47.6% alc./vol.
Dans un écrin de métal, cette brillante version limitée commémore un hiver écossais 2009-2010 particulièrement rude. Après des semaines de températures très basses, sous le poids de la neige, quatre toits des chais de Glenfiddich se sont effondrés. Pour rendre hommage au travail effectué par les artisans de la distillerie durant cette période difficile, le Malt Master Brian Kinsman a sélectionné un certain nombre de fûts de sherry Oloroso et de chêne américain âgés de 14 à 16 ans provenant des chais détruits pour créer une version qui tel le Phoenix renaît de ses glaces.
André 83%
Agrumes et prunes, jumelé d’orge maltée. Très frais et convivial. Bouche axée sur les fruits dont principalement le raisin et le jus en poudre avec un retour à saveur de Sprite. Finale camphrée qui rafraichissante avec une vague d’oranges et d’agrumes. J’appellerais plutôt cet embouteillage « Les oiseaux se cachent pour mourir… ». Mais la présentation du produit est vraiment très classy. Meilleur à regarder qu’à boire.
Patrick 88%
À ma surprise, il semble y avoir une touche de fumée, avec un caramel et un fruit mur plutôt agréable. En bouche, une approche épicée-sucrée très agréable, qui évolue vers le raisin caramélisé et qui disparaît en prenant tout son temps. Un très bon scotch, mais je ne peux que me laisser influencer par le fait que j’étais présent à Glenfiddich, coincé par la neige, en ce jour fatidique de janvier 2010.
RV 81%
Ce ne sont pas toutes les occasions qui sont bonnes. Et les constructeurs de warehouse doivent être bien payés en Écosse. Chardon et fleur de lys de marais mélangé à l’odeur de bière. Au fil des minutes, il a beau s’adoucir, il reste malgré tout un petit côté aigre agaçant au travers d’un bois plus franc, conclut par une finale ordinaire et moyenne. Somme tout, un vulgaire trip de marketing sans âme.
Eli 83%
Une odeur de petits raisins pas mûrs au nez. Peut-être le résultat des fûts d’Oloroso et de Bourbon utilisés. Assez fleural en bouche. La petite fleur mauve dans les prés l’été, celle que les abeilles préfèrent, entourée de trèfles. Il y aussi une touche sucrée qui est plus proche du miel que du sirop d’érable. Dans l’ensemble, l’équilibre est très bien. Je constate que le nom de cette édition associée à l’événement n’a aucun lien avec ce que le breuvage dégage. Il n’est pas froid ou frais. Il y a une certaine chaleur, fumée.