53.2% alc./vol.
Ce single malt brut de fût est l’une des plus belles versions de Brora jamais embouteillée. Une série limitée à 2652 bouteilles. L’ancienne distillerie fut fermée en 1969 puis réouverte en 1975 sous le nom de Brora pour être définitivement fermée en 1983. Brora produisait le single malt le plus tourbé des Highlands. Il était même surnommé par certains amateurs « le Lagavulin du Nord ». Le single malt de la distillerie Brora possédait dans certaines de ses versions un niveau de tourbe équivalent à celui de Lagavulin. Hormis ce trait de caractère, Brora se révèle toujours ample et onctueux. En 1983, dernière année de production, la distillerie produisit un malt légèrement tourbé aux notes florales (iris) d’une précision remarquable. Édition limitée à 2652 bouteilles.
André 90%
Tourbe sucrée, foin et un p’tit quelque chose qui rappelle les fraises du BenRiach Curiositas. Apparait frais et jeune malgré son Âge. Plus camphré en bouche qu’au nez et accompagné de tourbe et de fumée. La finale – très longue – nous transporte plutôt du côté des agrumes et des fruits tropicaux tapissant un fon légèrement salé.
RV 90%
Expérience tourbiaque exceptionnelle. Saute aux narines avec une tourbe fruitée comme je n’avais jamais goûté auparavant. Au nez, a quelque chose du Curiositas, avec un fruité mi-agrume mi-fraise. L’arrivée est beaucoup plus épicée, avec l’aigreur du gingembre et du chêne, ce qui lui confère un caractère beaucoup plus jeune que ses 30 ans. En finale, c’est le retour sur la fraise, peut-être un peu trop fort, et malgré son prix élevé l’expérience est vraiment bien réussie.
Patrick 90%
Parfum de champs d’orge au bord de la mer… Je détecte aussi une légère touche de petits fruits rouges. En bouche, définitivement maritime: très salin, une bonne touche de bois brûlé, toujours l’orge et le tout marié ensemble par une texture des plus agréable. La force de l’alcool me semble parfaite. La finale, plutôt salée, s’étire longuement sans nous faire oublier le bois brûlé. Une distillerie dont les rares produits, presque toujours excellents, sont devenus trop chers pour le commun des mortels.