïs légèrement épicé, mais pas la cerise typique. Tout de même très agréable. En bouche, de belles épices de bourbon, du maïs, se terminant sur une finale un peu sèche. Simple et efficace.

Martin 77.5%
Nez: L’alcool prend énormément de place au début. Il faut donner la chance à cette expression de respirer et de s’ouvrir un peu. Elle nous récompense par la vanille du bourbon, lavande et savon avec une pointe de bubblegum. Bouche: Le maïs du bourbon frappe à la porte en premier, on ouvre et il nous présente ses amis vanille et petits fruits. Le seigle est excessivement timide, on lui offre un verre et il nous dit après huit fois qu’il veut juste de l’eau. Finale: Solide finale bourbonnée. Maker’s Mark en pleine gueule. Je dois lui reprocher par contre d’être aussi original que son nom. Équilibre: À souligner la présence sur l’étiquette de Jackalopes, une sorte de croisement mythique farfelu entre un lièvre et une antilope. Un animal dangereux selon les experts de la distillerie. Voyage au pays de l’étrange. Je ne serais pas surpris de me faire offrir un verre de ça dans le whisky room de David Lynch.

RV 84.5%
Lignes sobres, couleurs simples; l’esthétisme ne nécessite pas toujours la complexité. Tenant plus du bourbon que du rye, malgré tout le genièvre pur et très végétal se fait sentir. Un bon blend chaud et indéfini, autant en bouche qu’en finale il s’agit du même jeu: d’abord le bourbon poussiéreux, puis une étonnante transition au rye qui est très naturelle. Côté originalité on repassera mais ce whisky « 2 pour 1 » vaut le détour, si ce n’est que pour le construire et le déconstruire gustativement parlant.

0 réflexion au sujet de “High West Son of Bourye”

  1. Eli 81%
    Bourye, pour bourbon 5 ans et rye 3 ans. Lets Rock! Voilà du whiskey avec un E. Sans aucun doute. Plein de belle vanille comme un Maywest sans chocolat et avec plus de punch disons salade de fruits extra cerises. La finale est plus chardonnay , un petit pétillant agréable. Pas mauvais, mais pas extra. Personnellement, le rye faut vraiment qu’il soit bien équilibré comme certain whisky canadien, sinon…. ca risque de faire patate.

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