Penderyn Single Cask Bourbon Matured

63.2% alc./vol
Fût #B227, bouteille 6 de 238.

André 77%
Wine guns, ananas, agrumes, presque des notes de Sauternes, poires sautées en poêle, pommes, bananes, vanille et miel. Le nez me rappelle le Teeling 21 ans sur certaines saveurs. En bouche, c’est très différent ; très épicé et porté sur le chêne sec, poivré avec excès, on dirait que les saveurs ont un peu tourné et cela semble provenir du fût. L’alcool est bien ressenti, puissant, épicé et poivré même s’il laisse passablement de place aux saveurs plus douces (miel, vanille, vin de Sauternes) puis la tarte aux pommes, une coulée de caramel chaud. La finale est poivrée et fortement relevé par les épices et l’alcool. Pas impressionné encore une fois, pour le prix demandé c’est la déception finale jusqu’à la caisse.

Patrick 84%
De loin supérieur à tous les Penderyn que j’aie jamais goûté, ce qui en fait donc un whisky « moyen ». A plus de 700$ la bouteille, on parle donc de vol du siècle (ou de « typo » du siècle, genre qu’à 70$, ça serait raisonnable). Comment identifier un con? Simple, il a acheté l’un de ces bouteilles. Nez : Parfum très sucré et fruité. En fait, on jurerait avoir affaire à du calvados! Bouche : Douce, fruitée, avec des pommes jaunes bien mûres et sucrées. Le tout est complété par une touche d’orge les épices du chêne. L’ensemble me paraît assez jeune, ma rappelant un new make de maïs. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, fruitée et légèrement épicée.

Penderyn Legend

41% alc./vol.

André 75%
Comme bien d’autres évaluateurs dont mon vis-à-vis Patrick, je suis d’avis que ce whisky ne passera pas à l’histoire, mais pour ma part, je serai moins dithyrambique que mes congénères et avouerai que cette édition m’a agréablement surpris. Il est vrai que mes critiques précédentes partaient de loin et n’étaient pas très positives… alors voici : Il faut un peu de patience et laisser le whisky respirer un bon 10 minutes avant de pouvoir sizer un peu plus. Le nez est crémeux et doux et bien vanillé, les pastilles au miel, purée de bananes. Un nez que l’on pourrait presque confondre avec certains whiskies Irlandais, léger et épuré. Belles notes de fruits rouges et de pastilles au miel en bouche, mais le canevas de texture est beaucoup trop fluide et générique mais l’ensemble à une certaine homogénéité sans verser dans l’unique et le singulier. La finale est légèrement épicée et poivrée et livre une ambivalence entre les épices et le sucré-mielleux intéressante. Bon, rien pour ébranler la planète whisky mais qui sait, il sera peut-être le meilleur whisky au monde de Murray l’an prochain !

Patrick 85%
(review 2) OMG. Quelle surprise! Complètement différent du souvenir que je gardais de ma première expérience avec ce whisky! C’est vraiment très bon, j’aime! Nez : Pommes fraîches, crème au fudge et raisins secs subtils. Bouche : D’une belle douceur, avec fruits frais, épices, raisins secs et une touche de sucre chaleureux. Finale : D’une longueur moyenne, avec des fruits mûrs et une note boisée.
Patrick 65%
Bon… Une fois de plus, Penderyn nous confirme que leur whisky est mauvais. Erk. Vomir. Nez : Sent mauvais, les pieds sales en fait, avec une touche de pommes vertes. Bouche : Goûte le jus de pied sucré et fruité. Finale : S’étire sur une belle note sucrée et fruitée moins désagréable que le reste.

Martin 79%
Translucide à faire peur. Nez: Bonbons aux pêches, bois de chêne, gaufre sucrée, infime vague de mélasse, jeune whisky. Bouche: Mélasse brûlée, pomme, pêche ou nectarine. Alcool et épices sont au rendez-vous. petit arrière-goût métallique. Finale: Très aqueuse, elle part très vite et ne laisse derrière elle que des mauvais souvenirs. Équilibre: Pas extra, on est déjà mieux que le Aur Cymru, mais jamais je ne m’en achèterais une bouteille perso. Pour ce qui est de son côté légendaire, on repassera.

Penderyn Aur Cymru (Sept 2006)

46% alc./vol.
La Penderyn Distillery se trouve dans le pittoresque village de Penderyn dans le sud de la splendeur des paysages du Brecon Beacons National Park. La zone se compose de spectaculaires paysages de montagne, de landes et de vallées ouvertes contenant des torrents rapides, les rivières et les cascades. La célèbre et populaire Scwyd – An – Eira cascade se trouve à proximité de la distillerie. La majorité de la distillation du whisky Penderyn se fait en ex-fûts de bourbon Jack Daniel et Evan Williams , et a terminé dans de rares Madeira barrels pour donner une saveur unique et le caractère distinctif du Penderyn Single Malt Welsh Whisky. Un certain nombre d’autres bois, tels que les fûts de sherry, sont également utilisés pour la maturation, afin de fournir une variété de spécialisation de whiskies en « édition limitée » sortant de temps à autre. Le whisky Penderyn est le seul single malt produit au Pays de Galles. Celui-ci était le premier whisky à être fabriqué au à cet endroit depuis un siècle quand les ventes ont commencé en 2004. Ce single malt est non filtré à froid, vieilli en fûts de bourbon a été affiné dans des fûts ayant contenu du madère.

André 72%
Ne sent pas bon. Bobettes marquées. Jus de bas après une journée d’entraînement. Pâte d’amande, poires. Bois sec et végétal. Pour résumer le tout facilement, je ne l’aime pas.

RV 74%
Sent la #### et les bas… Sent aussi le ###. Herbes séchées.

Patrick 1%
À quoi bon le décrire. Simplement mauvais. Infect. Imbuvable. Répugnant. Dégoûtant. Abject. Ignoble. Repoussant. Pestilentiel. Fétide (oui oui oui!). Putride. Puant. Nauséabond. Malodorant. Horrible. Exécrable. Épouvantable. Abominable. Détestable. Déplaisant. Désastreux. Catastrophique. Minable. Bref, immonde.

Martin 70%
On se prépare à la dégustation en y découvrant une robe d’un or profond un peu bruni. On y distingue des particules en suspension, signe d’un whisky non filtré à froid.. Nez: Attaque de fruits tropicaux au départ, mais qui s’efface vite pour faire place à un côté qui me fait chercher mes mots… Sueur de poche, quelqu’un? Ah? Au deuxième nez je découvre une note d’amandes. Non, au troisième nez je me tape définitivement de la poche. Bouche: Fade. Herbes séchées et épices. Je cherche les fruits du nez mais sans succès. Manque de caractère ou trop mauvais caractère? Cérumen du prince Charles. Finale: Herbeuse et forte. Rares sont les cas où je souhaiterais une finale moins longue et ardue. Équilibre: Ne vous faites pas avoir, c’est beaucoup trop cher payé pour un malt de seconde zone. Peut-être les millésimes subséquents seront meilleurs?

Penderyn Peated

46% alc./vol.

André 83%
Tourbe assez fine jumelée d’agrumes, d’orange et de citron. Assez présent en bouche, texture surprenante avec notes maritimes et tourbées. Bonne finale avec retour prononcé d’oranges. Enfin cette distillerie réussit à m’étonner un peu.

RV 87%
Quand une note de 87% en vaut presque 90%. Pas désagréable avec ses effluves chimiques à la Mackmyra et son petit fond de tourbe. Le freak show se poursuit avec la craie, encore une fois étrangement agréable, la pierre à savon, les lilas et les violettes. Enfin, le très bon aftertaste de poussière de béton et de bleuets sont finalement une belle preuve que les whiskies méritent de sortir de la cave de cette distillerie. Et de celle de mon classement.

Patrick 85%
Nez légèrement tourbé… Une belle tourbe riche, mais pas agressive. En bouche, la tourbe grandit tranquillement, mais spectaculairement pour exploser vers la finale. Un petit côté herbeux, sucré et une touche de bacon viennent compléter le tout pour lui donner un semblant de complexité, dont il n’a pas vraiment besoin de toute façon. Une belle surprise provenant de cette distillerie dont je me méfiais comme la peste. Toutefois, compte tenu de son coût prohibitif, on ne peut parler encore de réconciliation.

Penderyn Sherrywood

46% alc./vol.

André 74%
Plus fruité, style sweet candies mais le sherry en tant que tel est assez effacé au nez. Backgroud de fruits macérés. Très sucré en bouche, pommes vertes et caramel. mais ensemble assez rectiligne. S’améliore en finale mais l’ensemble est globalement anodin.

Patrick 71%
Le nez, marqué par le xérès, est beaucoup plus agréable que ses congénères. En bouche, une arrivée métallique nous confirme toutefois qu’il s’agit toujours de la même distillerie. Non mais, c’est quoi l’idée? La finale offre heureusement une belle chaleur, mais n’est pas vraiment plus agréable que l’ensemble, compte tenu des légers parfums de pourriture qui s’en dégagent. Ok, c’est décidé, je n’aime pas les produits (je n’ose les appeler whiskys) de cette distillerie. A moins que ca soit simplement une gestion de fûts de pee-wees.

RV 71%
Un whisky à qui l’on aimerait crier C’est quoi ton problème? Tout d’abord au nez, de foin pourri et plastifié. L’arrivée est encore pire, on sent que les champignons ont fait leur travail dans le foin. La finale aux accents industriellement chimique livre aussi du fruits. Heureusement, un autre échec, celui du manque d’aftertaste, est salvateur dans le cas présent. Il y a quand même moyen d’être mauvaisement original

Penderyn Aur Cymru Madeira Cask Finish

46% alc./vol.
Ce Single malt Penderyn ‘Aur Cymru’ non filtré à froid, vieilli en fûts de Bourbon, a été affiné dans des fûts ayant contenu du Madère.

André 73%
Un mauvais whisky, même affublé de beaux attraits sous le couvert de l’affinage en fût de madère, demeurera toujours un mauvais whisky. Ça sent le pas clean, un côté d’herbe pourrie qui s’améliore peut-être en bouche mais il n’en faut pas gros quand on part de si bas. J’ai rarement autant souhaité une finale.

RV 73%
À ceux qui pense qu’évaluer des whiskies est toujours agréable… Avec l’équivalent olfactif d’un whisky transparent, ou du sucre, beaucoup de sucre s’est dissout. L’arrivée est toute aussi claire au long développement, malheureusement pour être piétiné par des vieux bas trempés dans le Lestoil et le jus de raisin rance qui s’éteint pas assez rapidement en finale.

Patrick 70%
Bon, ca confirme ce que j’avais pensé la première fois : du jus de bas sucré et caramélisé! En bouche, une avalanche de fruits frais est gâchée par un goût métallique et les fameux jus de bas. La finale, offrant un mélange de fruits caramélisés, est plutôt agréable. Pffff. Je me demandais si j’avais acheté une mauvaise bouteille la première fois, j’ai maintenant ma réponse.