48% alc./vol.
Première expression de la nouvelle gamme de Glen Garioch, « 1797, Founder’s Reserve » rend hommage aux frères Manson, pères fondateurs de la distillerie. Mise en bouteille à 48% sans filtrage à froid ni coloration, cette édition révéle l’influence du vieillissement en fût de chêne blanc américain.
André 84%
Une version boostée à l’adrénaline à laquelle on a insufflé un % d’alcool supplémentaire. Fruité (dans le style des bourbons) avec une texture un peu cireuse. L’effet du chêne (neuf ?) est bien présent, un bon mélange d’épices et de vanille, de pomme-poire, de caramel Écossais. La bouche est plus ferme et l’alcool fais bien sentir sa présence. Oranges et un léger brûlé menant sur la finale sèche à saveur de gingembre et de poivre noir. Un Glen Garioch avec plus de ferveur et un p’tit côté baveux pas désagréable. La douceur fruitée des anciennes versions me manquera. Je crois aussi qu’un taux d’alcool un peu plus bas aurait aidé à l’ensemble, déjà très sec en bouche malgré les sucres de la vanille et son côté fruité.
Patrick 88%
Céréales mouillées et légèrement fruitées. Au goût, malt sucré avec touche fruitée. Finalement non, pas une touche, un plein bol! Soupçon d’épices. Finale intéressante, qui s’étire dans les épices rappelant le bourbon. A mi-chemin entre simple et complexe, une belle surprise!
Martin 88%
Or pâle et orange du désert. Nez: Légère vague d’alcool sucré qui cède rapidement la place à un beau mélange de cire d’abeille, d’orge, de fleurs et de citron. Pointe de vanille et d’herbe en arrière-plan. Bouche: Sa texture assez neutre lui coûte quelques points, mais qui se rattrapent bien avec un taux d’alcool qui ne se cache pas du tout. Malt, vanille, miel et épices dansent pour nous exciter les papilles. Clou de girofle et muscade. Finale: D’une belle durée et d’une agréable chaleur épicée, elle garde les meilleurs aspects de cette expression. Équilibre: Pour un No-Age Statement d’entrée de gamme, je dois avouer qu’il ne laissera personne indifférent.
RV 83%
General Electric: tout le monde peut en avoir sans le savoir, et rares sont ses fans mais aussi ceux qu’elle peut décevoir. Pin et pain, le comptoir en bois bon marché de la boulangerie de Jura, moins en tourbe mais plus en sucre. Arrivée plus fidele mais développement sur le bonbon a la menthe verte, poussant presque sur le dentifrice. En finale, petit éclair de caramel a la sauce malt japonais, avant de mourir sur la menthe et le pin. Pas très rock, du populaire qui s’écoute bien sans nécessairement s’acheter.
Eli 88%
Au nez, j’ai un souvenir d’agrumes, plus près de l’orange que du citron. Dans le goût, je perçois le café latté. De type gâteau Opéra laissé sur le comptoir. Je le sens tout de suite parce que je n’aime pas le café et ses dérivés. Mais ce n’est pas une odeur authentique. Elle est fabriquée, perceptible encore sur la finale, avec de la vanille. On sent une touche de noix – chaude, piquante. Comme un fudge aux piments. J’ai ajouté 1 goutte d’eau, petite pause et bonsoir l’arôme du caramel ! Puis, passez votre langue sur vos dents. La crème caramel y est. Plus aux noisettes. L’ensemble m’a surprise.