Balcones True Blue

62.1% alc./vol.
Batch 7811-8, distillé le 9 décembre 2011.

André 88.5%
La belle blonde aux cheveux couleur maïs, vêtue d’un jeans élimé qui te donne la volée de cul de ta vie. Nez de maïs très sucré, un twist de beurre froid et de miel, un peu bizarre d’ailleurs. Feeling de craie en arrivée, puis une ride de taureau mécanique, sauvage en alcool… ça déménage solide mais livré de façon bien balancée. Si vous osez le garder en bouche…ouch, c’est lourd et alcoolisé, très edgy et l’alcool est très bien senti. Le maïs tient toujours la bride mais ça rue dans les brancards. Finale sous le signe des céréales Sugar Crisp, du maïs sucré, des raisins, très long en bouche. J’aime, sans pour autant vouloir en faire un whisky de tout les jours.

RV 88%
La petite de Balcones s’est mise à l’entraînement de boxe, vise le nez, mais se mets tout de même du parfum après le gym. Nez très changeant, d’abord parfum agréable à base de vanille puis du grain, le maïs mais pas celui du géant vert. En bouche, elle s’active, se réchauffe, ses mouvements sont fluides et liquoreux à la fois, puis il y a une explosion de grain et de feuille, qui meurt lentement en finale. Cette version s’éloigne encore plus des autres whiskeys, or juste le nez vaut le détour.

Angel’s Envy

43.3% alc./vol.
Kentucky straight bourbon whiskey affiné en barriques de porto.

André 82%
Salade de fruits, oranges, sous une étoffe très soyeuse au nez. C’est un bourbon ça ??? En respirant, oui, peut-être… avec ses arômes distinctifs de fruits sauvages rouges et cette typique touche d’épices. Ça ressemble à ces feuilles de pâte de fruits que l’on achète et que les enfants roulent pour manger. En bouche, c’est plus ambivalent avec une tendance vers le bourbon (les fruits rouges et les épices) et une texture quelque peu cireuse en finale de bouche. La finale confirme le statut de bourbon, affublé d’un voile orangé et de fruits épicés.

RV 81%
La corne d’abondance se réduit à ce point à mesure qu’on s’y enfonce? À l’image de la bouteille, beaucoup de personnalité, avec un fond de Glen Garioch, de miel, de trèfle et de lilas, mais déjà à l’olfactif on peut se douter que le caramel va pousser trop fort la note. En bouche, d’abord le sirop caramélisé, puis le fût, et enfin le bourbon standard qui domine jusqu’en finale où du blé remonte. Pas vraiment impressionné par ce qui semble du Knob Creek au blé.

Patrick 79%
Nez très léger de bourbon, épices et chêne, avec touche de fruits. En bouche, gros chêne brûlé, épices et jus de fruit. La finale est épicée avec une touche de sucre. Le porto n’est définitivement pas un plus. L’ensemble manque d’équilibre.

Bulleit 95 Rye Small Batch

45% alc./vol.

André 74%
Dès qu’il est versé dans le verre; chips au pickles et aneth… En respirant, il change très rapidement pour se stabiliser et se rapprocher de ce que devrait être un rye whisky. Les céréales, les arômes de fruits et d’épices, principalement la cannelle et les sucres très importants. En bouche, il est sec comme de la craie, bien épicé aussi, une touche de menthol, mais n’affiche pas grande distinction et est très peu évolutif. Les céréales de seigle prédominent en finale, jumelées aux épices qui aident celle-ci à s’étirer plus longtemps, ce qui n’est pas nécessairement une bonne chose.

Patrick 78%
Tellement sucré et fruité qu’il m’écœure un peu. Définitivement pas dans mes goûts. Nez : Parfum sucré et épicé, avec une touche de réglisse rouge, de vanille et de chêne. Bouche : Épices à et réglisse rouge. Aussi chêne et vanille. Globalement très sucré, à la limite du whisky avec une infusion de jus de fruits chimiques. Finale : Relativement courte et sèche.

Martin 90%
Nez: Ça commence vachement bien. Cannelle, muscade. Seigle, seigle, seigle. un tout petit peu de vanille se cache derriere le tout. Si vous affectionnez les rye en général, vous resterez longtemps le nez collé dans ce verre. Bouche: L’entrée en bouche est particulièrement douce, pour ensuite se métamorphoser en épices d’une force très affirmée. Une petit bout de toast de seigle avec fruits et épices. Finale: S’épuise trop rapidement. Pourtant le départ était si prometteur. Après chaque gorgée j’oublie que c’est un whisky. Équilibre: Bien que formidable au départ, l’equilibre souffre de par sa courte et presque insipide finale. Mais c’est en prenant un autre qu’on oublie rapidement ce défaut. Comme le dit le bon vieux proverbe russe: “La vérité est au fond du verre”.

RV 68%
À quelque part entre une expérience canadien dégénérée et un rye avec un penchant gin. Le nez est donc rempli de genièvre, un très mauvais départ à mon avis. En bouche, même chose, accompagné de menthe, alors on espère quelque chose de potable pour la finale. Qui n’est point meilleur, alors que l’aftertaste est un peu plus abordable avec du grain aigre. À l’aveugle, un Canadian Club Green Stag disons.

Woodford Reserve Master’s Collection Aged Cask Rye

46.2% alc./vol.

André 86.5%
L’alcool est très présent dès l’entrée en scène, balancé par les odeurs de citron assez persistantes, mais on est apte à détecter la différence de l’apport dû à l’utilisation de fût de second remplissage… la vanille et le miel et les épices relégués en arrière-plan laissant libre court au citron qui s’en donne joyeusement la peine, les petits fruits rouges ne sont aussi pas bien loin. Saveurs de bananes frites également et le coconut aussi. C’est plus posé et délicat, spécialement la finale qui en souffre d’ailleurs un peu. La place est donc libérée pour les épices qui finissent par sortir de leur tanière. J’apprécies la balance des éléments du aged cask et la combinaison ordonnée composant l’ensemble.

RV 85.5%
Démonstration gustative de l’expression “grain forward”. Sans avoir la recette, sous le rye, je parierais que ce whisky contient une bonne partie de maïs, car au nez j’y trouve du popcorn au caramel. L’arrivée aigre du seigle vient ensuite contrebalancer le caramel qui disparaït sous le bois. Finale à saveur de grains, plus proche du silo que de la forêt. Intéressant mais comme son frère d’emballage, c’est dans la comparaison que ce whisky y trouve son comble.

Martin 82%
Nez: Beaucoup plus délicat que le New Cask. Le seigle et la vanille s’effacent prestement derrière un mur de citron avec un peu d’herbe et de fleurs à son pied. Bouche: Doux et discret, les céréales sont sur scène. De temps à autre le caramel et la vanille font des caméos. Finale: Épicée et marquée par le grain, mais trop courte et pas assez affirmée. On dirait que la première vie du fût a vampirisé l’âme du bois, pourtant on s’attendrait au contraire. Équilibre: J’aurais donné peut-être 19 ici, mais le concept de duo me fait flancher et donner un point bonus. En goûtant successivement l’un et l’autre, l’autre et l’un, un joyeux ballet s’installe, j’ai l’impression que ma bouche devient le fût, les saveurs et arômes s’échangent et se fusionnent. Séparés, ces whiskies auraient possiblement récolté un peu moins de points, mais c’est vraiment lors de leur comparaison qu’ils prennent vie. Pour dire comme John Morris, lieutenant de l’équipe canadienne de curling à Vancouver 2010: “Un torchon trouve toujours sa guenille”.

Woodford Reserve Master’s Collection New Cask Rye

46.2% alc./vol.

André 84%
Nez puissant et musclé d’épices, de miel, de cannelle et de vanille auquel s’ajoute les petits fruits sauvages. Outre la différence de couleur entre les deux embouteillages, le nez est la confirmation directe de l’expérience, ce même nez qui est par contre rapide à s’assagir, accentuant par la même occasion la force de son arrivée en bouche, les épices et la cannelle explosant littéralement à la première gorgée. Le crescendo textural au départ très lisse gagne en robustesse à tout les niveaux et la conjonction des épices et du seigle aiguise le tout très fortement. Ceci affecte aussi la finale qui s’étire longuement sous l’égide des épices et des fruits sauvages me rappelant la saveur des bonbons jujubes.

RV 84%
Preuve gustative que “baril + expérience” n’égale pas un whisky plus goûteux. Contrairement au baril âgé, je retrouve le Woodford Reserve un peu plus standard, crémeux autant au nez qu’à la bouche, avec un mélange de yogourt dulce de leche et de bois. Avec une belle profondeur de bois de cyprès, me rappelle un peu le seasoned oak mais avec le mordant du seigle. Toutefois l’expérience manque un peu de sucre en finale. Un bon whisky mais c’est beaucoup l’expérience que le goût qui sera retenu.

Martin 83.5%
Nez: Seigle grillé et vanille tout de go. On sent immédiatement le 100% rye et le fût de chêne neuf. Je m’excite rapidement, ça me rappelle un peu le tout récent Alberta Premium Dark Horse. Par la suite débarquent les épices, qui deviennent cannelle et rayon de miel qui deviennent à leur tour petits fruits séchés. Bouche: Débute avec une vague franche de vanille rapidement déclassée par un uppercut d’épices pour finir en caramel de type lait Eagle Brand cuit. Ouf, ça m’épuise… Finale: Seigle all the way souligné par le chêne et les épices. Le tout chapeauté par un souffle de pumpernickel traditionnel allemand, considérablement plus subtil que tout le reste de l’expérience. Équilibre: Belle parabole. Nez prometteur, pétards à mèche en bouche, atterrissage en douceur à la finale. Loin de Felix Baumgartner mais quand même…

Dry Fly Washington Wheat Whiskey

40% alc./vol.
Fait à 100% de blé.

André 80.5%
Compote de fruits et yaourt à la vanille, zeste d’orange. Très léger et approchable, à la limite féminin. Les wheat whiskies ont cette propriété d’être d’une douceur tellement réconfortante, c’est comme un « home sweet home » version whisky. En bouche il présente par contre un peu trop d’ambivalence et malgré ce panier de fruits et de vanille au miel, il ne trouve pas la réponse au moyen de se départir d’un fond de bouche un peu rêche désagréable. Dans l’ensemble, le nez est le meilleur partie de l’expérience qu’on aura à déguster ce whisky… ce whisky un peu trop « bof » !

RV 87%
En bordure du sentier en dehors des sentiers battus. D’emblée : ce whiskey mérite vraiment de respirer, pour découvrir du beau sucré, du beau sirop, de la citrouille et même du gruau. Se présente doucement sur les papilles, avec la cendre bizarre du Bernheim. La finale est toutefois teintée de levure et d’herbes étranges. Un buffet de pain aux herbes pour le moins audacieux et un novateur whiskey de blé de bon goût.

Patrick 81%
Parfum de souffre et de paille. Mouin. En bouche, céréales sucrées typiques du blé. La finale est courte et sucrée. Très léger, facile à boire, facile à oublier.

Martin 79%
Nez: Vanille et baies séchées nous prennent d’assaut. Une fois qu’il a respiré, il s’ouvre sur un ensorcelant air d’orange et de blé grillé. Un chatouillement qui m’évoque un Triscuit égrainé dans du Crown Royal. Bouche: La magie commence. Moyennement visqueux, franchement vanillé par son passage de 18 mois en fûts de chêne neufs. Et au sommet de la cloche, le blé vient briller. C’est tellement doux, c’est beaucoup trop bon. Comme l’aurait dit le Doc Mailloux s’il y avait goûté: “C’est propre, et c’est bon!” Finale: D’une bonne longueur, avec un blé qui ne se cache pas. Équilibre: À part le nez qui n’en dit pas assez long et la finale qui rend moins justice à son goût, ce whisky est surprenant. On croirait même y déceler parfois de la citrouille. Un whisky du temps des récoltes. Un whisky de terrasse à la brunante.

Balcones True Blue

57.8% alc./vol.
Batch TB12-07, embouteillé le 17 mai 2012.

André 91%
Chocolats fourrés aux fruits, vanille, toffee. Grains de mais trempés dans le miel. En bouche, il est encore une fois très axé sur les fruits secs, les poires dans leur jus, les oranges. Très frais et estival, mais aussi puissant, très puissant ! Simplement délicieux, c’est étonnant comment c’est sucré et plaisant malgré la morsure de l’alcool qui réussit presque à passer incognito. La finale est longue, très persistante en bouche et offre un mélange d’épices et de sel en toute fin de bouche. Il faudra rajouter une autre étoile sur le drapeau de l’état du Texas. quel whisky !

Patrick 88%
Encore un parfum et étonnant et agréable au plus haut point! On sent le maïs, mais avec une twist d’agrumes et de caramel. En bouche, des noix grillées enrobées de miel, du bois brûlé, du caramel et un petit côté floral. La finale s’étire sur une note de maïs moyennement longue. Une autre réussite de Balcones.

Martin 82.5%
Son ton d’un ambre plus foncé et profond annonce tout qu’un party… Nez: Explosion de toffee en plein visage, suivi d’une pincée de maïs et curieusement d’épices à steak. Plus ou moins complexe. J’avoue être un tantinet déçu, mais on ne doit pas s’arrêter au nez. Mais voilà que je me trompe, on le sent de nouveau et on y retrouve un peu de caramel pour revenir prestement sur le toffee. Ouroboros en or liquide. Bouche: Bien qu’on y retrouve les mêmes notes que le Baby Blue en général, le fait que le True Blue soit brut de fût lui confère une dimension additionnelle. On aime ou on aime pas. Dans ce cas-ci j’aime bien. Finale: On pourrait faire un film et appeler ça « Jusqu’au bout de l’épi ». Après la dernière gorgée, une touche de fumée très sexy vient faire oublier le Baby Blue. Équilibre: Ce whisky me prouve qu’on aurait jamais dû diluer le Baby Blue. Par contre, je dois avouer n’avoir aucune expérience de distillerie, donc je suis possiblement dans le champ. Comme le dirait Jared Himstedt: “T’es qui toé pour me dire comment diluer mon whisky?”

Balcones Texas Single Malt Whisky

53% alc./vol.
Batch SM12-7, embouteillé le 30 août 2012 et vieilli en fûts de chêne américain.

André 89%
Gâteau aux bananes et raisins bien chaud, recouvert de sucre surchauffé, crème à la vanille. Jamais on ne devinerais la haut taux d’alcool, mis à part le collier de perles créé par le 53% d’alcool lorsque l’on verse le verre, c’est doux comme les cuisses d’une femme. Drapé et très doux en bouche, relevé d’un léger chauffé-brûlé, le taux de sucre est passablement élevé et cache bien la force et la puissance de l’alcool. Compote de fruits menant à une longue finale de sucre caramélisé, de céréales Sugar Crisp, le tout cloué sur la langue par l’alcool. Wow !

Patrick 91%
Nez de cassonade et caramel avec une pointe d’orge. En bouche, une belle vague de fruits épicés sur fond de sucre d’orge. La finale est marquée par le sucre d’orge et s’étire longuement sans que nous ne devinions que le taux d’alcool est si élevé. Wow. J’en veux plus.

Martin 89.5%
Nez: Céréales légèrement grillées, caramel, vanille du fût de chêne, saisissant et prometteur. Le torrent de vanille fruitée dissimule habilement un fond de boucane. Si on le laisse s’ouvrir, cacao, menthe et petit caramel Kraft viennent nous narguer. Bouche: Une alternance vanille et chocolat à fond la caisse. Épicé et mielleux. C’est à s’y méprendre, je jurerais goûter à un cask strength de Mackmyra encore inconnu, et venant de ma part c’est un sacré compliment. Finale: S’étire langoureusement sur des notes de chocolat. Équilibre: Le seul single malt du Texas a su laisser sa marque. Il a tout ce qu’il faut, et sa petite fumée qui vient couronner le tout confirme la place du Balcones Texas Single Malt Whisky comme roi des single malts américains.

RV 88.5%
Est-ce que le climat de l’Écosse a réellement un impact sur le goût des single malts? Bien que ce soit un single malt, l’impression est qu’il restait toujours du Baby Blue dans la cuve de fermentation de ce single malt. Avec l’aspect de pain de certains Balvenie, l’arrivée est dans le même style, le tout entouré d’une étrange fumée piquante qui ressort au-dessus de l’alcool. La finale longue est sous le signe du pain doré et la bannière de ce qui semble une succursale américaine de Balvenie. Et vive cette nouvelle franchisée gustative.

Balcones Rumble

43% alc./vol.
Batch R12-3, embouteillé le 2 août 2012.

André 84%
Livraison de miel au nez, de fruits en conserve et d’une gerbe de fleur, les oranges encadrent le tout. C’est inusuel et déstabilisant comme nez, un défi en soi pour un amateur de whisky (même si le Rumble n’est pas un whisky). En bouche; les fruits, encore les fruits s’affublant d’une écharpe d’épices bizarre et d’une pincée de menthe. En finale, du miel épicé mélangé à des feuilles de menthe écrasées. Il font ça au Texas ?!?

RV 88.5%
Un beau de céréales qui manque un peu de direction mais où le mystère lui fait bien. Un peu neutre comme odeur, ni sucré ni salé, c’est le blé et le single malt, pas en poche de grain mais en épi toujours dans les champs. Aigre sur les papilles, c’est le maïs des corn whiskies et du sucre brun, avant la finale en équilibre sur un pied de malt et une main de blé, toujours céréalier mais une tentative plus éparse que concertée. Finale un peu courte, mais l’aspect indéfini à la Jura Superstition lui font gagner de bons points.

Patrick 90%
Très sucré au nez ,me rappelle plus un rhum qu’un whisky… Mais un rhum aux céréales! En bouche, une belle note épicée et de sucre à la crème caramélisé. Petite touche de cerises et de raisins. La finale s’étire sur les fruits. Très facile à boire, j’aime!

Martin 87.5%
Nez: On a l’eau à la bouche juste en contemplant sa couleur pommeau de la canne de Richard Attenborough dans Jurassic Park. Ayant été mis au fait de l’historique du Rumble avant de l’humer, je n’ai pas été surpris de me faire attaquer au départ par des éffluves de vanille, de miel et de canne à sucre. Sur un niveau un peu plus subtil par contre, on est agréablement pris de court par des arômes de toffee, d’érable et de caramel, voire même de dulce de lèche. Épique pointe de popcorn au caramel. Bouche: Onctueux et finement épicé. Une belle pincée à la fin, mais dans son ensemble je trouve qu’il manque un peu d’intensité. Finale: Touche épicée, suivie d’un long héritage de vanille de chêne. Équilibre: Très plaisant, bien que ce ne soit pas un whisky. Je serais curieux de voir qui tomberait dans le panneau lors d’une dégustation à l’aveugle…

Balcones Brimstone

53% alc./vol.
Batch BRM 12-07. Embouteillé le 16 août 2012.

André 87.5%
Ça sent le BBQ, le feu de plage fait avec du bois mouillé. À certains égards, des ressemblances avec certains embouteillages de Bowmore. Poêlée de bacon le matin, un côté pierreux aussi. C’est réellement challengeant comme whisky et de penser qu’en plus ça provient du Texas ?!? En bouche, il est encore plus weirdo; mélange de fruits axé sur les oranges et fumés sur le feu de bois. Finale un peu courte (du moins plus courte qu’attendue) et personnellement je trouve que c’est son Talon d’Achille. Un gros A+ pour l’initiative, un gros B pour le rendu final.

Patrick 85%
Parfum de cuir brûlé et de plastique qui a trop chauffé au soleil. Quand je pense au Texas, me semble que l’odeur doit ressembler à ça! En bouche, le plastique brûlé prends presque toute la place, mais le cuir demeure présent. La finale s’étire très longuement sur le cuir. Définitivement l’un des whiskys les plus originaux qui soient! Impressionnant. Je ne sais pas si je l’aime vraiment, mais maudit que suis heureux d’y avoir goûté!!! Merci Martin!

Martin 91.5%
Nez: Feu de camp, saucisses sur le feu, chalet humide entre potes, BACON, BACON, re-BACON derrière… Mais pour vrai, du bacon. Du jamais vu. Bouche: Encore la cabane en bois rond, anachorète au fin fond du Yukon. Fini les masses de gens égoïstes et asociaux qui emplissent les centres commerciaux à Noël. Je me ferme les yeux et je laisse le Brimstone m’emporter loin de la cohue. Finale: Longue, boisée et épicée. De la boucane en bloc, le poêle à bois, le gouda fumé. Je n’ai jamais vu une finale semblable. Je ne vous mens pas, après une heure et demie ça goûtait encore. Colle à timbres postaux. Équilibre: Quand on dit que l’eau-de-vie réchauffe le coeur, Brimstone est pas mal dans le mille. D’une fumée tellement originale que ça ne ferait de mal à personne si des distilleurs de l’Islay allaient visiter les gars de Waco.

RV 93.9%
WhiskEy avec un E avec un très gros T de tourbe en majuscule et un encore plus gros A+ comme note. Parlez-moi d’une ouverture olfactive: du fusain, de la fumée, du tabac, de la fumée, de la tourbe, de la fumée, du plomb et de la fumée. On en oublie Islay. En bouche, des épices à steak, de l’érable carbonisée et de l’écorce d’orange, où la recette à l’origine est dépassée par le traitement qu’on lui a fait. L’expérience est pour sa part conclue par la fumée si opaque qu’elle parait solide, en bloc. Il existe probablement peu de meilleurs moyens d’approcher du marché de la microdistillerie celui qui ne jure que par Islay.