46% alc./vol.
Ce Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts des distilleries Bowmore et Highland Park. La gamme Double Barrel a été lancée par les frères Laing en août dernier. Issue de la technique du « vatting », c’est-à-dire de l’assemblage de fûts, Fred et Stewart Laing ont sélectionné pour chacune des mises en bouteille des distilleries iconiques : Laphroaig et Macallan, Bowmore et Highland Park. Comme son nom l’indique, Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts de deux distilleries.
André 94%
When Orkney meet Islay. Un Tango langoureux, passionné et un brin animal où la douce tourbe d’Islay et le miel de bruyère des îles Orkney mènent le bal chacun leur tour. Suave et amoureux en bouche, agrumes – principalement les oranges – et la vanille très crémeuse accompagnée d’un soupçon de sel marin. La bouche est extraordinaire et les vagues successives des éléments distinctifs d’Islay (sel, douce tourbe) et les traits distinctifs de Highland Park (miel de bruyère, chocolat) prennent le relais chacun leur tour, comme un ballet de vagues interminable. La finale est incroyablement longue, ce qui accroit la surprise car jamais on aurait pensé qu’une concoction aussi douce pouvait garder une si longue persistance en bouche. Léger retour sur la poussière de pierre salé en rétro-olfaction que le miel et la vanille réussit toujours à adoucir. Une vraie petite perle créée du meilleur des deux mondes. Le « bad boy » a finalement rencontré sa « girl next door ».
RV 84.5%
Boxe avec 2 pugilistes de talent semblable, simplement un qui est 2 fois plus pesant que l’autre. Olfactivement, plein de bon Bowmore bien salé mais aussi avec la cendre du Laphroaig, et un fond d’herbe de bord de rivière. En bouche, c’est la puissance du Bowmore qui domine toujours au-dessus d’une faible dose de chocolat. Peu de développement en bouche avant une offensive du HP rapidement écrasée par le trop fort Bowmore. Le combat se termine en KO dans une finale toute juste assez longue mais aussi peu goûteuse. Drôle de match.
Patrick 80%
Woooooo! Ok, un mélange peu orthodoxe de tourbe, fleurs, fruits, cendre et herbes. Je suis un peu débalancé par le nez… En bouche, la tourbe prends le dessus, tout en laissant en arrière plan des notes florales, cendreuses et vanillées plutôt étranges. La finale s’étire longuement sur une tourbe bizarre. Globalement, l’équilibre est… étrange? Définitivement un mélange que je fantasmais de voir. Mais, comme bien des fantasmes, il est souvent mieux de les confiner à notre imagination.