White Oak Akashi Blended Whisky

40% alc./vol.
La distillerie White Oak qui réalise le whisky Akashi blended est d’ailleurs la plus ancienne du Japon datant de 1919. Son histoire dans le whisky commence avant même celle de Suntory et du célèbre Masataka Taketsuru qui popularisa cette boisson au Japon. La distillerie White Oak, située à Akashi, tout au bord de la mer intérieure Seto, a obtenu sa licence de distillation de whisky et autres spiritueux en 1919. Elle appartient à la société Eigashima, un des plus anciens producteurs de saké du Japon fondée en 1679.

Patrick 88%
Un autre excellent japonais, tout en complexité, profondeur et équilibre. Typiquement japonais, le seul reproche qu’on pourrait lui faire est de ne pas réinventer le style, ce qui n’est pas une nécessité, car on l’aime le style japonais! Nez : Parfum complexe, avec du sucre, des fruits (en particulier les cerises), de l’orge et le mélange sel de mer/algues typiquement japonais. Le tout est complété par une touche boisée subtilement épicée. Bouche : Le whisky de grain est très présent et apporte avec de belles notes de vanille. Puis, rapidement, les épices du bois, le poivre rose, les fruits mûrs (nectarine?), le sel et surtout une surprenante fumée nous envahit la bouche. Finale : D’une longueur moyenne, avec un beau mélange de fumée, sel et poivre rose.

Martin 86.5%
Doré léger et sensiblement neutre. Nez: Vanille, cerise et caramel au beurre. Modérément fleuri et boisé. Relativement doux, timide et simple, mais ô combien plaisant. Le malt grillé perce à la fin. Bouche: Retour du malt, bardé de miel, de vanille, de fleurs blanches et de la plus voilée des touches de fumée. Distraitement, bois et épices se pointent à la fin. Finale: Poivre rose qui s’étire sur des notes salées et boisées. Équilibre: Très agréable, quoique peut-être un peu trop simpliste. Il faut dire aussi que ça reste très nippon de ne pas jouer dans la dentelle.

White Oak Akashi Single Malt Whisky

46% alc./vol.

André 76%
Même si le whisky offre une approche plutôt feutrée, on ressent très rapidement les épices et le chêne et surtout de très présentes notes de vanille, de miel et de céréales. Cela me rappelle certain craft whiskies américains, presque certain corn whiskies. Pas que les arômes sont désagréables mais plutôt que celles-ci ne tombent pas dans ma palette de goût personnel. La texture en bouche est vraiment agréable et d’une belle souplesse. Les arômes sucrés et doux se présentent en bouche au départ, puis quelques notes fruitées de xérès feront la transition avec la vague d’épices boisées relativement forte qui balaiera ensuite la bouche. Bien que cela n’est pas désagréable, je trouve que cela déséquilibre la bouche. La finale est puissante, fortement épicée à saveur de gingembre, on donnerait au whisky un 46 à 48% d’alcool à l’aveugle. Pas convaincu du tut par cette expression. Le résumé au dos du livre était prometteur mais on décroche dès les premières lignes de l’histoire.

Patrick 89%
Ma première expérience avec cette distillerie, et elle confirme le préjugé que j’ai envers les whiskys japonais : Ils sont tous très bons, ou simplement excellents! Nez : La mer, ses embruns et … son chêne, ses fruits et sa vanille! Bouche : Belle arrivée salée, avec une touche de charbon de bois, de tourbe, de fruits et de vanille. L’ensemble est agréablement épicé. Finale : Longue, salée et épicée.

Martin 74%
Nez: Assez direct sur la colle à timbres et la crème anglaise. Épices et chêne se cachent derrière tout ça, aidés par vanille, fruits et vin rouge. Insolite, mais pas déplaisant. Bouche: Sucré et épicé, quoique la texture laisse plutôt à désirer. Chêne et poivre ont tôt fait de prendre toute la place, avant de nous laisser dans un bain de cuivre. Finale: Très épicée, trop même. Un arrière-goût cuivré et acide prend toute la place, laissant entrevoir un tout petit peu de vanille et de bois. Équilibre: Donne vraiment plus l’impression d’une expérience artisanale plutôt que d’un fin whisky japonais. Je passe.

Whyte & Mackay 30 ans

40% alc./vol.

André 87%
Sherry pétillant et pelures de raisins mauves, prunes, très fruité, avec beaucoup de caractère mais très friendly. Texture agréable, bien fluide avec quelques soupirs de chocolat aux fruits, de sherry, pâte de fruits. Le nez devient de plus en plus soyeux avec le temps et adoucit les quelques accrocs de l’alcool. Finale en pente douce, fruitée sans plus de variantes apportées par le nez et la bouche. Gâteau aux fruits ou Plum Pudding servi avec coulis aux fruits. Un blend de belle conception où on aura troqué l’originalité pour la justesse d’exécution.

Patrick 88%
Nez : Après avoir longuement respiré, je détecte des notes de figues, de raisin et de malt.  Bouche : Malt, figues et caramel.  Très intense au niveau des fruits mûrs et du xérès.  Quelques notes d’agrumes.  Finale : Relativement longue et savoureuse.  Balance : Très savoureux et complexe qui répond aux attentes qu’on peut avoir d’un blend de cet âge.  Il n’y a que le rapport qualité/prix qui soit décevant.

Martin 89.5%
D’un cuivre bruni très proche d’un authentique oloroso. Nez: Impossible ici de passer sous silence l’influence du sherry, qui se hume aisément juste en levant le verre pour en admirer la robe. Xérès, marmelade, cuir, figues, malt, gâteau aux fruits, frangipane. On se ferme les yeux et on est dans la whisky room de Paterson. Bouche: Malt grillé, caramel, amandes, raisins, pruneaux, épices, chêne, sherry, l’ensemble d’une douceur à couper le souffle. Manque légèrement de fougue, mais à cet âge difficile de lui en vouloir. Finale: On reste longuement sur une impression de chocolat noir amer, d’anis, de chêne et de caramel. Équilibre: On pourrait peut-être lui reprocher un tout petit manque d’originalité ou d’individualité, mais dans le genre, cette gestation de Paterson est sans faille. 46% ABV, quelqu’un?

Wigle Organic Monongahela Straight Rye Whiskey

50% alc./vol.
Aged 3.5 years. Batch 17 – Barrel 47. En 1808, le comté d’Allegheny produisait un demi-baril de whiskey pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant vivant en Amérique. À cette époque, l’étalon-or du whiskey américain était un Rye Whiskey épicé et terreux appelé Monongahela Rye. À l’apogée de la fabrication du whiskey dans l’ouest de la Pennsylvanie, il y avait 4 000 alambics documentés. Aujourd’hui, Wigle Whiskey est la seule distillerie de whiskey de la région et la première distillerie de la ville de Pittsburgh depuis la prohibition.

André 80%
Cerises cireuses, cannelle, pommes, oranges, poivre, tout est en place pour un rye typique. Bouche plus poivrée et épicée, l’aspect cireux calme les ardeurs des épices. Mélange de cerises et de pommes cireuse, explosion d’épices et de cannelle ardente, fruits sauvages, anis, framboises. Très intense la bouche, un peu trop à mon goût perso. La forte sensation de bois sec acéré n’augmente pas mon plaisir. Longue finale, très épicée et poivrée, sur les éléments rouges. Un rye un peu trop fougueux.

Patrick 93%
Un rye très original, d’une grande complexité et équilibré avec soin. Les épices de ce rye combleront l’amateur de gin vieilli en fûts, mais aussi ceux qui aiment le rye, mais qui recherchent quelque chose d’un peu différent. Faisant partie des deux catégories, je ne peux qu’être comblé! Nez : Parfum sucré comme jamais pour un rye. Aussi de beaux fruits, de la réglisse rouge et du savoureux chêne. Bouche : Ok, c’est ici que sont cachés les épices!! Mais avec quelque chose rappelant un gin… Un beau gin vieillit dans des fûts de chêne bien brûlés. Et un peu de fruits et de subtiles agrumes. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et les agrumes.

Martin 85%
Nez: Maïs, vanille et épices dès le départ, accompagnés de fruits rouges, de bois et de la fraîcheur du seigle. Classique. Bouche: De beaux fruits alliés à une vague de rye et d’épinette. Bien poivré, de par son contenu en seigle et son contenu en alcool. Un petit peu unidimensionnel, mais j’aime bien. Finale: Chaude et longue, plus dû à la nature de ses saveurs qu’à la pauvreté de sa texture. Équilibre: Je ne déteste pas l’embouteillage, mais on a encore quelques croûtes à manger ici je crois.

Wigle Pennsylvania Malt Series – Organic Winter Malt Rye Whiskey

46% alc./vol.
Batch #1 – 2 ans – Mash Bill : Chocolate Rye Malt, Rye, Malted Barley, Malted Rye. Au cours des années 1700 et 1800, l’ouest de la Pennsylvanie était l’épicentre de la production américaine de whiskey. Wigle doit son nom à l’un de ces distillateurs pionniers de Pennsylvanie. Dans les années 1790, Phillip Wigle a défendu son droit de distiller en se battant avec un collecteur d’impôts. Il a involontairement contribué à déclencher la Rébellion du Whiskey, qui opposait les distillateurs de l’Ouest de la Pennsylvanie aux troupes de George Washington. Il a été condamné à être pendu par George Washington pour trahison, pour être ensuite finalement gracié.

André 88%
Oh la la… Belles grosses cerises noires gorges de jus, oranges confites, pommes rouges, cassonnade, aspect cireux comme l’édition Bourbon Batch 14 évaluée précédemment. Wow, la bouche est très intense sur la cannelle et les bonbons en forme de poisson rouges et blancs, grosse cire fondue encore une fois, notes de grains de céréales trempés dans le chocolat noir. Le rye me rappelle le genre d’intensité que j’avais eu en évaluant le Lot 40 et le Wiser’s 35 ans. L’aspect Craft aussi est bien présent mais difficile à dire pourquoi spécifiquement. Les notes d’oranges prennent de plus en plus d’importance à mesure que l’alcool s’évapore. Finale de chcoolat fourré de poivre et d’oranges. Un peu weirdo mais qui pousse au challenge de dégustation.

Patrick 92%
D’une grande originalité! Un whiskey tout à fait unique et tellement bien construit. Je tiens toutefois à vous avertir : Ce n’est pas pour tout le monde : J’ai adoré car c’est complètement différent des 2300 autres whiskeys que j’aie goûté à ce jour!!! Nez : Chocolat noir, café, épices du seigle et note fruitée très discrète. Bouche : Toasts brûlées, épices, poivre, chocolat noir. Wow, unique! Finale : D’une superbe longueur et épicée.

Martin 86%
Nez: Cerises noires, marmelade d’orange, cacao, grains de café, cannelle et seigle. Bouche: Belle épices du rye, émergence des cerises de terre. Jujubes aux fruits rouges et pointe de cannelle. Chocolat noir et retour du rye pour boucler la boucle. Finale: Bonbons à la cannelle, effluves de cerise et de chocolat. La longueur et la puissance est maintenue par le mélange des saveurs exprimées précédemment. Équilibre: Intéressant, même si ce n’est pas un profil qui tombe exactement dans ma palette, je dois reconnaître que c’est un beau produit.

Wigle Pennsylvania Rye Whiskey

42% alc./vol.
Batch 52, 1 an et 11 mois. Ce whiskey a remporté le prix l’American Craft Spirits Association pour le meilleur whisky de seigle de catégorie « Craft » en 2015.

Patrick 88%
Un très bon rye, savoureux et facile à boire. Une autre bouteille que je vais vider trop vite! Nez : De belles épices sucrées et fruitées. Appétissant. Bouche : Les épices sont très intenses, et dominées par le bois brûlé et un peu de poivre noir. Une touche sucrée très subtile. Intense et savoureux. Finale : D’une longueur moyenne, épicée et boisée.

Martin 87%
Nez: Rye frais et épicé au départ, bien entouré de bois sec et poussiéreux. Fruits rouges, vanille et caramel. Belle dose de poivre blanc pour compléter. Bouche: Pain d’épice, gomme de sapin, rye frais, bois, foin séché, belle explosion de saveurs. Finale: Belle intensité, quoique la longueur pourrait être plus fournie. Notes de bois et de vanille, de conifères et de paille, de seigle et de poivre. Avalanche de pâte de fruits rouges. Équilibre: Un beau whisky, une belle expérience. Un rye assez classique, tout en y ajoutant un alléchant côté artisanal.

Wigle Pennsylvania Wheat Whiskey

42% alc./vol.
Batch 23. Ce whiskey a remporté le prix l’American Craft Spirits Association pour le meilleur whisky de blé de catégorie « Craft » en 2016.

André 82%
Grosses notes d’oranges et de vanille, gâteau aux bananes, caramel, pincée de cannelle. Étrange mélange, à la fois onctueux et de bonnes influences d’épices tirées du seigle. Avec le temps l’aspect général devient cireux et très fort sur la pomme cannelle. Comme saveur principale, les oranges et les pelures de pommes, poivre broyé. Étonnamment long en bouche, très poivré et épicé. L’ensemble me laisse un peu froid.

Patrick 86%
Une belle surprise que ce whiskey de blé malgré son rôle ingrat de soutien! Nez : Appétissant parfum sucré et légèrement fruité, recouvrant des notes de céréales me rappelant vaguement des Mini Wheats! Bon, je n’ai pas goûté des tonnes de whiskeys au blé, mais celui-ci a un arôme bien au-delà de la moyenne. Bouche : Fruité, légèrement boisé et épicé. Le tout avec le blé qui est toujours omniprésent et qui marie le tout agréablement. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé et le blé.

Martin 83%
Nez: Orange, citron, malt et vanille. Caramel, crème et quelques fruits tropicaux. Bizarre, mais somme toute agréable. Bouche: Épices, fruits rouges, cerise de terre, paille, terre sèche, champ de fraises, réglisse. Le blé nous en met plein la gueule. Pomme et cannelle. Finale: Bien poivrée, sur de notes de terre sèche, d’herbe, de blé et de fruits rouges. Retour de la cerise de terre. Équilibre: Pas méchant, le wheat whisky offre des saveurs auxquelles il faut s’habituer, mais le tout demeure quand même fluide.

Wild Turkey 101

50.5% alc./vol.

André 87.5%
Hyper fruité, forte arrivée en bouche atténuée par les fruits frais. Très persistant en bouche et bien charpenté. La finale est une légère fumée de champs brûlés. Si la dinde sauvage nous avait démontré qu’elle ne pouvait pas voler dans sa présentation régulière, celle-ci vous donnera définitivement des ailes. Vraiment très agréable.

RV 88%
Très fruité avec sel pour la chasse aux chevreuils et un peu d’autres épices. Chaud en bouche, il engourdit le bout de la langue de manière plus simple que le Rare Breed, toutefois il est similairement agréable. La finale est un peu brûlée. Très satisfaisant, le plus haut pourcentage d’alcool par rapport à l’édition régulière vaut définitivement la peine, même pour les plus craintifs des cask strength et transforme ce bourbon en quelque chose qui vaut plus que les drinks.

Patrick 87%
Nez : Frais et fruité avec une pointe de vanille. Au nez, donne l’impression d’être assez jeune par son manque de relief. Bouche : De belles épices mordantes, de cerises sur le party, le tout assemblé par le chêne et la vanille. Ce que le nez n’offre pas en terme de punch, la bouche le reprend amplement. Finale : Longue et épicée. Balance : On se fout du nez, ceci est un dram de tous les jours : il offre toute la saveur et le punch souhaité en bouche et il donne le goût d’en reprendre. J’aime.

Martin 88.5%
Orangé, ambre foncé et riche, typiquement vieux bourbon. Nez: Vanille et caramel, épices du bourbon, muscade et cannelle, avec un petit nuage de crème derrière le tout. Au travers de cette valse on parvient à sentir le maïs et on dégage sur un peu de bois en retirant le nez du verre. Touche de gomme au savon. Bouche: Assez léger sur la langue. Caramel, vanille et fruits viennent immédiatement faire acte de présence avant d’être balayés par les épices, le citron et le maïs sucré. Fondation de chêne et toujours de maïs avec une explosion fruitée à la fin. Finale: Une chaleur épicée reste en bouche et se prête bien à une scène où on peut contempler un coucher de soleil sur une véranda du midwest américain. Sur une chase berçante. Ou bien sur une plage de Santa Cruz. Équilibre: Un bourbon au-dessus de la moyenne qui se défend admirablement bien. On dit que c’était le favori de l’auteur Hunter S. Thompson. S’il était assez bon pour le père du journalisme gonzo, difficile de lui faire bien des reproches.

Wild Turkey 81

40.5% alc./vol.
Nouvelle édition phare de la distillerie. Mélange de bourbons de 6, 7 et 8 ans d’âge.

André 83%
Miel, caramel et vanille. Belle douceur, ce qui fait qu’il surprend en bouche de part son côté bien épicé versus la texture en bouche qui manque d’ensemble et de raffinement. Le meilleur est la finale où les épices s’étirent de façon permanente, ce qui lui donne une longueur appréciable en bouche. Un embouteillage qui saura bien représenter la distillerie comme nouveau produit d’entrée de gamme. L’ancienne version de Wild Turkey ne nous manquera pas.

RV 87.5%
Some very good sippin’ whiskey. Arrivée très douce et relax, avec une touche de blé sans vraiment de mordant. La finale est toute aussi délicate et même sucrée, avec quelque chose qui me rappelle le Rare Breed (de la même distillerie). L’expérience se conclut par de la poussière de pin, tout en restant bien représentatif. Pour une édition standard, il s’agit d’une très bonne amélioration par rapport à la bouteille éponyme de jadis.

Patrick 85%
Parfum de vanille et chêne brûlé. En fait, un nez comme on les aime: il donne soif! En bouche, le chêne brûlé avec de belles épices à steak. La finale s’étire sur les épices. La texture est un peu trop aqueuse, mais le goût est autrement parfait. Un rapport qualité/prix exceptionnel.

Martin 86%
Riche et doré, profondément ambré. Nez: Bonbons au maïs et vanille en puissance sortent tout de suite du verre. Une fois ces premières notes passées on peut s’attarder sur les plus subtiles, telles fruit de la passion, gomme au savon et bois humide. On poursuit sur un peu d’herbe, de sel, de cannelle, de paprika même. Je le marierais bien avec un poulet BBQ ou un steak aux épices de Montréal. Bouche: Léger et mielleux, poivre et chêne épicé. Le paprika semble revenir encore, avec cette fois un peu de muscade. Finale: Très poivrée et pleine de maïs. Agrumeuse et boisée. Comme une planche de bois gorgée de vieux jus d’orange. Équilibre: Un excellent bourbon d’entrée de gamme, et un tout aussi excellent choix pour cuisiner.

Wild Turkey Forgiven

45.5% alc./vol.
Batch #302.

André 86.5%
Canne à sucre, vanille, caramel, bonbon sugar candy, rye, cerises. Nez super agréable, simple et sans prétention, cozy. Texture amoureuse en bouche, mais un peu plus épicée (rye ?) même si il s’amourache de saveurs de sucre à pâtisserie et de gingembre, de poivre et de cannelle. La finale déçoit de par son manque de singularité et de structure et manque un peu de finition. Une belle surprise qui prend fin un peu trop abruptement.

RV 82.6%
Auto-tanponneuse: loisir de grands pour petits. La douceur de la barbe à papa, davantage fête foraine que sport extrême. En bouche, le jus de pomme un aigre s’étire jusqu’à la finale où je ne croirais pas avoir à faire avec un bourbon, mais un whisky au milieu de l’Atlantique entre le Canada et l’Écosse.

Patrick 92%
Nez: Sublime mélange d’épices de rye et de bourbon confirmant ce qui est écrit sur la bouteille! On y retrouve aussi des notes de chêne et de cuir, l’ensemble étant chaleureux et réconfortant. Bouche : Magnifique ensemble d’épices, de cuir, de cerise, de caramel légèrement brûlé et de chêne. Finale : Longue, épicée et chaleureuse. Balance : Mon whisky américain favori en 2013. Quelle complexité, quel équilibre! J’en ai bu 2 bouteilles rapidement et si il était disponible au Québec, il s’agirait de mon dram de tous les jours.

Martin 87%
Couleur riche et cuivrée tel un porto, ça revient souvent. Nez: Peu vanillé, le chêne et le seigle semblent prendre le dessus sur le maïs. Une infime touche de cuir et de menthe l’arrondit un peu et lui confère un aspect plus travaillé. Bouche: Vanille épicée, cannelle et caramel. Après menthe poivrée et fût de chêne, tel l’Ouroboros on revient sur du caramel, légèrement salé cette fois-ci. Finale: Les épices s’étirent peu mais sont plutôt intenses par rapport à la durée de la finale. Comme quoi chaque fois qu’une lumière brûle deux fois plus, elle brille deux fois moins longtemps. Et vous avez brûlé on ne peut plus brillamment, Roy. Équilibre: Un heureux accident. La preuve que bien que les bourbons en général sont bons, il ne faut pas hésiter à parfois faire des mélanges audacieux.