Famous Grouse 16 ans – 2013 Vic Lee Commemorative Edition

40% alc./vol.

André 84%
Vanille saupoudrée de cannelle, poires nappées de caramel, belles saveurs fruitées, fruits rouges divers, raisins secs. Bel équilibre des arômes, rehaussées d’épices. La bouche est souple et texturée, beaucoup de poires et de fruits rouges, caramel, vanille, cannelle, beaucoup d’épices avec une sensation poudreuse un peu sèche en fond de bouche, nous confirmant l’utilisation de fûts de sherry. Fruits secs. Finale soutenue et épicée, avec aussi passablement de sherry et de fruits rouges

Patrick 83%
Un bon blend complexe, mais malheureusement trop dilué pour qu’on puisse vraiment l’apprécier. A 50%, il aurait été stellaire, mais à 40%, j’ai l’impression que Vic Lee, bin on l’aime, mais pas tant que ça non plus. Nez : Appétissant et complexe parfum. Touche de fruits des champs, chêne, vanille et caramel. Bouche : Chêne brûlé, épices, fruits plus subtils qu’au nez, caramel… Un petit quelque chose me rappelant un bon whisky canadien, genre Forty Creek. Finale : D’une belle longueur et huileuse.

Martin 84.5%
Nez: D’un abord assez timide et discret, nous emmène vers des notes de sucre en poudre, de vanille, de caramel et de mûres. Un peu trop gêné je crois. Bouche: Superbe texture, caramel et raisins, fruits rouges avec une touche de cannelle et de chêne. Finale: Belles épices sur la planche de chêne, mais un petit côté métallique et fort en alcool épicé vient nous faire chier un tantinet. Équilibre: Un beau blend dans lequel le soin et la passion qu’on y a mis est évident, mais encore une fois trop dilué. C’est quand même une édition commémorative, n’aurait-elle pas mérité ne serait-ce que 50% d’alcool?

Glen Scanlan

40% alc./vol.

André 67%
Deuxième bouteille trouvée à Cuba… on prend ce qu’il y a de disponible… Whisky de grain fortement dilué avec de l’eau, nez anonyme et sans aucun attrait. Beaucoup de vanille, de sucre à glacer et quelques notes de chêne mouillé, pincée d’épices mais ensemble avec un minimum de balance même si le nez est définitivement tellement commun et boring. Encore cette odeur de banane (sentie également dans le River Queen Blended). La bouche est souple mais pas dans la texture elle-même mais plus dans la forte dilution et les saveurs tellement arrondies par le sucre. Notes de céréales, de miel, de vanille sur un petit édredon de sherry fruité. Sérieux, ce n’est pas désagréable à boire sans être un whisky qui vous fera des « wow ». La finale est plus soutenue sur le sherry et quelques épices éventées. Sans parler d’équilibre et de complexité, ce whisky est tout de même agréable si on considère le contexte et l’endroit d’où il provient. Mais au final, avoir à choisir, l’option rhum serait plus appropriée!

Patrick 69%
Un parfum plutôt poche, un goût mal balancé, et une finale insignifiante. Un excellente raison de pratiquer l’abstinence. Nez : Whisky de grain aussi jeune que la loi le permet. Céréales qui baignent dans l’eau, vanille, métal et bois délavé. Bouche : Chêne épicée, touche de vanille, un peu d’orge (mais pas trop, ça coûte cher!) et du sucre. Du côté de la balance de l’ensemble, on repassera! Finale : courte et plutôt mauvaise.

River Queen Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 63%
Cuba c’est pas Islay alors lorsque tu voyages, tu prends ce qu’il se trouve sur les tablettes, ce qui en général, est de qualité douteuse et en plus conservé de façon très discutable. Alors voici une des 4 bouteilles trouvées lors de mon dernier voyage. Vanille, banane, banana split, nez de céréales nappées de miel, oranges. La bouche est très orientée sur les céréales et les saveurs sont fortement reliées au whisky de grain cheap, malgré les efforts déployés par la vanille et le miel afin d’arrondir les céréales concassées et la sécheresse générale pointue, presque épicée, la texture du whisky est fade et alcoolisée, franche. La finale est rapide (et c’est une bonne chose) et les saveurs d’alcool de grain cheap s’attachent en bouche. Rétro-olfaction de pelure de banane.

Patrick 65%
Un blend de mauvaise qualité. Tant qu’à boire ça, j’aime mieux boire de l’eau. Nez : Parfum de whisky de grain cheap, avec une touche boisée et vanillée. Bouche : Eeeeech, sans joke? Goûte le whisky cheap. Orge, un peu d’épices, une bonne dose de métal, de la farine ou plutôt de la poussière. Finale : Courte et sans intérêt.

Lombard Old Masters Freemason Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 75%
Nez de céréales maltées nappées de miel et d’agrumes, toffee & caramel. Dans le style, disons que l’on joue la carte de sécurité. Bouche; Épices, chêne séché, vanille, caramel, céréales au miel, agrumes, oranges. J’ai juste l’impression de prendre un whisky pour prendre un whisky, vous savez, quand vous tentez de trouver un sens à quelque chose, bien là, c’est un peu la même impression, on a voulu arriver à quoi en mettant un whisky tel que celui-ci sur le marché? La finale est alcoolisée, sèche et épicée, saveurs de noix et de céréales séchées.

Patrick 79%
Le scotch le plus ordinaire que j’aie jamais goûté. La définition même d’ordinaire. Une complexité minimale, une balance minimale et une note minimale. Nez : Parfum léger de scotch. Genre, orge, agrumes, pis pas grand-chose à part ça. Bouche : Orge, épices du chêne, sucre brun, biscuits, agrumes et kiwi. Finale : Épices et sucre brun. D’une belle longueur.

Dewar’s Special Reserve 12 ans

40% alc./vol.

André 87.5%
Amandes roulées dans le miel, céréales maltées, vanille fraiche, une touche fruitée et finement florale, genre fleur blanche. Équilibre et consistance, ce qui est rare dans le milieu des blends, mais ce whisky a de quoi étonner. La texture est divine en bouche, hyper sexy, soyeuse et souple, même si un peu rectiligne au niveau des saveurs – miel, vanille, discrète touche de fumée, grains de céréales séchés. La finale dévoile quant à elle quelques accents épicés. Ensemble harmonieux, saveurs agréables, superbe texture, le tout livré à prix d’amis de surcroit. On en redemande.

Patrick 90%
Facile de comprendre le succès de ce whisky : Superbement construit, avec tout ce qu’il faut à la bonne place. J’adore. Nez : Succulent raisins secs, pomme verte, caramel, touche d’épices et de chêne. Superbe parfum. Bouche : Raisins secs, épices, chêne, pommes et vanille. Le tout superbement mélangé et balancé. Finale : Dune belle longueur, fruitée et vanillée.

Hankey Bannister 21 ans

40% alc./vol.

André 81%
Nez hyper fruits rouges, sherry du type de certains Dalmore de par le côté capiteux, excessif et pompeux de son sherry si particulier, toffee et caramel, beaucoup de toffee d’ailleurs, raisins secs, chocolat noir. Ça donne presque l’impression qu’on a voulu cacher quelque chose sous l’épaisse couche de sherry fruité qui monopolise pratiquement toutes les saveurs du nez. La bouche n’offre très peu de surprises hormis quelques pointes boisées tirées du fût de chêne, le sherry, le chocolat, les raisins, les oranges trop mûres se noyant dans le caramel et le toffee. L’arrivée en bouche est un peu cireuse et liquoreuse. La dilution à 40% n’aide pas l’ensemble qui est beaucoup trop plat et rectiligne en bouche. La finale est longue et fruitée avec une pointe de gingembre et de boisé. Un whisky un peu trop pompeux pour les qualités qu’il offre au final.

Patrick 88%
Tout ce qu’on recherche dans un blend, complexité, balance et facilité à boire. Tout, sauf le prix, car il n’est rien de moins que 4 fois trop cher pour sa qualité. Nez : Savoureux parfum de gâteau de Noël et de chocolat noir, reposant sur un lit de caramel et de vanille. Bouche : D’abord les épices du bois, puis la vanille, le chocolat noir et une petite dose de fruits mûrs. Finale : Un peu courte, avec une pointe subtile de fumée.

Compass Box Lady Luck

46% alc./vol.
Édition limitée à 754 bouteilles, septembre 2009. Assemblage de seulement 3 fûts: Caol Ila 29 ans 1980 fût #8165, Caol Ila 25 ans 1984 fût #5384 et Imperial 14 ans 1995 fût #100049.

André 91%
John Glaser est définitivement un génie du whisky. Texture huileuse au nez, sérieux c’est du solide côté textural au nez. Hyper soyeux mais très défini dans les saveurs. Belle fumée de tourbe, agrumes juteux, cannelle mélangée de cosses d’oranges, vanille crémeuse, tarte aux pommes. La texture en bouche est unique, huileuse à souhait, soulevée par les notes de feu de plage presque éteint. L’influence du Caol Ila est indéniable, les origines maritimes s’esclaffent au travers de vagues de fruits exotiques, d’agrumes, de tourbe huileuse et de fumée un peu grasse. Peut-être pas la plus grande variété aromatique mais la justesse est incontestable. Finale longue, un brin astringente et épicée, agréable mélange de fruits exotiques et de tourbe de fumée huileuse. Pointe d’herbe verte en toute finale de bouche. Si vous avez une bouteille, vous êtes définitivement un Lucky Guy.

Patrick 85%
Un autre blend complexe et admirablement équilibré de la part de Compass Box. Mais… J’aurais tout de même préféré en boire les composants (Caol Ila et Impérial) séparément. Nez : Parfum riche, profond et chaleureux. Très boisé, fumé, cendré, sucré et marqué par les agrumes. Une touche herbeuse complète le tout. Bouche : Arrivée en bouche très épicée et marquée énormément par les agrumes. Le tout est enveloppé de fumée, de charbon et de cendres. La texture est riche et huileuse. Finale : Longue, fumée et épicée.

Bell’s Original

40% alc./vol.

André 78.5%
Nez commun style Girls Next Door… Céréales, miel, vanille avec une touche herbeuse. En bouche, les mêmes arômes qui sont maintenant des saveurs, auxquelles s’ajoutent une touche florale et de noix. Après quelques gorgées, un filin de fumée de tourbe drapé de miel et de forte vanille, caramel, sirop de fruits en canne, ananas, poires . La finale est courte, très courte, le whisky est dilué à son minimum légal et le whisky en souffre horriblement. Seule quelques épices ponctuent la finale de quelques sursauts. Pas un whisky désagréable, les saveurs sont agréables, l’équilibre est bien, mais la texture est vraiment nulle et n’offre aucune pérennité en bouche.

Patrick 82%
Un bel ensemble de saveurs bien équilibrées, dont le plus gros défaut est d’être trop dilué. D’ailleurs, la première fois que j’y ai goûté, je l‘ai trouvé fade et sans intérêt. Mais le matin, à jeun, il fait la job! Nez : Parfum léger et subtil, présentant des notes de fumée en équilibre avec l’orge, les épices boisées, les amandes et ne pointe de vanille. Bouche : Appétissante saveur d’orge fumée, avec des épices et une pointe subtile de bois brûlé et une pointe de vanille. Finale : Très courte…

Compass Box – This is not a luxury whisky

53.1% alc./vol.
4992 bouteilles. Habituée à repousser les limites du monde du whisky et à casser les codes, la société indépendante Compass Box s’inspire de René Magritte et son célèbre “Ceci n’est pas un pipe” pour soulever le débat autour des idées préconçues sur le luxe dans le whisky avec son édition : “This is not a Luxury Whisky”. Recette : 79% de Glen Ord 19 ans first-fill sherry butt, 10.1% de Strathclyde 40 ans (grain whisky) tirés d’un refill American Oak Hogshead (ex-bourbon), 6.9% de Girvan 40 ans (grain whisky) refill American Oak Hogshead (ex-bourbon) et finalement, 4.0% de Caol Ila 30 ans vieilli en refill American Oaks Hogshead (ex-bourbon).

André 90%
Un beau mélange sexy et attirant ; cerises et sherry, grains de céréales moulus, épices soutenues, sur un discret édredon de fumée tourbée. Réglisse rouge et chocolat noir et les cerises de nouveau, gâteau aux fruits, vanille et ananas, fruits tropicaux. La bouche est élégante et finement fumée, beaucoup de fruits rouges roulés dans le chocolat noir et de sherry ainsi que de bonnes épices. La fumée est définitivement plus présente en finale de bouche. Abricots, raisins secs, sherry chocolat noir, ananas, figues, douce fumée, oranges. La texture est hallucinante, soyeuse et texturée, huileuse avec une sécheresse épicée et savamment tourbée en finale de bouche. Voici un whisky qui redéfinit la notion de blends. Magnifico!

Patrick 85%
Un Compass Box typique, bref complexe et bien balance. Toutefois, contrairement à son nom, s’il ne s’agit pas d’un « whisky de luxe », pourquoi en a-t-il le prix? Beau, bon, trop cher. Nez : Beau caramel fruité, avec des belles notes de chêne épicé et vanillé. Bouche : Caramel chauffé et fruité, avec une tonne d’épices, de la vanille et du chêne carbonisé. Finale : Longue et épicée, avec une petite touche de sucre brûlé.

Martin 90.5%
Beau scotch ambré d’un teint sherry vif. Nez: Céréales grillées et vanille, cannelle et cerise. Kinder Surprise et réglisse, magasin de bonbons. Fond hyper-discret de tourbe herbeuse. Bouche: Céréales, sucre d’orge, chocolat, raisins, cerise, vanille et cannelle. Vague de xérès épicé. Un gros contraste avec le nez, mais c’est tellement bon que je ne peux pas me plaindre. Finale: Cuir, fumée et épices. Plein de belles notes de sherry cask, ce dernier prenant aisément le dessus sur les autres fûts. Planche de chêne sèche. Équilibre: Qui a besoin de single malts avec des blends comme ça? Bravo Compass Box! Bullseye sur le taux d’alcool en plus!

Douglas Laing Rock Oyster

46.8% alc./vol.
Ce vatted malt est élaboré à partir d’un assemblage de malts provenant de plusieurs îles dont Jura, Orkney et Arran.

André 84%
Un whisky qui affiche vraiment ce qu’il est, un whisky des Iles, un whisky que l’on prend plaisir à prendre du temps à perdre son temps à le sentir, l’analyser. Première approche fraiche; iode et sel de mer séché sur les cailloux, sac d’herbe verte mouillée tout juste coupée, eucalyptus, citron pressé, fumée en retrait et odeur du quai de pêche. Douce bouche, cendre de foyer refroidies, sel de mer, vanille, poivre noir, terre mouillée, zeste de citron, poires. Texture huileuse et grasse, mielleuse. Finale de panier de fruits tropicaux, d’agrumes et de citron dans un nuage de tourbe terreuse et de cendre froide, eau de mer salée et poivre noir broyé.

Patrick 87%
Un mot succulent! Très maritime, complexe et d’une balance magistrale. Toutefois, la texture plutôt aqueuse en bouche lui fait perdre de nombreux points. Nez : un parfum extraordinairement complexe, avec des notes maritimes, de bruyère, de vanille, de miel et une pointe subtile de tourbe poivrée. Bouche : Salée à souhait, cendres, poivre, réglisse et bonne dose d’épices boisées. La texture en bouche me déçoit toutefois amèrement. Finale : Longue, poivrée et fumée.

Martin 87%
Jaune doré très pâle portant sur la jonquille. Nez: Très facile d’approche avec une céréale maltée qui cède le passage à une légère tourbe florale. Fruits rouges avec une poignée de bruyère. Bouche: Juteux et sucré, sur des notes aisées de fruits, de baies, de sucre d’orge et d’épices. Assez plaisant, quoiqu’on perd un peu de son caractère maritime dans une avalanche de sucre. Finale: Le sucre s’estompe un peu ici pour faire place à un retour discret de la tourbe. Cette dernière accompagne chêne et épices pour une expérience somme toute agréable. Équilibre: Une belle idée de blend. On en distingue aisément les différents ingrédients. Un peu trop de Arran par rapport au Highland Park à mon avis…