43% alc./vol.
Campbeltown, 1832. L’Écosse est connue non seulement pour son whisky, mais également pour ses fantômes ; la distillerie Glen Scotia en abriterait un dans ses murs : il s’agirait de celui d’un ancien propriétaire, Duncan McCallim, qui se suicida en 1930 en se jetant dans le loch après avoir perdu une importante somme d’argent. Fondée en 1832, la distillerie connut une existence paisible tout au long du XIXème siècle, mais la distillation fut interrompue en 1984 avant le rachat de Glen Scotia par Gibson International, un groupe de distillateurs canadien. Après une nouvelle mise en sommeil, la distillerie reprit ses activités en 1996 sous la houlette de Loch Lomond Distillery Co. Ltd. qui modernisa l’appareil de production ; les bâtiments ont néanmoins su garder un petit air victorien, la salle de distillation passant même pour être d’origine. Un atelier de tonnellerie est toujours présent à Glen Scotia comme l’attestent les outils présentés en exposition aux visiteurs.
André 82%
Vanille française, crème soda dégazéifié, sucre. Bouche trop liquide, légèrement aqueuse. En bouche, il affiche trop de retenue et ne sait pas se relever, surtout en finale où il s’effondre littéralement sur lui-même dans de fades notes herbeuses aux accents maritimes timidement salées .
RV 84%
Whisky déjeuner aux allures de céréales à couleurs pas très naturelles. Le nez au style Balvenie, de grain mielleux et de crème soda fait que je ne m’attend pas à être challengé par la bouche. Celle-ci se décline de manière limpide, très fruité et sucré, à quelque part entre le Mekong et le Balvenie. Enfin, la finale poussiéreuse et sucrée termine l’expérience de manière représentative de l’ensemble.
Patrick 85%
Légère tourbe sale, adoucit par le miel et les grains. En bouche, l’arrivée est onctueuse, fumée et légèrement tourbée. La finale, d’une longueur moyenne, est marquée par la fumée et une touche de poussière. Toutefois, il gagnerait à avoir été embouteillé à un taux d’alcool plus élevé. Une belle trouvaille, d’une distillerie qui gagnerait à être connue, ce qui lui donnerait peut être le courage de créer une version plus virile de ses scotchs.