48.9% alc./vol.
André 93%
Très fumé, style suie de cheminée pas ramonée jusqu’au printemps et odeurs maritime, notes de poisons salés, d’agrumes. Ça ressemble à un mélange de Caol Ila et de Laphroaig. Bouche de fruits fumés, d’agrumes et de suie, sel de mer. La tourbe est crasseuse et huileuse, mais la texture douce, crémeuse et soyeuse. Finale très longue, sans brusquerie, balancée par une texture crémeuse même si les arômes sont masculins et affirmés. Un whisky sans ambigüité mais avec beaucoup de nuances et de charmes. J’aime mieux que l’édition régulière. Une belle façon de célébrer en beauté le 10eme anniversaire de l’édition phare.
Patrick 86%
Nez: Ok, pas de surprise! Tourbe, tourbe et fumée! Bouche : Tourbe intense, fumée puissante et superbe mélange d’épices. La sensation, très huileuse, donne l’impression assez d’être vieux. Finale : Compte tenu de l’intensité de l’arrivée en bouche, elle semble un peu courte… Mais disons simplement qu’elle manque un peu d’intensité. Balance : Quand on aime la tourbe, on ne peut qu’aimer ce whisky. Si on aime la complexité, on est mieux d’aller voir ailleurs!
Martin 91%
Teint excessivement pâle, quasiment blanc. On dirait qu’il a vu le monstre sur la bouteille. Nez: Belle tourbe relativement douce dès le départ, tel qu’annoncé par la bête sur l’emballage. Une fois ce rideau levé, une cascade de beurre de pommes, de bacon fumé et de vanille est invitée à la boum. Un petit côté minéral vient boucler le tout. Bouche: Mielleux aussitôt arrivé en bouche, avec pommes et épices, poivre et vanille, le tout ficelé par une tourbe pas trop envahissante. Toffée croquant sur le pont vers la finale. Finale: Longue et agréable, entrelacée de tourbe et de chocolat épicé. Plus tourbé qu’en bouche. Équilibre: Une nette plus-value sur l’édition originale. Un vrai monstre de tourbe, mais plutôt doux et sournois. Un peated pour l’été, un apéro torqué pendant qu’on prépare un bon vieux barbecue aux briquettes.