Ballantine’s 30 ans

40% alc./vol.

André 92%
Nez capiteux et velouté. Poires, miel, vanille crémeuse, une fine touche d’herbe verte, pincée d’épices. En respirant, le nez dévoile de subtiles arômes de fumée et de sherry de style gâteau aux fruits ainsi qu’un bon bol de salade de fruits. La bouche est soyeuse, les poires en arrivée, suivie d’une belle et lente progression de sherry légèrement épicé, de toffee et de miel, voile diaphane de fumée puis épices soutenues sans être puissantes. Finale poivrée avec parcimonie, qui s’allie très bien avec les épices et la touche fumée. Pour les amateurs de blends et de complexité, ce whisky est un plaisir à déguster et à analyser. Les saveurs sont bien présentées et balancées et la surprise de la fumée et du poivre d’une une tournure inattendue à la dégustation. Quand simplicité et complexité forment un couple parfait!

Patrick 77%
Un blend bin ordinaire qui m’a laissé totalement indifférent. Si vous avez les moyens de vous payer cette bouteille, consultez www.quebecwhisky.com pour de meilleures suggestions! 30 ans? Pas grave, le fond de mon verre a quand même fini dans le lavabo. Nez : Herbe verte, poires, gâteau aux fruits et épices. Bouche : Les épices du chêne en premier lieu, avec un caramel subtil, des poires vertes, du miel, un mélange d’herbes et une fumée si discrète qu’elle n’a aucune chance de déclencher le détecteur de fumée le plus sensible au monde. Finale : Courte et épicée.

Martin 90.5%
Nez: Poires, melon et miel. Assez subtil et velouté. Légère fumée, accompagnée de raisins et d’orange. Joli fruitcake rappelant certains single pot still whiskeys. Bouche: Douceur vénérable, poires, miel, céréale grillée, légères épices, herbe verte, menthol et fleurs blanches. Bois de chêne. Finale: Bien présentée, elle nous transporte sur des vagues de poivre et de xérès, le long d’une planche de chêne légèrement poussiéreuse. Équilibre: On dit souvent que dans un whisky l’âge n’est pas toujours gage de qualité, mais quand ça l’est et que c’est bien fait, on a droit à tout qu’un dram.

Storm Blended Malt Scotch Whisky

43% alc./vol.

André 82%
Petites odeurs de virgin oak, oranges, vanille, herbe verte mouillée, raisins verts. Le nez ne réussit pas à me rejoindre, les saveurs ne sont pas réellement dans ma palette de goût perso. En bouche, volée d’oranges, toffee assez présent, passablement d’agrumes. En ce sens, le whisky offre une tangente maritime appréciable, mais le twist green me refroidit un peu. La finale est son point fort, fruits rouges, agrumes, quelques épices mêlées de poivre. Personnellement, je trouve la fumée plutôt absente mais un côté maritime beaucoup plus affirmé. La Storm catégorie 4 attendue, a été reléguée en catégorie 2…

Patrick 94%
Comment identifier un « snob des single malts »? En début de soirée, faites-lui boire ce scotch à l’aveugle et plus tard dans la soirée, faites lui boire à nouveau en lui mentionnant qu’il s’agit d’un blend. Ensuite, comparez ses notes de dégustation! Bref, un excellent scotch, point final. Et surtot un excellent rapport qualité/prix, donc évidemment non disponible en SAQ. Nez : Superbe grain fumé, avec un beau maïs sucré qui s’exprime subtilement. Bouche : Épices, fumée, orge savoureuse, touche de maïs sucré, de miel et de bruyère. Finale : longue et savoureuse.

Martin 84%
Nez: Mélasse et caramel chauffé de distillation maladroite dès le départ. Difficile de surmonter cette première impression. Un peu de sucre, de bois, de melon et de vanille tentent de faire surface, mais avec un succès mitigé. Orange et toffee. Bouche: On essaie de se rattraper un peu ici. La texture est un peu fade, mais laisse place à des vagues de poivre, de caramel, de sucre brun, de bois et d’agrumes. Raisins et oranges viennent mêler les cartes tant qu’à la maturation ou la finition de ce blend. Xérès ou vin fortifié sont des possibilités. Mystère alléchant. Finale: Longue et bien chaude, on se laisse sur des notes énigmatiques de chêne poivré, de cannelle et de cassonade, avec une touche d’orange et de raisins, sans oublier la vanille. Équilibre: Le nez m’a laissé assez froid et m’a positionné une dégustation plutôt désagréable, mais le reste de l’expérience m’a agréablement surpris. Comme quoi il faut toujours assumer l’intention positive et laisser une chance au coureur.

Compass Box The Lost Blend

46% alc./vol.
Remontons dans le temps avec le tout premier blend de John Glaser conçu au début de l’aventure Compass box. L’esprit d’Eleuthera, dont la production a dû être arrêtée en 2005 en raison d’une rupture de certains de ses fûts, se voit attribuer une deuxième vie. The Lost blend est un mélange de 80% provenant de 2 whiskies non-tourbés des Highlands – Clynelish et Allt-á-Bhainne et de 20% d’un whisky tourbé de l’Ile d’Islay – Caol Ila.

André 94.5%
Belle dualité de saveurs. Nez crémeux de vanille mielleuse tirée des fûts de bourbon portant une écharpe tourbée et iodée, finement salée, agrumes fraiches. En bouche, la texture est épatante, le whisky est très textural en arrivée, moelleux et vanillé, aérien comme certains malts des Highlands savent si bien se dévoiler. Même avec seulement 20% du volume total, les saveurs distinctives du Caol Ila émergent rapidement de l’ensemble, flaveurs de tourbe et de suie, fumée concentrée, goudron. L’équilibre général est apporté par sa texture toujours aussi crémeuse et veloutée. La finale de bouche est plus pointue, légèrement épicée même, quelques soupirs de gingembre et de chêne un peu sec, tourbe prononcée mais pas du tout envahissante mélangée d’agrumes savoureux et frais. Définitivement un des meilleurs blends que j’ai goûté! Du beau travail et une conception impeccable. Epic!!!

Patrick 92%
Un blend qui donne le goût d’oublier les single malts. Complexe, intense, parfaitement balancé et tout simplement délicieux. Nez : Parfum complexe où la fumée prédomine, mais laisse tout de même un peu de place aux épices de chêne et à l’orge. Bouche : Wow! Superbe mélange de fumée, d’épices, de chêne, d’orge et de sucre. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : Longue et épicée.

Martin 92%
Or hyper dilué, peat à l’horizon. Nez: Tourbe à peine discrète avec une vanille bien dosée sur fond de céréales et de colle à bois. Sel et citron, pierre lavée par les vagues. Bouche: Poids ample et huileux. Savoureux. Ici la tourbe se retire un brin pour faire place à un barrage de vanille, de citron, de crème anglaise, d’épices et de chêne poussiéreux. Elle fait pourtant un retour marqué avant la finale avec des accents de goudron, d’asphalte et de caoutchouc sucré. Finale: Chêne épicé au départ, qui se mute vivement en tourbe herbeuse et goudronneuse, salée et gorgée d’agrumes. Équilibre: Solidement construit, c’est un blend qui jouit d’une qualité et d’une complexité impressionnantes.

Compass Box Flaming Heart 15th Anniversary

48.9% alc./vol.
Flaming Heart est un blended malt, autrement dit un assemblage de malts de différentes distilleries. Il se compose de 27,1% de Caol Ila 30 ans et 38,5% de Caol Ila 14 ans élevé en hogsheads de chêne américain de second remplissage, de 24,1% de Clynelish 20 ans vieilli en hogsheads de chêne américain régénérés et de 10,3% d’un mariage Clynelish-Teaninich-Dailuaine de 7 ans repassé deux ans en fûts de chêne français neufs.

André 84%
Fumée raffinée, douce, vieux cuir élimé, épices relativement prédominantes, agrumes et fruits tropicaux, herbe verte. Je ne suis pas conquis… En bouche, herbe et chlorophylle, tourbe, menthe verte et toute-épice, poivre. La texture est pointue, beaucoup d’épices, de gingembre et de cannelle et les influences maritimes sont bien ressenties. La finale est souple et moyennement longue, mélange d’épices et de tourbe fumée, de saveurs maritimes. Je le trouve beaucoup trop épicé en bouche, cela en cache presque la tourbe. Comparativement aux autres embouteillages du même nom, cette édition 15eme anniversaire est celle que j’aime le moins. Trop portée sur les épices qui assèchent beaucoup trop l’ensemble de l’expérience.

Patrick 89%
Un très bon scotch qu’on ne peut qu’aimer et qui laisse une superbe impression de fumée-épicée en bouche. Nez : Tourbe fumée, vanille et surtout l’impression d’être dans une « cours à bois ». Bouche : Superbe texture huileuse portant un liquide richement fumé et épicé, avec une pointe subtile de vanille. Finale : Longue et savoureuse, portée par la fumée et les épices.

Martin 85.5%
Assez pâle comparé aux autres éditions du coeur enflammé. Nez: Une belle fumée de tourbe, moins à l’avant-plan dans les éditions précédentes, prend une place qui lui sied bien ici. Épices et cuir usé. Fruits rouges et xérès. Bouche: Caramel, vanille, herbe et épices. Touche de tourbe boisée qui prend de plus en plus de place en bouche à force de jouer avec. Beau ballet des saveurs en mouvement. Finale: Chaude et longue, on reste principalement sur la tourbe, le chêne et le poivre. Équilibre: Un vent quand même bien construit, quoiqu’inférieur à ses éditions précédentes. Dommage pour un 15e anniversaire.

Hart Brothers Blended Malt 17 ans Sherry Finish

50% alc./vol.

André 81%
Similaire au Port Cask, mais en plus rond, de la bouche à la finale. Nez débordant de raisins secs et de pâte de fruits, les dattes, oranges. Nez bien équilibré et cachant bien le bon taux d’alcool; les fruits rouges, raisins secs et oranges confites, pruneaux séchés, toffee. Tout allait bien jusqu’à la finale de bouche et une explosion de poivre moulu jumelé à l’alcool tranche abruptement la rondeur des fruits. Encore cette sensation de gomme savon poudreuse bizarre en finale de bouche. Bizarre… Finale fruitée mais astringente, poivrée et sèche.

Patrick 92%
C’est bon signe lorsque mon premier réflexe en dégustant un whisky est de vérifier s’il en reste encore à la SAQ ! Un superbe scotch, j’en boirais comme de l’eau ! Nez : Super parfum de xérès, caramel, bois brûlé, vanille, orange, raisin. Extraordinaire. Bouche : Fruité, épicé, boisé avec du beau caramel et de la vanille. Finale : D’une belle longueur, agréablement chaleureuse et fruitée.

Martin 85.5%
On s’attendrait à plus foncé que son frère au porto, mais non, ce sont des jumeaux identiques. Nez: Planche de chêne gorgée de xérès, plutôt effacée, genre 10% d’opacité. Un 2e nez révèle dattes, raisins, pruneaux et vanille-muscade. Bouche: Caramel chaud et salé. Épices du xérès, chêne, raisins et classique toffee. Finale: Avec un fût de la sorte, je m’attendais à une finale un peu plus sèche, mais pas à ce point. Les propriétés typiques du fût sont là, mais l’extra sécheresse me laisse un peu froid. Équilibre: Un peu moins un succès tant qu’à moi que le Port Finish, mais quand même mieux que la plupart de leurs single malts. De surcroît, à 50% d’alcool on réveille la bête.

Hart Brothers Blended Malt 17 ans Port Finish

50% alc./vol.

André 79%
Nez généreusement fruité, beaucoup de miel et de crème Chantilly, blood orange, prunes et ligne directrice du Port Cask. En bouche; les cerises Marasquin, encore les prunes séchées, les oranges, le tout nappé de crème et de miel. Sécheresse et beaucoup d’épices (gingembre, cannelle) en finale de bouche. Légère sensation de craie et de camphre chlorée. On dirait qu’il y a eu un problème avec le fût. Saveurs de pneus brûlés en finale avec morsure d’épices un peu frénétiques. Pas le meilleur Port Cask que j’ai goûté. J’ai même pris le temps d’évaluer 2-3 drams sur différentes journées avant de coucher mes notes par écrit. J’ai peine à croire que quelqu’un avec le nez affiné un tant soit peu ne puisse pas déceler les accros du nez et de la finale et qu’en plus se plaise à l’embouteiller.

Patrick 90%
Un superbe whisky, intense, riche, complexe et hyper savoureux. Je pense que je vais aller m’en chercher une bouteille illico ! Nez : Parfum extra-fruité, caramel, vanille, crème anglaise et touche d’orange. Bouche : Beaucoup de fruits, des épices, du caramel salé, du miel et du bois brûlé. Me fait penser à un mix de Macallan et e Balvenie. Finale : Longue et intense, marquée par les fruits.

Martin 87.5%
Ambre bruni avec une touche orangée et rosée, attendue d’un tel fût. Nez: Bol de céréales nappées de crème anglaise. Miel et vanille percent avec une influence minime du fût de porto. Léger caramel. Bouche: Mielleux mais affirmé. Fruits rouges et vanille supportés par les épices et le caramel salé, pour en finir avec une vague de vin rouge. Finale: Moyennement longue, sur des notes épicées et vineuses nous évoquant un dessert de vin portugais fortifié. Équilibre: Choix sensé d’embouteiller à 50% d’alcool. Somme toute bien intéressant, comme quoi Hart est meilleur en tant qu’assembleur que simple embouteilleur.

Grand Old Parr 12 ans

40% alc./vol.

André 89%
Céréales trempées dans une solution de citron et d’agrume, fruits secs roulés dans le caramel, oranges et douce vanille. Le whisky a presque des odeurs de virgin oak (sans le côté pourri et p’tit bas dans le fond de la benne de lavage). Miel dans lequel des grains d’épices se seraient mélangés. La bouche est tendre, la texture exquise, beaucoup de miel en avant plan suivi de fruits tropicaux et d’une portion d’épices bien dosée rehaussant l’ensemble du whisky qui est globalement doux. Mélange de cannelle et de fruits épicés réchauffant maintenant la bouche. Avec le temps, les notes de caramel sont plus soutenues. La finale est plus épicée mais se couche sur un lit de miel et de caramel un peu brûlé. Une bataille d’éléments aux saveurs opposées mais qui au final gagnent chacune de l’autre. Un superbe blend, consistant et savoureux avec une qualité que ferait l’envie de bien des single malts.

Patrick 90%
Un bel exemple de la supériorité des scotchs face aux autres spiritueux. Idéal pour une fin de semaine de pêche. En fait, il en faudrait au moins deux bouteilles! Nez : Surprenant parfum agréable et complexe. Vanille, céréales, orange, fumée subtile, chêne cuir, sucre à la crème… Tout y est! Bouche : Ici encore, la complexité est au rendez-vous, avec une prédominance des épices, puis du chêne, de la fumée et d’un peu de caramel. Pour compléter le tout, on a ajouté une touche d’herbe et de fruits mûrs. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 88%
Coucher de soleil ambré. Nez: Vanille, caramel écossais, crème anglaise et miel. Orge et cuir viennent compléter le tableau. Un assemblage fortement réussi. Bouche: Cuir et miel, orge et crème, citron et vanille, meringue et chêne. Très complexe et bien construit. Finale: Vanille et épices. Une douce chaleur reste avec nous sur de timides notes de cuir fumé. Les touches du whisky de grain ressortent ici. Équilibre: Un brillant exemple d’un blend réussi. Pas arrogant, ni présomptueux. Comme j’ai toujours dit, quand un blender passe autant de temps et d’effort sur un assemblage, ça doit bien valoir quelque chose.

Catto’s Gold Label

43% alc./vol.
Bouteille datant des années ’70. Merci Pierre-Luc Lachance!

André 77%
Nez pas nécessairement attirant au départ mais une bouche généreuse et varié niveau goûts. Nez de blend axé sur les céréales diverses, le maïs sucré se présente en premier suivi de notes d’oranges et de miel vanillé, saupoudré d’épices. Après environ 15 mins, le verre respire le toffee chauffé à plein nez, cela me rappelle les blocs de toffee emballés sous vides. En bouche, forte présence des grains de céréales et une dose de toffee et de miel épicé, d’agrumes en boite. Finale ronde, mielleuse et texturée, avec une montée tout en épice et de grains de céréales sur une mer de toffee chauffée. Pas le whisky qui marquera votre expérience au niveau découverte mais un blend honnête sans grand raffinement.

Patrick 69%
Peut être est-ce à cause des 30-40 ans qu’ils a passé en bouteille, mais ce whisky ne présente aucune balance. Berk. Nez : Genièvre, épices, caramel et une touche de tourbe. Intéressant, mais ne déplace pas les montagnes. Bouche : Chêne, épices, genièvre, caramel et une pointe de fumée sale. Finale : D’une longueur moyenne et marquée par le bois brûlé.

Martin 75.5%
Nez: Notes de caramel et de miel, de sucre en poudre et de vanille. Très porté sur les sucres divers à l’avant-plan, suivi de quelques pointes de céréales épicées. Bouche: C’est ici que ça se corse un peu. Sucre à glacer, épices à steak, bois et touche d’acétone. Finale: Grains plus ou mins contrôlés, chêne sec et arrière-goût métallique. Le poivre est un peu plus violent ici. Équilibre: Vraiment un blend de bas-étage. Quelques bonnes notes s’y retrouvent tout de même, et vous ne virerez pas aveugles, quoique vous ne récupèrerez jamais les précieuses minutes que vous aurez passées avec ce dram.

Ballantine’s Finest (1970)

40% alc./vol.
Bouteille datant des années ’70. Merci Pierre-Luc Lachance!

André 85%
Nez somme tout générique mais de belle conception. Miel crémeux, oranges, chocolat au lait, fruits confits. Bel équilibre en bouche, très sucré avec ses accents prononcés de céréales au miel, de vanille fraiche, d’oranges pressées avec un filin de fumée discrète comme toile de fond. On ressent bien les céréales utilisées dans le mélange, elles laissent une petite touche épicée effilée en fond de bouche, genre céréales séchées au sol sur la terre brûlée. À l’aération, les notes de toffee émergent avec furie et enrobent le nez et la bouche avec passion sans se départir de sa rasade de fruits secs nappés de miel. Une belle surprise et un whisky qui pourrait facilement devenir un dram de tous les jours.

Patrick 85%
Une belle surprise venant d’une bouteille si poussiéreuse. Les notes de bruyère intense nous rappellent Highland Park, les légers fruits, Glenmorangie et le chocolat, Glenfiddich. Tout un mélange! Nez : Léger et agréable. Malt, miel, vanille et melon-miel. Bouche : Léger et épicé. Melon-miel, chocolat au lait, bruyère et surtout un whisky de grain assez présent. Pour compléter le tout, quelques touches de vanille et de pèches. Finale : longue et savoureuse, marquée par les épices, les pèches et le bruyère.

Martin 85%
Nez: Quelques indices comme quoi il y a un peu de sherry cask dans le lot. Orange, cacao, raisins et dattes, le tout assez discret, accompagné par une procession de petits fruits, de vanille et de fumée de tourbe florale. Bouche: Miel sirupeux et sucre en poudre. Un peu de melon et une infime touche de cannelle. Le grain nous rattrape ici avec sa lame tranchante. Finale: Bois sec et fumée de bruyère. Quelques épices, un peu de toffee et une pointe de vanille. Équilibre: On reste ici peut-être dans le bas de la pyramide des blends, mais parallèlement on a affaire à un produit de qualité vachement bien construit pour le prix.

Johnnie Walker XR 21 ans

40% alc./vol.

André 88.5%
Nez hyper soft mais avec une puissance latente épicée et finement fumée. Poires caramélisées, pêches, miel, les mêmes pommes retrouvées dans l’édition ‘’The Royal Route’’ et une bonne dose de vanille crémeuse. En bouche, il ne fait pas se fier aux premières secondes de l’arrivée, le whisky qui parait bien doux, est en réalité fort robuste, tourbé et épicé en bouche. Les saveurs de vanille et de miel offrent une belle accalmie à la langue, transpercée par les épices. Finale longue pour un whisky si vénérable et un taux d’alcool si bas. Les pommes, le mélange miel et vanille saupoudré d’épices, quelques volutes de tourbe et de fumée disparate. Belle qualité d’exécution, saveurs agréables et variées.

Patrick 80%
Pas mauvais, mais pas impressionnant non plus. Whisky créé pour ceux qui ne connaissent rien au whisky, et qui se laissent impressionner facilement par le packaging et/ou un statement du genre « 21 ans » ou encore « XR ». Les seules personnes qui vont acheter plus d’une bouteille de ce whisky sont des peddlers pour en faire des cadeaux à leurs meilleurs clients à Noël. Nez : Légère fumée de tourbe, miel, pêches et soupçon d’ananas. L’ensemble paraît plutôt léger. Bouche : Tourbe sûre (ça se peut?), épices, chêne, métal et quelques fruits disséminés ici et là. Bref, un peu n’importe quoi. Finale : Longue, avec une pointe de fumée et beaucoup d’épices.

Martin 88.5%
D’un roux plus prononcé que la plupart des JW, sûrement dû à son âge. Nez: Très doux et racé, en débutant par une timide pointe de fumée. Le grain épicé, les pommes cuites, la vanille et le miel forment un beau concerto équilibré et bien construit. Bouche: Douce arrivée en bouche, crémeuse et riche. Un peu de vanille, un peu de tourbe, un peu de miel. Par moments je croirais presque déceler du seigle. Finale: Quand même longue, moyennement marquée par les épices et la boucane. Miel, vanille et poires. Équilibre: Savoureux, ce whisky nous offre un voyage complexe, fort de ses 21 ans. Encore une fois dommage que la rareté et le prix de cet embouteillage soient ses pires défauts.