Glenmorangie Lasanta

46% alc./vol.
Lasanta veut dire “chaleur et passion” en gaélique. Glenmorangie The Lasanta a été vieilli d’abord en fût de bourbons puis en fûts de Sherry Oloroso.

André 82%
Wine finish power avec une couleur cuivrée et rosée. Nez vineux avec une pointe salée. Vraiment ordinaire, mérite d’aller me faire remboursée ma bouteille que j’avais en attente.

Patrick 87%
Au nez, raisins enrobés de chocolat, miel et caramel mou. Notes de citron et de caramel croquant rappelant la crème brûlée. Crème glacée au rhum et raisin. Au goût, xérès avec notes de raisins, d’écorces d’orange, de noix et caramel au beurre. Goût de noisette enrobée de chocolat, notes épicées, et un peu de cuir. Finale longue à l’orange épicée et noisettes enrobées de chocolat. Superbe whisky. Se marie admirablement bien avec un fromage québécois “Cheddar Perron Doyen 4 ans”, de renommée internationale.

Martin 87.5%
Le soleil couchant de Californie le fait paraître d’un cuivre bruni déscendant jusqu’à un xérès doré. Nez: Vague de raisin, avec un bon accompagnement de citron sûrette et de sel. Un fond de cuir, de mélasse et de rhum tente de faire surface sans jamais tout à fait s’affirmer proprement. Une touche de sherry est tout de même présente, surtout au deuxième nez, bien qu’étouffée par le miel signature de Glenmorangie. 2e dégustation, malt classique de la distillerie dans toute sa splendeur, rehaussé par des notes de céréales, de raisin et du plus infime des cuirs. Bouche: Sherry, raisin, bourbon, beurre salé et cassonade. Vague de chaleur mielleuse qui n’est pas sans rappeler l’expression originale de la distillerie. 2e visite, l’influence du xérès semble beaucoup plus marquée. Le taux d’alcool explose agréablement en bouche. Finale: Courte mais réconfortante, avec des notes de sherry. On la sent déscendre dans une ondée chaude et épicée. Équilibre: On dirait ici que Glenmorangie essaie d’imiter les Fine Oak de Macallan, mais malheureusement son autrement excellent malt de base ne s’y prête guère. Qu’ils s’en tiennent aux autres affinages qui, aussi saugrenus soient t-ils, ne cesseront d’agréablement nous surprendre. Après tout, on ne peut pas gagner toutes les batailles. 2e évaluation, je ne sais pas s’ils ont modifié la recette, chose possible avec les expressions de base des grandes distilleries, mais cet embouteillage est clairement supérieur à celui qui m’a servi pour la première critique. Le sherry vole la vedette. Si vous avez les reins (ou le foie) assez solides pour les expressions à finition de Glenmorangie, qui malgré leur taux d’alcool raisonnable semblent exploser, c’est un embouteillage à garder presque en tout temps dans votre armoire à scotch.

RV 76%
Pauvre au niveau de l’imagination. Salé a la Bunnahabhain, feuilles séchées et gros raisins rouges. L’arrivée est toute aussi rouge mais le vin est trop fort en début de finale, ce qui brise tout l’ensemble. Dépassant la finition, on dirait une infusion au vin.

Glenmorangie Nectar d’Òr

46% alc./vol.
Après l’appellation Margaux et plus précisément le Château idoine, Bill Lumsden, en charge du vieillissement chez Glenmorangie, s’est rendu dans un prestigieux Château du vignoble de Sauternes pour nous concocter cette version qui porte brillamment son nom : Nectar d’Òr.

André 89%
Vous serez subjugués par la beauté, la subtilité et la délicatesse de cet embouteillage. Le mélange subtil de fruits – oranges, fruits de la passion, kumquats- enveloppe la langue et le palais. L’apport fugace d’alcool (46%) apporte un p’tit “boost” très intéressant et la sensation globale émanant de l’ensemble vous bercera de satisfaction. 89%

RV 87.5%
Très vanillé et boisé au nez, mais la puissance du 46% se fait sentir, avec un miel vert et très très doux. En bouche, le miel explose mais se transforme jusqu’au début de la finale, altérée par le vin. En gorge, le vin et le miel explose mais se calme en retournant vers la vanille, toutefois plus sucrée qu’au nez. L’aftertaste chaud et assez long se compare à un repas cambodgien épicé souhait et réconfortant. Et même si je préfère de loin le thaï (lire ici les vins de sauternes sont loin d’être mes bouteilles de prédilection), c’est un repas plus que digestible, probablement encore plus apprécié des aficionado de la vigne.

Patrick 90%
Enfin! Depuis plus d’un an je salive à lire des critiques dithyrambiques au sujet de ce whisky… Le sauternes nous saute au nez avec un sucre et des raisins très puissants. Le goût marqué par le sucre et le raisin s’adoucit à chaque gorgée pour laisser en finale un goût rappelant le vin de glace, le pineau des Charente et l’hydromel. Exquis et délicieux.

Martin 93%
Une fois le verre levé à la lumière, ce scotch arbore une belle robe dorée à l’image de som nom. Nez: Même avec le nez à plus d’un pied du verre, les raisins et le sucre nous saisissent. Une fois dedans, assaut de sauternes, chêne grillé et brioche à la cannelle. Bouche: Plénitude en bouche. Overdose de miel, de fruits, de fleurs, de malt. Un vrai feu d’artifice qui donne la joie de vivre. Finale: L’orge nous conduit vers un chausson aux pommes chassé par un verre de cidre de glace. Équilibre: Excellente idée cette finition en fûts de sauternes. Dommage qu’il soit un si bel additif à ma fondue au fromage, ça en laisse moins pour boire.

Glenmorangie Signet

46% alc./vol.
Ce single malt a été élaboré à partir d’une orge baptisée « chocolate malt » par l’expert maison Bill Lumsden. Une version non filtrée à froid qui résulte de l’assemblage de fûts de bourbon de premier remplissage, de quelques fûts neufs et de fûts de sherry oloroso. Longtemps après, la datte, l’encens et le lys, émanant du verre vide, signent cette version qui tire son nom d’une pierre levée connue sous le nom de Cadboll Stone.

André 92%
À la fois floral et fortement influencé par le bois brûlé, les épices et le café torréfié, riche et généreux . Chocolat et oranges/nectarines en bouche avec une superbe texture multidimensionnelle sur des notes de noix grillées et de miel agrémenté de café qui enrobe le tout magistralement. Finale longue et apaisante; toffee et bois brûlé également fruitée. Glenmorangie comme vous ne l’aurez jamais vu, du nouveau, du singulier inoubliable. Magistral !
Patrick 93%
Wow. Nez unique, marqué par le chêne brûlé, la marmelade aux pêches et le chocolat. En bouche, la douceur et l’onctuosité exceptionnelle nous surprennent, le tout porté par les saveurs habituelles de Glenmorangie soit le chêne et l’orge, mais aussi par un puissant chocolat épicé que je n’ai jamais rencontré ailleurs. En finale, nous découvrons un chocolat noir avec des éclisses de cacao et quelques piments. Unique, exceptionnel. Un dessert de luxe, le genre de dram qu’on voudrait s’offrir à tous les jours, mais que le commun des mortels gardera pour les journées de la même catégorie, soit uniques et exceptionnelles.

Martin 92.5%
Roux vraiment foncé, j’ai presque l’impression de me taper un vin rouge. Nez: Belle douceur en toile de fond à un faible vent de sherry, de fruits confits et de choco-vanille. Un genre de pot-pourri délicat avec des copeaux de chêne vient nous taquiner un peu. Bouche: Bien juteux et onctueux. Vanille sucrée et épicée, miel et fruits des champs. Sans oublier la vedette, cette belle céréale. Finale: Tabac à pipe parfumé. Belle chaleur, pot-pourri, planche de chêne gorgée de xérès. Je salue l’indien devant la tabagie. Équilibre: Le plus chaleureux des Glenmos que j’ai eu la chance d’essayer à date. Vaut son pesant d’or. À ne pas boire à la légère.

RV 87.5%
Café en infusion. Toffee brûlé et un film olfactif vineux, avant que le café du chocolate malt ne devienne réellement pas subtil, quoiqu’accompagné par un peu de grain. Très visqueux et assez fort en goût d’alcool, le café fait toujours sentir son influence avec un peu d’orge. La finale est toujours dominé par le café, cette fois-ci plus sucré. N’aimant pas le café, je reste avec certaine réserve sur ce single malt très visqueux, avec peu de finition mais un aftertaste très bien dosé.

Glenmorangie Spios

46% alc./vol.
Spios, qui signifie « épices » en Gaëlique, est le premier Single Malt entièrement vieilli en fûts de Rye Whiskey, un whisky américain élaboré à partir de seigle et qui présente des notes épicées très caractéristiques. Cette 9e Private Edition de Glenmorangie nous plonge dans l’Amérique du début du 20e siècle, à l’âge d’or du Rye Whiskey. Lors d’un voyage aux Etats-Unis, le Dr Bill Lumsden vit le potentiel des épices subtiles de ce whisky si particulier. Pour élaborer Spios, il trouva les fûts de premier remplissage dans le Kentucky, et les fit voyager jusqu’au cœur des Highlands pour les utiliser chez Glenmorangie.

André 86.5%
Ok… Côté dépaysement vous serez servis. Je mets au défi n’importe qui, dans une dégustation à l’aveugle de 1) affirmer que cela est un single malt 2) statuer sur le fait que c’est du Glenmorangie. Ce whisky change la donne définitivement dans le monde des single malts autant que l’avait fait la série Octomore ou Port Charlotte (dans leur style). Le nez est très épicé, les effluves du rye débordent presque du verre; fruits rouges, pomme, cannelle, tout épices, gingembre, réglisse, clou de girofle, cerises noires, prunes. Léger côté cireux en approche de bouche, grosse pelure de pommes et de réglisse rouge, puis les épices (clou de girofle, cannelle) et le poivre noir broyé. Les cerises noires se sont gorgées de leur jus et prennent maintenant une place appréciable. La texture est goulue, moelleuse et la finale épicée et fruitée. Whisky non-conventionnel, j’adore l’audace de cette présentation qui sort réellement du nid de saveurs de Glenmorangie. Pour le résultat final, je suis plutôt ambivalent, pourtant j’adore les rye whiskies mais je ne sais pas si c’est le fait que je savais que c’était un Glenmorangie en évaluant le whisky mais je reste sur ma faim. Au final, cela me rappelle un rye whisky de craft distillery américaine, jeune et peut-être pas encore hyper bien balancé… Je bet sur la jeunesse du whisky pour expliquer l’ensemble qui n’est peut-être pas optimum. On ne pourra pas par contre saluer l’audace de la présentation même si le résultat est discutable.

Patrick NA%
(PREMIÈRE ÉVALUATION, basée sur un échantillon fourni par la distillerie) Patrick 91% Glenmorangie comme je l’aime, complexe, intriguant, savoureux. Ça va m’en prendre une bouteille! Nez : Gâteau aux épices, avec une subtile pointe de vin rouge fruité et une touche de vanille. Complexe et appétissant. Bouche : Wow! Savoureuse et intrigante, avec le sucre des fruits tropicaux, un peu de sève de bois présenté paradoxalement avec du chêne sec, de la vanille et une bonne dose d’épices à steak. Finale : D’une belle longueur, complexe et épicée.
(DEUXIÈME ÉVALUATION, basée sur la bouteille que j’ai achetée) Patrick 79% Ça goûte ce que c’est : Un fond de Glenmorangie, recouvert de rye. Toutefois, je pensais que le mariage de deux de mes sortes de whisky favoris allait être un chef d’œuvre. Mais non. Il s’agit d’une expérience manquée qui aurait dû être refilée à un embouteilleur, mais il semble que quelqu’un à l’équipe des Finances ait décidé de maximiser les profits, en n’ayant cure de l’impact qu’aurait sur la marque d’un produit si décevant. D’ailleurs, la deuxième fois que j’en ai bu, j’ai vidé mon verre dans la plate-bande. Les 4-5 premières « Private Editions » étaient spectaculaires, mais j’ai lancé mon argent dans le feu avec les 3-4 dernières. Nez : Plutôt sucré à ma grande surprise, avec quelques épices rappelant du pain de seigle. Bouche : De belles épices, un peu de chêne, une goutte de vanille et… Pas grand-chose d’autre. Décevant. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le seigle.

Martin 87%
Nez: Épices vertes et discrètes au départ. Épinette, céréales, vanille et biscuits. Fruits rouges, gingembre, agrumes et réglisse. Un beau mélange vraiment complexe et hétéroclite, surtout pour un glenmo. Bouche: Les épices du rye sont à l’avant-plan et se marient plutôt bien au miel et à l’eau de rose caractéristique de la distillerie. La brûlure d’alcool est aussi moins agressive que le reste de leurs Cask Finishes. Vanille, bois, poivre et seigle. Pommes mijotées et épinette bien fraîche. Solide. Finale: Chaude, moyennement longue et bien épicée. On reste sur des notes boréales bien agréables mais déconcertantes quand on sait qu’on a affaire à un Glenmorangie. Équilibre: Glenmo ont toujours brillé de par leurs Cask Finishes, et la plupart de leurs Private Editions sont absolument divines. Le Spios se situe bizarrement à mi-chemin, personne ne montera les marches de l’oratoire St-Joseph sur les coudes pour ça, mais ça reste un superbe dram expérimental.

Glenmorangie Taghta

46% alc./vol.

André 85%
Chocolat au lait et caramel, miel et noix, avec une texture de beurre crémeux au nez. La bouche est huileuse et chocolatée, butterscotch ou toffee, fruits secs et miel, caramel un peu salé et oranges confites. J’adore la texture qui me rappelle le Glenmorangie Signet, surtout avec ses saveurs chocolatées. Belles épices en finale de bouche s’agrémentant de poivre. Agréable séquence des éléments plus doux avant de passer aux saveurs plus soutenues d’épices et de poivre. La finale s’essouffle malheureusement trop rapidement, surfant entre la douceur soyeuse du chocolat, du miel et du caramel et les épices un peu plus relevées. Nez prometteur, bouche qui livre la marchandise mais finale qui tombe à plat. Coït interrompu.

Patrick 85%
Un digne représentant de la maison Glenmorangie, mais j’ai l’impression que le caramel est mal balancé.  Non, pas à la hauteur de mes attentes, qui étaient élevées, je l’admets.  Nez : Nutella et dates, avec une touche d’huile de lin.  L’ensemble est complété par un généreux caramel écossais qui donne au tout un profil plutôt sucré.  Bouche : Texture huileuse, avec de belles notes épicées rappelant le vinaigre balsamique, de l’orange, des fruits mûrs, un peu de chocolat et de caramel et un fond de jambon salé.  Finale : D’une belle longueur, un peu salée.

Martin 87%
Riche et ambré, généreux et sirupeux d’apparence. Nez: Le premier vent qui nous vient est celui d’un malt mielleux classique de Glenmo. Pêches et agrumes. Légèrement terreux. Dattes et chocolat. Bouche: Texture huileuse et assumée. Dattes et raisins. Très sherry, mais en plus terre à terre. Toujours sucré et mielleux. Un peu de chêne vers la fin. Finale: Épicée, boisée et chocolatée. Très intrigante, sur le xérès et un peu de minéralité. Planche de chêne sèche et fruitée. Équilibre: Fort intéressant, un whisky qui sait se démarquer, bien que la plupart des autres embouteillages limités de la distillerie se démarquent davantage.

Glenmorangie The Cadboll

43% alc./vol.
Vieilli en fûts de bourbon, il a été affiné en barriques de vins doux composés des cépages de muscat et de sémillon. Ce whisky tient son nom de la coupe Cadboll, une coupe de vin qui appartenait aux Macleods de Cadboll, qui fondèrent Glenmorangie House au 16ème siècle. The Cadboll fait partie de la Legends Collection de Glenmorangie, tout comme les whiskies suivants: The Duthac, The Dornoch, The Tayne et The Tarlogan.

André 87%
La douceur même, telle que Glenmorangie peut si bien le faire. Fruits confits, poires, ananas, raisins secs, prunes, miel, oranges, citron, poires et pêches, assaisonné de cannelle et de gingembre. La texture est superbe, feutrée et douce, les fruits rouges en avant-plan puis les fruits divers (ananas, poires, orange, citron). L’équilibre général est bien contrôlé et l’expérience de dégustation très agréable. On perçoit aussi le cask finish avec ses effets funky et sa texture moelleuse. Ce qui est étonnant, c’est que l’on ici réussi à intégrer les deux cask finish sans dénaturer l’épine dorsale des saveurs primaires du spirit de la distillerie, le 10 ans Original. Finale moyenne longue, plus épicée et légèrement sèche, laissant toute la place aux fruits. Un whisky savoureux et généreux, complexe sans trop le paraitre, ça en fait un bon dram de semaine!

Patrick 85%
Un très bon whisky, riche, complexe et bien équilibré. Pas un coup de foudre pour moi, mais j’aime bien. Nez : Parfum fruité et sucré. Plus précisément, des fruits confits, des ananas et une touche de costarde. Bouche : Du chêne, de la cannelle, du gingembre, des fruits chaleureux, de la cassonade, des ananas, des poires et un peu d’agrumes. Finale : D’une longueur moyenne, boisée, avec de beaux fruits chaleureux.

Martin 88.5%
Nez: Bois frais, vanille, fruits mijotés, raisins secs et miel épicé. Un peu comme le Glenmorangie Original, mais avec une douceur et une attention au détail très marquées. Comme quand tu ne veux pas réveiller tes parents à 7 ans un samedi matin pour aller écouter les comics. Bouche: Texture généreuse, miel et citron, on en prend pour son rhume! Fleurs, fruits mijotés et pêches. Touche de poires et d’épices à steak. Vraiment solide. Je pourrais me noyer dans cette salade de fruits. Finale: Longue et chaude, bien épicée et sur des notes franches de chêne, de vanille, de fruits tropicaux et de gingembre mariné. Équilibre: Un excellent whisky, un Glenmorangie à la hauteur des attentes. Si le prix est au rendez-vous, si vous en trouvez ne serait-ce qu’une bouteille, c’est un achat sûr. C’est plate, en voilà encore un autre où y’en a pu…

Glenmorangie The Quinta Ruban

46% alc./vol.
Les “quintas” sont les fameuses Maisons de Porto au Portugal. Glenmorangie The Quinta Ruban a été vieilli d’abord en fût de bourbons puis en fûts de Porto Ruby. Ruby se dit d’ailleurs “Ruban” en gaélique.

André 88%
Un scotch dangereux… une fois la bouteille ouverte, où vas-t-on s’arrêter??? Le porto est présent sans masquer les fines arômes fruitées et boisées. Un malt pour les fins connaisseurs ou les nouveaux amateurs, un passes partout. Superbe !…

Patrick 88%
Au nez, mandarines, et chocolat belge. Noix de Grenoble sur le feu, odeurs chaudes et musquées. Au goût, soyeux, saveurs de noix, chocolat noir, rose citronnée. La finale rappelle les notes de chocolat noir à la menthe, avec un soupçon d’orange. Idéal pour les débutants habitués au vin ou au porto, il saura aussi satisfaire le connaisseur. De nombreuses personnes (surtout des femmes, avis aux intéressées) disant ne pas aimer les whiskies ont adoré celui-ci. Se marie admirablement bien avec un fromage français “Brie aux Truffes”, un triple crème contenant des truffes.

Martin 92%
Nez: Agrumes, noix, miel, fleurs. Très doux malgré son taux presque cask strength. Au second nez, le whisky s’ouvre sur chêne et épices. Il est moins doux cette fois-ci. Une troisième dimension finit par s’ouvrir, vanille boisée. On cherche le porto de par son nom, mais il se fait plutôt timide. Bouche: Une bonne claque sur la gueule! Fruité, boisé, épicé. À partir de la deuxième gorgée, on garde tout ce qui a été goûté précédemment, mais c’est là que le porto monte sur la scène… Finale: C’est vraiment ici, une fois sur scène, que le porto brille. Ce n’est que rendu au sommet qu’on déscend doucement dans une vague de chocolat noir à l’orange. L’image qui me reste en tête est celle de l’orange en chcolat Terry qu’on aplatit sur le comptoir. Équilibre: C’est un whisky qui se prend trop bien. En le goûtant de nouveau, je ne regrette pas avoir parlé du Quinta Ruban, car le timing ne pouvait pas être meilleur. C’est un whisky très féminin. Conseil de la semaine: un verre de Quinta avec deux ou trois boules en chocolat Lindt et vous allez scorer à la Saint-Valentin…

RV 72%
N’aimant pas le porto, c’est loin d’être la bouteille qui va me faire aimer ça. Depuis que Glenmo a découvert les différents affûtages (casks), on dirait qu’ils ont seulement ça dans la tête. C’est sûr qu’un port cask ça goûte le port… à moins que vous aimez le porto, de la vraie scrap en bouteille.

Glenmorangie The Quinta Ruban 12 ans

46% alc./vol.

André 91.5%
Le port cask est aussi subtil qu’une lutteuse Hongroise dans un sex-shop. Nez de fruits rouges bien ronds, de chocolat noir et d’orange confite, de marmelade de fruits. J’ai l’impression de redécouvrir ce single malt tant il a changé et mûri de façon étonnante. L’exactitude des saveurs en bouche est savoureuse, toutes les saveurs du nez sont maintenant partout en bouche sur un canevas de texture soyeuse et duveteuse. Fruits secs, cerises, oranges, fruites séchés, raisins secs, nappés de chocolat noir. Finale longue mais qui n’apporte rien de plus au niveau saveur. L’alcool titille un peu la langue au fil des gorgées successives. Sans être le whisky le plus inventif, personne ne pourra nier la qualité d’exécution de ce produit et la plaisir qu’il apportera au dégustateur. Pour les amateurs de cask finish, ce whisky est un must have !

Patrick 93%
Un « port cask » à son meilleur. Le Dr Bill s’est surpassé en améliorant cette édition régulière. De plus, étant toujours à un pris raisonnable (pour un scotch single malt), je ne saurais que le recommander chaleureusement. Nez : Pour amateurs de porto! Parfum de jeune porto marqué par les fruits rouges, le chocolat et une marmelade de fruits. Appétissant. Bouche : Wow! Bouche chaleureuse de fruits secs, de chêne un peu brûlé et de chocolat noir et, pour venir sucrer le tout, avec une touche subtile de caramel. Finale : Longue et chaleureuse.

Martin 92%
Ambre rosé du port cask. Nez: Toujours le malt mielleux de Glenmo, coiffé d’épices, de porto juteux, de café et de fruits confits. Vanille, touffe et orange. Bouche: Texture moyenne, mais les saveurs sont définitivement au rendez-vous. Caramel, raisins, chêne, dattes, poivre doux, vanille, on baigne dans un riche porto. Finale: Toffee et cassonade. Chocolat noir et marmelade à l’orange. Moyennement longue, mais nous fait en redemander. Équilibre: Égal à lui-même, un des meilleurs drams de Glenmorangie point-barre, peu importe l’édition.

Glenmorangie The Quinta Ruban 14 ans

46% alc./vol.

André 85%
Truffes fourrées de chocolat, tarte aux fruits tout juste sortie du four, oranges, gros raisins mauves frais, une touche de gingembre et d’agrumes, fruits secs, une trace de citron aussi. En bouche, la qualité et la justesse indéniable de Glenmorangie, hyper onctueux et soyeux. Cerises, oranges, prunes, raisins secs, abricots, chocolat au lait. Longue finale plus aiguisée par les épices surprendra un peu, auquel s’ajoutent des notes de poivre noir broyées, de bois de chêne sec et de gingembre. Personnellement, je trouve que cela débalance un peu trop la finale du reste des étapes de la dégustation. Le nez prometteur et une finale un peu trop abrupte. Je reste sur ma faim versus la version de 12 ans d’âge.

Martin 89%
Nez: Réglisse, vin rouge et raisin sec. Bois, cuir et caramel. Malt grillé, chocolat au lait et touche de poivre. On a affaire à quelque chose de sérieux ici. Bouche: Somptueuse texture dans laquelle on reconnait bien l’échine de la distillerie. Porto, poivre, dattes, chêne et cacao. Oranges et cigares. La force de l’alcool est adéquate. Finale: Astringente sur les bords, on perd un peu de sucre épicé au profit des tannins qui sont légèrement surpuissants. Équilibre: Un excellent choix, même si sa finale qui manque de finesse sucrée m’empêchent de lui donner dans les 90.

Glenmorangie The Tarlogan Limited Edition

43% alc./vol.

André 86.5%
Le nez est très fruité, à la fois sucré et épicé; melon d’eau, abricots, nectarines séchées, cannelle, vanille, bois de chêne séché, noix de coco, poires. La bouche est très soutenue, les épices omniprésentes, mélange de noix de coco et de poires, nectarines & abricots et en finale de bouche, tranches d’ananas et petite acidité tenant presque du citron. Les épices donnent même l’impression d’être poivrées en fond de bouche. Même si les saveurs sont attrayantes, la recette prend un peu au fond et le mélange semble manquer d’homogénéité, c’est difficile à expliquer mais il manque un petit ‘’(Marie) a un petit je ne sais quoi’’. Finale moyennement longue, épicée et presque citrique. Compte tenu du prix d’environ 130$, une petite déception ici…

Patrick 89%
Un autre Glenmorangie qui est un chef d’œuvre de complexité et de balance. C’est très bon, ça se boit bien, et c’est du genre à plaire à tous (mis à part quelques frustrés qui ne jurent que par la tourbe, bien entendu). Nez : Chêne, vanille, caramel, noix de coco et fruits exotiques. Bouche : Fruits exotiques, chêne et épices, notes terreuses, caramel, vanille, touche de gingembre, fleurs et chocolat blanc. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 87.5%
Nez: Orge salée, caramel et herbe. Agrumes, pêche et nectarine. Raisin blanc et chêne. Bouche: Orge et miel, épices et caramel. Cacao, noix et chêne. Belles notes de xérès sucré et de frangipane. Finale: Assez longue, épicée sur des notes de butterscotch, de miel et de raisin blanc. Omniprésence du chêne. Équilibre: Un autre succès au niveau des éditions spéciales de Glenmorangie, mais quand même à des années-lumière des classiques tel le Companta de 2014.