46.2% alc./vol.
The Gauldrons qui signifie littéralement « baie des tempêtes » est un whisky provenant de Campbeltown. Il vient enrichir la gamme Remarkable Regional Malt de Douglas Laing, qui comprend déjà Big Peat d’Islay, l’épicurien des Lowlands, Rock Oyster des îles du pays, Scallywag du Speyside et Timorous Beastie des Highlands. Son nom est une référence aux « criques sablonneuses » de Campbeltown.
André 81%
Céréales séchées saupoudrées de sucre blanc et nappées de crème Anglaise, miel, zeste de citron, une touche de sel de mer, ensemble qui rappelle le virgin oak, fleurs blanches nageant dans une mer d’herbe verte, oranges. Avec cet amalgame de saveurs, difficile d’y attribuer Campbeltown comme région (pour ce que les régions valent encore dans l’univers du whisky Écossais). La bouche est diluée et très liquide; citron, sel de mer, miel. Douce tourbe terreuse en background mélangée de céréales séchées, de vanille et de caramel. Malgré la tourbe, le whisky demeure dans l’ensemble sucré. Fianle de tourbe légèerement salée, de caramel salé, citron et miel.
Patrick 77%
Je comprends pourquoi Douglas Laing est si discret avec ce scotch. Alors que la plupart de leur autres blended malts sont magistraux, celui-ci m’a définitivement laissé sur ma faim. Un mauvais achat. Nez : Parfum de jeunes céréales qui trempent dans l’eau de mer depuis trop longtemps. Le tout avec une touche florale et d’agrumes. Bouche : Du sel, de l’orge sucré, du miel, de la vanille, des mêlons et du bois mouillé. Un discrète note de fumée de tourbé tente sans succès de relever le tout. Finale : Courte, salée et boisée. | 2eme évaluation (2023): 87% De loin supérieur au Gauldrons que j’avais acheté il y a trois ans, celui-ci répondant tout-à-fait à mes attentes. Nez : Nez légèrement maritime, avec une pointe de fumée des agrumes et des fleurs. Bouche : Une bonne grosse dose de sel, de la fumée, du chêne craquant, du miel et quelques chaleureuses épices à steak. Finale: D’une belle longueur, salée et fumée.
Martin 80%
Nez: Sucre en poudre, miel et citron salé, avec une touche de craie minérale et de bois sec qui s’infiltre. Quelques oranges, un peu de crème, un peu d’herbe. L’ensemble est disons un peu décousu, même si la diversité des arômes me charme un peu. Bouche: Peu de texture, peu d’épices, mais bien du sucre gratuit. Glaçage, miel, vanille et melon. Finale: Ici les épices poivrées parviennent à percer un peu, surfant sur une planche de chêne un peu dénaturée. Un brin de tourbe tente de sauver la face de ce chaos involontaire, mais n’y parvient pas tout-à-fait. Équilibre: Douglas Laing a habitude de nous présenter de bons blends représentatifs des différentes régions de l’Écosse. Mais là où leurs embouteillages entre autres du Speyside et des Orkneys nous séduisent, le streak est brisé avec Campbeltown.