Canadian Mist

40% alc./vol.
Collingwood, Ontario. Le whisky canadien le plus disponible au sud de la frontière, de 50ml à 2,5l dans une bouteille s’apparantant à de l’assouplissant textile.

André 85%
Rye bien présent au nez, orange. Très doux et soyeux rappelant les éléments de céréale de blé. En bouche, c’est plus le rye et les épices qui apparaissent, se liant avec le sirop d’érable, pacanes. Finale plus relevée, appuyée par l’alcool et les épices.

Patrick 85%
Une belle surprise, mais je dois admettre que mes attentes étaient très basses. Avec un packaging plus raffiné, ce whisky pourrait faire trembler bien des marques bien établies dans la section « low shelf ». Nez : Parfum présentant un mélange d’agrumes (nectarine et clémentine), le tout au même niveau que les arômes traditionnels de seigle légèrement épicé et de vanille. L’ensemble est complété par de subtiles notes de cacao. Bouche : En bouche, on a plutôt l’impression d’un mélange d’orge maltée et de seigle épicé, avec une pointe subtile de sirop d’érable. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 79%
Orange henné légèrement décoloré. Nez: Seigle, fruits rouges et vanille. Caramel commercial et agrumes. Un petit quelque chose pas loin de l’acétone sur lequel je n’arrive pas à mettre le doigt me déplaît et m’échappe. Bouche: Sucre bruni, réglisse noire et sucre brun. Céréale agréablement présente. Se termine un peu en queue de poisson avec quelques notes de térébenthine et d’alcool à friction. Finale: On continue à descendre parmi les saveurs moins comestibles de la bouche, avec un léger grain couplé à un peu de chêne. Équilibre: Pas tout-à-fait un Royal Reserve, mais ça reste quand même un liquide qui n’aide pas la réputation du Canadian Whisky.

RV 78%
Canadien au nez avec son petit accent de rye, mais sans aucune personnalité. En bouche prend un bon 20 secondes avant de se développer sur du malt et du malt, sans aucune surprise. Belle arrivée en bouche, bien chaude au goût de micro distillerie. Toutefois, en bouche et en finale, manque de finesse et se termine rapidement.

Canadian Club Sherry Cask Batch #SC-018

41.3% alc./vol.
Whisky canadien à tirage limité, avec une finition en fûts de Sherry provenant de Jerez en Espagne. Ce blend de luxe affiné dans des fûts ayant contenu du sherry est le fleuron de la firme Hiram Walker basée à Walkerville. Couleur rouge magnifique et caractère boisé/fruité légèrement épicé.

André 88%
Sent le bourbon. Très liquide, gras et enrobant. Hyper fruité. Entrée en bouche ordinaire, ce qui nous prépare pour la wave qui va suivre. Fruité, sherry, cerises? Assez singulier. Rétro super intéressant. Singulier et mentholé.

Patrick 80%
Ca sent le Bourbon! Odeur de gin tonic? Sec. Si c’est pas un bourbon! Épicé. Petit goût de métal! Indique peut-être une eau pas assez calcaire? Spécial que le sherry lui donne un goût de bourbon quand on sait que le bourbon ne peut pas être vieilli en fûts de xérès.

RV 85%
Parfait en ouverture de dégustation, le dimanche matin ou en début de vendredi pour se donner un peu de motivation pour finir la semaine. Pas le meilleur des nez, trop parfumé d’un sherry puissant très trompeur par rapport au goût qui suivra. Vague de beurre sucré, pointe de caramel avec aftertaste qui reste dans le thème, tout en douceur, malgré une fumée particulièrement aérienne à la cannelle. Très beau whisky avec une douce tranquillité féminine.

Canadian Club 20 ans

40% alc./vol.

André 83.5%
Toujours ce doux rye et les céréales au nez, un beau mélange d’épices et de cassonade/sucre brun et de toffee. Plus rond en bouche, la vanille et le caramel et une pointe de raisins secs en finale, sans brusquerie hormis les épices. Bien mais sans surprises.

RV 85%
Dépassement interdit. Mi-épicé mi-caramel, avec le cuir habituel du Canadian Club, quoique édulcoré. En bouche trop gentil, la sagesse des 20 ans n’amène pas beaucoup d’intensité et le raisin prend facilement la tête. La finale commence avec le raisin et le caramel qui est très franc, et qui s’estompe très lentement jusqu’en aftertaste. Loin d’être mauvais, c’est une course avec de belles voitures bien montées, mais qui manque un peu d’action.

Patrick 89%
À ce prix-là, on pourrait se demander s’il s’agit véritablement d’un 20 ans ou d’une arnaque.  Mais l’arnaque est plutôt du côté de l’Écosse : La richesse du goût démontre bien que ce whisky a passé plus de 20 ans à l’abri du chêne.  Bref, un excellent rapport qualité/prix, l’un des meilleurs en fait à la SAQ.  Nez : Parfum riche où domine outrageusement le rye : Épices, cassonade et une pointe rappelant du xérès.  Bouche : Riche et chaleureuse, toujours le rye, avec des raisins secs, baignant dans la cassonade et le chêne brûlé, l’ensemble complété par une subtile note de vanille.  Finale : D’une belle longueur, marquée par la chaleur du rye et les raisins secs.  Une petite touche poussiéreuse vient malheureusement gâcher un ensemble qui friserait autrement la perfection.

Canadian Club 10 ans Special Reserve

40% alc./vol.

André 89.5%
Superbement attirant au nez. Généreusement sucré et caramélisé. Cassonade encore une fois. Hyper léger en bouche, mais sans être timide. De belles vagues vanillées apportées par l’apport du fût dosent intelligemment le tout, apportant une merveilleuse balance à l’ensemble. En bouche, c’est les fruits épicés qui s’amènent avec désinvolture et sans aucune retenue. La finale manque un peu en longueur. Définitivement la découverte Canadienne de l’année 2009. Je confirme encore une fois mon coup de cœur en étant tout aussi admiratif que la 1ere fois où je l’ai goûté au Whisky Live de Toronto. Torride et enivrant à souhait. Et que dire du prix (24$)…

RV 87.5%
Très très TRÈS bonne réserve spéciale, un crime de s’en passer. Sucré et épicé au nez, c’est enfin un Canadian Club qui se démarque. En bouche, c’est une cannelle et un caramel qui joue un excellent duo. La finale est en trois temps, d’abord dominé par des élans sucrés qui transigent abruptement sur un éclair d’épices, pour retourner vers le sucre et du rye. Probablement l’une des plus belles surprises canadiennes de l’année, et malgré qu’il y a encore place à amélioration, pour son prix de 24$ il mérite des points supplémentaires.

Patrick 86%
Nez de riche cassonade et sel de céleri. Goût d’ail grillé sur la langue, cassonade réchauffée au palais et léger chili. La finale est étonnement longue, épicée et légèrement sucrée. C’est bon du rye! Ce whisky me réconcilie définitivement avec la famille Canadian Club! Un excellent rapport qualité/prix.

Canadian Club 100 Proof

50% alc./vol.

André 82%
Rye rugueux et âpre. Austère et puissamment sec au nez. Bouche fruité, vanillée, une bonne puissance inductrice étendant sa brûlure en bouche. Réglisse rouge sèche avec une texture cireuse, écorce de pommes rouges et cosses d’orange. Probablement meilleur en mix que « neat ». Intéressant de goûter à un Canadian whisky cask strength mais l’expérience en vaudrait-elle l’achat?

RV 81.5%
Très canadien au nez, avec un rye doux et tout en vanille. En bouche, il se frotte à du cuir, puis à l’orange du rye ainsi que du caramel, en demeurant qu’en surface. En finale toujours sous l’unifolié, aux accents de canadien club agrémenté d’une pointe de rye correcte, et un aftertaste d’une longueur considérable où il aurait été bénéfique d’avoir un goût plus marqué que le fond de rye et de 2-3 petits grains de poivre.

Patrick 90%
Nez de pommes et chêne, avec touche de caramel. Au goût, caramel, chêne brulé et épices, avec un soupçon de vanille. La finale s’étire tranquillement et délicieusement sur le chêne brulé.

Canadian Club 8 ans Black Label

40% alc./vol.
Exclusif au Japon.

André 88%
Soft and very smooth, citron-lime sur un backbone du style Canadian Club. Poivre, anis et beaucoup d’influence du bois ce qui change d’avec les embouteillages réguliers. Gingembre, pain et gâteau en finale. Une petite perle difficile à trouver, gracieuseté de Davin DeKergommeaux au Spirit of Toronto 2012.

Canadian Club Premium

40% alc./vol.
Agé de 6 ans, Le Canadian Club est produit par la distillerie Walkerville qui appartient à Hiram Walker & sons. Canadian Club a été élu meilleur blended whisky canadien aux World Whisky Awards 2008, il est également le whisky canadien le plus bu au monde. Canadian Club est aussi reconnu comme le whisky idéal pour les mix, ce qui est probablement relié au premier point. Le seul whisky canadien qui est mélangé avant d’être mis en fut de chêne pour le vieillissement…

André 76.5%
Y’a un problème au niveau de la balance des fruits versus le rye ce qui déséquilibre le tout. Aussi un passage de plastique cheap de magasin à 1$ à l’arrivée en bouche qui réussira à gâcher ce que les fruits, les épices sèches et le rye auraient bien aimé nous livrer par la suite. Dommage, car avec le Special Reserve je m’attendais à mieux.

Patrick 75%
Au nez, épices, vanille et peut être un peu de pomme verte. Au goût, plutôt léger, doux, un peu épicé (rye). Goût de céréales de l’orge et goût sucré du maïs. La finale est plutôt courte. Commentaire final : Pas mauvais, mais vous ne risquez pas une attaque cardiaque à l’utiliser pour vos drinks et autres mix!!

Martin 78%
Ambre foncé et orangé, un peu comme de tire-éponge. Nez: Vanille, seigle et fruits. Une fois la première vague d’alcool passée, la poussière sort, comme s’ils avaient utilisé des fûts qui avaient servi un millier de fois. Bouche: Sucré, doux et âpre à la fois. Épices du rye, vanille, citron, mais surtout plastique brûlé. Chêne et érable amer. Finale: Très courte et sèche, citron amer, chêne, et de nouveau du plastique cheap. Équilibre: Les gens l’aiment pour son prix, mais croyez-moi, ça tient de l’exploit de boire ça neat. Cocktail mixer, sans plus.

RV 72.5%
Je doute de la légalité de couper un whisky à 30% d’alcool. Lacets de soulier de fraichier tel que pourrait porter les frappés de Maguire ou encore plus de Cartier. Limpidement inactif. En bouche, un léger rye se présente, pour transiter sur la cassonade en finale, que j’espère rapidement oublier.

Canada Gold

40% alc./vol.

André 87%
Nez tout en caramel et des effets du bois.; vanille, cassonade, pacanes et amandes. Boisé encore plus à mesure que le verre laisse les éléments prendre place. Très agréable sans être varié ou tomber dans innovation.

Martin 86%
Doré légèrement roux. Nez: Beau caramel qui bouillonne dans le chaudron. Chêne, vanille et sucre brun. Plus porté sur la cassonade que les fruits. Bouche: Caramel foncé, sirop d’érable, vanille et chêne épicé. La céréale est plutôt cachée, mais cela ne fait que laisser plus de place aux éléments susmentionnés. Finale: Vanillée à souhait, elle ne perdure pas vraiment longtemps. Équilibre: Bien exécuté, sans toutefois accoter les grands du genre tel Forty Creek, Alberta Premium et Highwood.

RV 88%
Une performance conservatrice mais si bien exécuté que ça vaut tout de même la haute marche du podium. Assez parfumé et en parfaite équilibre, on est un peu hors norme avant une douce et tranquille arrivée. La finale à peine vanillée est doucement sympa pour conclure ce whisky dosé de qualité laboratoire.

Amherst Gate Rye Whisky

40% alc./vol.

André 73%
Céréales timides sucrées, avec olfactivement ces arômes fruités de type rye whisky de fruits épicés, de cerises bon marché. Ça sent le sirop au cerises, qu’on avale avec un bon gros verre d’eau. C’est fluide, épars et insipide. Finale de toffee et de vanille. J’imagine que lorsqu’il est apprêté en drink, il trouve bien sa niche mais sinon, je trouve ça plutôt maladroit et grossier. C’est comme ça que j’imagine les fille de Terre-Neuve…

RV 77%
Le huard canadien paie pas toujours. Petits relents à la Jim Beam Red Stag, olfactivement c’est pas le béguin pour ce liquide à tendance canadienne trop sucre d’orge. En bouche c’est violent mais léger, davantage une gifle qui pince qu’un coup de poing en pleine gueule. La finale est quant à elle beaucoup trop sirupeuse mais en même temps fraiche. L’aftertaste chauffe les lèvres sans bénéfice. Je ne sais trop quel pari on a pris, mais ca ne rapporte guère.

Zeppelin Bend Michigan Single Malt Whiskey

47% alc./vol.

André 81%
Céréaes très présentes au nez, oranges sur fond de fumée assez particulière. En bouche, c’est très spécial; arômes d’olives et d’herbe mélangé à du bois neuf. Les épices sont aussi de la partie mais de façon très pondérée. Le tout s’allie avec les fortes notes de sucre et de vanille – surtout présentes en finale – , ce qui procure un feeling de biscuit au gingembre avec des zestes d’orange.

RV 86.5%
Trop caractéristique au nez, certes il ne manque pas de personnalité, et c’est mieux d’en avoir trop que pas assez. Rye à l’orange sans les épices, contrairement au palais où le tout explose en poussière de poivre et de suie. Le tout prend un drôle de virage d’herbes de clairière de bois avant de laisser un souvenir à mi-chemin entre le seigle et l’orange. Certes, il faut aimer les rye à la High West Rendezvous (quoique ce dernier est plus approchable) alors seul ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé. Par contre, en drink, il doit avoir un bon potentiel de mixabilité.

Patrick 85%
Parfum très sucré et fruité qui rappelle plutôt un mélange de bourbon et de rhum. En bouche, les saveurs de rhum industriel nous surprennent: Épices, cassonade brûlée et chêne puissant. La finale s’étire délicieusement longtemps sur le sucre. Très étonnant pour un single malt: il goûte le rhum au point de se demander s’il n’y aurait pas eu une erreur à l’usine d’embouteillage!