Glenfiddich 14 ans Rich Oak

40% alc./vol.
Neuf années d’un apprentissage exigeant auprès de David Stewart, son prédécesseur, auront permis à Brian Kinsman de devenir le 6ème maître de chais Glenfiddich. Et pour sa première création, il ose bouleverser le petit monde du whisky, en proposant un Single Malt fini en fûts de chêne neufs. Cette finition délicate en fûts de chêne neufs, américains et espagnols, est une première. Pourtant, Brian Kinsman a su préserver la légèreté et la richesse de nuances caractéristiques des Single Malts Glenfiddich.

André 91%
Wood finish au visuel et à l’olfactif…et en bouche. Fumée sucrée, raisins blancs, sucre de bois. En bouche, ce sont plus les zeste d’oranges et les fruits confits qui apparaissent avec ferveur. L’alcool est plus relevé en bouche, et on ne devinerait jamais qu’il est seulement embouteillé à 40% d’alcool, l’effet en bouche est plus soutenu qu’un single malt habituellement embouteillé à ce degré d’alcool. La finale est clean, sur des notes de sucre en cube et de bois. Ça sent la naïveté du whisky livré « tel quel », parce que le résultat donné après la maturation était plus qu’à la hauteur. À la différence des derniers embouteillages de Glenmorangie, où même si les notes présentées ici sont du même acabit et le résultat en bouche du même genre, celui-ci ne sent pas « l’arrangé » et le défini mais plus la naïveté du résultat inattendu tout en étant superbe.

Patrick 90%
Chêne et épices au nez. Définitivement boisé, il semble très bien porter son nom. En bouche, la texture est riche et huileuse, et le goût offre un agréable mélange d’épices, de cannelle et de cassonade, le tout marié par un chêne puissant et une touche de vanille. La finale s’étire agréablement longtemps, ce qui est une belle surprise. Le mélange est parfait, l’équilibre atteint, et il est idéal autant en mode « dégustation » qu’en mode « j’ai soif! », le tout pour un rapport qualité/prix qui devient de plus en plus rare! Me rappelle le whisky bu directement au fût, ce qui est plutôt rare, encore plus compte tenu de son taux d’alcool.

Martin 89.5%
Ambre riche et précieux comme un rayon de miel doré. Nez: Le fût de chêne saute au nez, suivi de malt grillé, de beurre fondu et de caramel. Légères épices, avec fruits et fumée de bois. Bouche: Texture assez riche et empreinte de chêne grillé. Douces épices, muscade, cannelle et poivre blanc, qui fondent en bouche comme du beurre. Caramel salé. Finale: Moyennement longue sur vanille, épices et miel. Équilibre: Une incroyable marche de plus sur le Glenfidich 12 ans, en plus à un prix qui ne ruinera pas beaucoup de gens. Un petit 3% d’alcool de plus les mecs?

RV 86%
Glenmorangie, n’est-ce pas? Au nez, c’est le bois et le miel, un peu vert dans les deux cas. L’arrivée se poursuit dans la même mode, alors que les deux opposants s’offrent des volées franches et sucrées. En finale, le bois remporte le point avec un goût de beam de pin fraîchement coupée. À la manière du regretté Artisan Cask mais en moins élégant, s’il avait été Glenmorangie il aurait probablement perdu quelque points au niveau de l’originalité, mais venant de Glenfiddich et à un prix comparable à l’infecte Special Reserve, il s’agit d’un choix beaucoup plus judicieux.

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