57.2% alc./vol.
Bottle 5030 of 5928. Maturation en refill European oak butts, cette édition est la parution la plus agée distribuée en version cask strength provenant de cette distillerie.
André 85%
Poires et pêches, oranges, fruits à chair, voluptueux et à l’approche un peu noble. Pas l’approche tape à l’oeil qu’on pourrait s’attendre. Certains amateurs ne jurent que par des whisky coup de poing, sur l’alcool décoiffant et la tourbe sans subtilité, mais on a autre chose ici, un travail de nuances et de tonalités olfactives. La bouche est juteuse; le jus de salade de fruits en canne, sirupeux au départ puis s’aiguisant par la suite avec les épices et le poivre. Salade de fruits, un brin de sherry, les poires, pomme-poire, vanille onctueuse puis grosse astringence un peu sèche du bois, ce qui débalance beaucoup l’histoire de saveurs qui étaient, jusqu’ici, très douces, presque féminines. Le bois est peut-être un peu trop présent en bouche, surtout en finale où, avec les notes de poivre, laissent une sensation bizarre qui tranche abruptement avec l’avalanche de fruits divers. Une expérience en queue de poisson, je pointe du doigt le choix du fût de chêne Européen.
Patrick 70%
Autant le Glenkinchie 12 ans est une valeur sûre que celui-ci est une catastrophe. Je n’ai jamais goûté un whisky aussi mauvais qui soit si dispendieux. À suggérer à quelqu’un que vous haïssez à vous en confesser. Nez: Baptême! Ça sent le vestiaire de hockey après les séries. Bouche : Le goût de vestiaire pas propre évolue sur une note sucrée et feuillue. Au mieux, on pourrait le qualifier de bizzare. Finale : Trop longue à mon goût.