46% alc./vol.
Série 2, distillé en 1992, embouteillé en 2009, bouteille 5743 de 6000
André 89%
Sherry un peu vineux, notes de pâte de fruits et de petits fruits des champs, gâteau aux fruits, miel chaud et sucre fondu. Dattes et raisins secs, figues poussiéreuses. En bouche, le whisky est doux et approchable, ça me fait un peu penser à un Macallan (ancienne version). Le sherry est goulu et doux, beaucoup de canne à sucre et de caramel. Saveurs de dattes et de raisins secs, de gâteau aux fruits avec une finale épicée avec diplomatie saupoudrée de sel de mer. La palette aromatique de ce whisky est certes limitée mais la qualité de la présentation ne fait aucun doute. L’amoureux de sherry en moi est heureux.
Patrick 89%
Nez : Xérès, fruits mûrs et cassonade. Bouche : Cassonade, vin chaleureux… OMG! Ai-je mentionné « vin chaleureux »? Wow, un belle vague vineuse chaleureuse et sucrée. Finale : Longue, intense et chaleureuse. Balance : En fait, tellement chaleureux et intense que je le recommanderais pour les soirées où l’on ne veut pas prendre plus d’un dram. Bref, j’aime, mais à petite dose. Un peu comme un succulent plat un peu gras : Juste à y penser on salive, mais si on en abuse, on l’aura sur le cœur pour quelques jours.
Martin 91%
Roux profond hyper-orangé, presqu’un mélange entre le Fruitopia aux fraises et son collègue à l’orange. Nez: Toutes les notes typiques d’un fût de sherry nous sautent au nez, avec en prime un genre de vin chaud du temps des fêtes. Sucre brun et fruits des champs. Petite lanière de cuir. Bouche: Belle et douce vague de chaud caramel salé, accompagné subtilement de cuir, de feuille de tabac et d’encens, arôme bois de teck. Salade de fruits et thé glacé. Sublime. Finale: Une fois qu’on y est pris, la finale refuse de nous abandonner. C’est ici que la tourbe de Bruichladdich vient percer l’épais nuage de l’influence du xérès. Équilibre: Un dram pour les grandes occasions. Le « foie gras » des Islay Single Malts. Décadent à l’extrême, peut-être même trop…