Highland Park 15 ans Freya

51.2% alc./vol.

André 83.5%
Le moins HP des Highland Park… Pas de sel, de miel, de bruyère, pas de chocolat… De biens beaux aurores boréales qui sont présentées ici avec une froideur presque scientifique. Beaucoup de fruits exotiques (melon d’eau, orange, poires vertes) avec un mélange de vanille crémeuse nappant des fruits rouges, de pommes vertes et des raisins. En bouche, la vanille et les fruits fumés, un peu salés et épicés. Cela me laisse presque indifférent… Cette précision chirurgicale de l’utilisation (exclusive) des fûts de bourbons dénature tellement les savoureuses notes des habituels HP, j’en suis vraiment déçu. Une touche citronnée émerge après quelque temps suivie d’une bonne vague fumée et de saveur de bois de chêne. La finale est encore plus fumée que la bouche (on fait quand même pas dans certains style d’Islay…) mais pour un HP, c’est presque hors-norme. C’est à croire qu’ils avaient écoulés tous les fûts de sherry dans le Dark Origins et qu’ils n’en restaient plus pour le Freya… Rajoutez à ça le prix… ouch…

Patrick 87%
Un très bon whisky, complexe, plutôt original pour un Highland Park, mais qui manque un peu de finesse. Nez: Bacon fumé et sucré. En fait, le bacon a un peu cramé dans le fond de la poêle. Bouche : Toujours le bacon brûlé dans le fond de la poêle, mais avec une belle note de miel épicé qui rend l’ensemble complexe et agréable. Touche de vanille et de chêne. Et, comme le bacon, assez huileux. Finale : Longue et fumée.

Martin 81.5%
Très jaune pour un HP. Nez: Plutôt diffus dans son ensemble. On discerne tout de même des fleurs, du miel et de l’orge, ainsi que du thé, des agrumes, du caramel et du poivre. Peu ou pas de fumée. Bouche: Assez huileux et affirmé à l’entrée en bouche. Épices, toffee, céréales, herbe, miel, citron et sel. Vraiment pas ce à quoi on s’attend normalement de la distillerie. Finale: Amertume un peu métallique. La sensation s’étire avec des notes de fruits sûrs, de pamplemousse et de vanille. Équilibre: Qu’avez-vous donc fait à mon Highland Park? Déstabilisant est un mot faible. Un malt peu complexe qui se développe plutôt maladroitement. Une expérience qui semble s’éloigner de toutes les valeurs de la distillerie.

Highland Park 15 ans Loki

48.7% alc./vol.
Valhalla Collection #2. Loki est le nom d’une divinité nordique parmi les plus fourbes et malicieuses. C’est donc tout naturellement le nom de baptème de ce malt destiné à prendre sa revanche sur son frère adoptif Thor, du nom de cet Highland Park en série limitée lancé l’année passée.Loki est ainsi la deuxième expression de la Collection Valhalla, une collection Highland Park inspirée des divinités nordiques légendaires. Il s’agit d’un Single Malt de 15 ans d’âge embouteillé à 48.7%, élevé dans des fûts de Sherry espagnols traditionnels ainsi que dans quelques fûts particulièrement marqués par la tourbe.

André 92%
Nez au départ très mielleux et épicé dominé par les fruits, particulièrement les oranges et d’un twist de citron, de fumée et de sel. En bouche le miel est plus cireux et l’ensemble est effervescent tout en étant un peu effilé par les notes citronnées et épicées. Offre aussi un mélange étrange de chocolat noir et de réglisse avec une montée en crescendo sur la fumée pour la finale. La balance des éléments et la succession des saveurs à toute les étapes est superbe. Belle diversité de sensations et de saveurs livrée au travers une générosité remarquable. Aucun doute que Loki vient de terrasser Thor. Dans la trempe du Highland Park Earl Magnus tout en étant singulier et distinct dans son style.

Patrick 94%
Au nez, marmelade et caramel. Le côté fruité et sucré me surprends. En bouche, il est tellement onctueux! Sucré et floral, avec une surprenante note fumée. La finale est marquée par les épices et et la fumée.
I-n-c-r-o-y-a-b-l-e! quelle complexité, quelle balance!

Martin 92%
Sa couleur est aussi cuivrée que son armure dans les Avengers. Nez: Le nez plus que mielleux tire rapidement sur les agrumes, pour ensuite se préciser en marmelade d’orange sanguine. Une fumée de bruyère infiniment timide rôde en arrière-plan. Bouche: Le miel se sauve rapidement devant une ligne de front de sherry et d’épices. Beaucoup plus de fruits et d’influence de la fûtaille de xérès que son grand frère. Finale: Pruneau et fumée de bruyère s’étirent. Son taux d’alcool est absolument parfait. On termine sur des notes de poire et de feuille de tabac aromatisée au raisin, on croirait un vieux Macallan. Équilibre: Sublime. Son taux d’alcool confirme que c’est la direction que devrait prendre le 18 ans s’il voulait péter les 95%.

Highland Park 15 ans Single Cask Series 2001-2017 for The Whiskey House Singapour

61.8% alc./vol.
Cask #2154, 1st Fill American Sherry Butt, 606 bottles.

André 90%
Moins de sherry et plus de miel de bruyère au nez et d’oranges aussi qui s’accole bien des bras amoureux bien gras de sherry plus discrètes, noix recouvertes de caramel. Le nez est relativement aiguisé par l’alcool et le nez réagira fortement si on le plonge trop directement dans le verre. La bouche évolue sur des notes de vanille, d’ananas et de poires qui sont vite rejointes par les notes de cerises et d’oranges. Étrangement, ce single cask ressemble plus à un vatted bourbon-sherry qu’à un single cask de sherry. La finale est bien tourbée, l’alcool se fait sentir plus avidement également, savoureux mélange de poires, d’ananas et de fruits rouges. Superbe!

Patrick 88%
Un Highland Park, gros, intense et savoureux. Nez : Du xérès, du caramel, du fudge, de la vanille, des cerises et de la bruyère. Bouche : Du bois brûlé, du xérès, de la bruyère, un peu de chocolat noir et un peu de poivre rose. Finale : D’une belle longueur sucrée et épicée.

Martin 91%
Nez: Malt mielleux, bruyère, agrumes et épices. Là je reconnais l’épine dorsale de Highland Park. butterscotch et xérès. Bouche: Texture ultra-riche, sherry, fruits tropicaux, caramel, vanille, herbe. Superbe! Finale: Longue et langoureuse sur de solides notes de sherry, de raisins, de chêne et de poivre rose. La tourbe gracieuse danse bien avec le taux d’alcool. Équilibre: Un autre gagnant! Dommage que sa rareté ne le rende pas plus répandu que cela. C’est pour ça qu’il faut participer aux dégustations quand ça passe!

Highland Park 15 ans Single Cask Series 2002-2017 for Bevmo! (USA) San Francisco

57.5% alc./vol.
Cask #3250, Refill Butt, 546 bottles

André 89%
Cerises noires et réglisse, anis, tarte aux pommes, ananas, caramel. Le nez est bien équilibré et surtout sans traces de souffre dans les notes de sherry. Moins licoreux que le nez du single cask #6737 mais très attirant. Bouche onctueuse et souple, huileuse même, le sherry est sublime, très axé sur les raisins et les prunes séchées, grosses cerises noires juteuses et le chocolat noir parsemé de piment et de poivre ainsi que du caramel chaud. Finale légèrement fumée, très lointaine et orientée sur les fruits secs, oranges. Fine astrigence due à l’alcool mais vite rectifiée par le côté sirupeux du sherry.

Patrick 88%
Un single cask vraiment intéressant par sa différence aux scotchs “réguliers”. Nez : Crème anglaise, tarte aux pommes, caramel, dattes, raisins secs et zeste d’orange. Bouche : Zeste d’orange, bois brûlé, tarte aux pommes bien épicée, poivre et chocolat noir. Finale : D’une superbe longueur, sucrée, fruitée et marquée par le bois brûlé.

Martin 91%
Nez: L’alcool est très discret ici et de façon sournoise nous cache bien son jeu. Pommes mijotées, crème anglaise, cerises et toffee. Alléchant. Infime tourbe. Bouche: Caramel, dattes, miel, malt, raisins secs dorés, zeste d’orange. Très goulu, épicé, mais se garde très bien et longtemps en bouche. Finale: Douce et chaude, longue et sensuelle, mais elle sait aussi vous prendre en étau. Poivre, caramel, vanille, raisins et chocolat noir. Équilibre: Un superbe single cask, on en redemande, sans toutefois pouvoir en ravoir…

Highland Park 15 ans Single Cask Series 2002-2018 for Switzerland

59.1% alc./vol.
Cask #2118 1St Fill American Sherry Oak Butt Cask, 576 bottles.

André 88.5%
Intéressant encore une fois ce mélange qui évoque plus le bourbon cask que le sherry cask. Notes de bananes et d’ananas, chair de poires et confiture de cerises, miel, vanille et caramel. Le nez est hyper docile et ne laisse rien deviner du taux d’alcool. La bouche est plus aiguisée et franche, notes de céréales fumées nappées de miel, ananas et poires, trace de cerises presque effacées, amandes grillées peut-être. Laisser respirer le whisky une bonne demi-heure est bénéfique et l’alcool devient plus rond et approchable. La finale est finement tourbée, un peu terreuse aussi, belles grosses notes de jus de salade de fruits et d’ananas.

Patrick 86%
Un whisky riche et intense, pas aussi bien équilibré que les Highland Park normaux, mais tout de même très bon. Nez : Parfum dominé par le xérès, avec des bananes, des cerises et quelques fleurs séchées. Bouche : Toujours le gros xérès, mais avec de profondes épices venant du bois brûlé, une très subtile fumée de tourbe et quelques fleurs. Finale : D’une belle longueur, avec du xérès, du sucre et surtout les épices du bois.

Martin 87%
Nez: L’alcool pique la curiosité au départ, pour faire place rapidement à des notes de vanille, de miel et de cerise. On y ajoute une touche de crème et de fleurs séchées. Bouche: Belle texture, un peu acide. Bonne dose d’épices, c’est ici que ça se corse. Miel, caramel salé bananes, fruits tropicaux sous une douce tourbe fumée. Finale: Un peu plus docile, elle est longue, chaude et nous transport sur des pointes de muscade, de miel et de vinaigre de cidre. La tourbe herbeuse classique de HP reste omniprésente tout au long de l’expérience. Équilibre: On aime toujours les single cases, mais parfois il faut faire attention de ne pas trop dénaturer le caractère du malt au risque de faire fuir les fans. Ça reste bon, mais je vous dis… faites attention!

Highland Park 16 ans Odin

55.8% alc./vol.

André 90%
Un whisky à l’approche musclé sur le sherry lourd et puissant, les fruits secs et les épices dominées par la cannelle. Sensation un peu vieillotte et poussiéreuse au nez, presque de la poudre de sherry… On ressent aussi beaucoup les saveurs tirées du fût de chêne même si celles-ci sont attendries par de robustes notes de chocolat noir aux oranges. En bouche; mélange de fruits séchés, de pruneaux, de figues, de gâteau aux fruits et d’oranges. Les flaveurs du fût de sherry s’imposent sans bien de subtilités mais de belles nuances entre les éléments demeurent, tranchées par les salves de poivre, de gingembre et de cannelle. L’alcool s’évaporant, les notes de toffee et de miel peuvent maintenant émerger lentement et adoucir le whisky dans son ensemble. L’amoureux de sherry en moi est comblé… La finale est soutenue sans être puissante, l’alcool est relativement doux quoique présent et soulevé par les épices qui se drapent d’une touche de tourbe discrète. Le sherry est un peu trop présent et cache légèrement certaines autres saveurs. Personnellement j’adore cette édition de Highland Park, très axée sur le fût de sherry et le chêne sans amputer les saveurs distinctives de la distillerie (en oubliant les notes de bruyère). À certains égards il trouve certaines ressemblances avec le Earl Magnus. Le whisky aurait eu un point supplémentaire mais avec un prix d’environ 400$…

Patrick 93%
Highland Park est l’une des meilleures distillerie au monde et le démontre une fois de plus avec ce dram. Nez : Riche caramel fruité avec une douce pointe de fumée et de chêne. Appétissant. Bouche : Arrivée de fumée de tourbe délicate et de fruits chaleureux. Le tout est complété par de subtiles notes de caramel et d’épices savoureuses. Finale : Longue, complexe et savoureuse.

Martin 90%
Ambré et cuivré à souhait. Jambes plutôt épaisses qui prennent leur temps. Nez: Miel épais et fumée de bruyère plus timide. Léger cuir, vanille et mûres. Musc et xérès. Plutôt bien ficelé. Bouche: Beau punch d’épices à l’arrivée. Des notes épaisses de sherry prennent par la suite le dessus. Fruits séchés, bois, poivre et fumée. Finale: La typique fumée de HP nous guide à travers un océan de xérès et d’épices. Longueur et la chaleur de cette finale s’étire à perte de vue. Équilibre: Un excellent scotch, une vraie beauté à garder dans son armoire. La question demeure êtes-vous prêt à allonger 400$ pour ça?

Highland Park 16 ans Thor

52.1% alc./vol.
Valhalla Collection #1.

André 86.5%
Gingembre, vieux bahut de bois avec cire d’abeille, caramel, bois, vanille. Nez soutenu et relativement puissant. En bouche, encore le gingembre et les épices en addition. Texture crémeuse et cireuse à la fois. Pêches, pomme poire. Bon mouth coating. Finale sèche, un peu trop épicée à mon goût, la douceur de la vanille n’arrive pas à en contrebalancer la sècheresse. Très impressionné par sa persistance en bouche. La conjonction épice aide aussi à assécher l’ensemble. Beaucoup de sel en finale et étrangement aussi, du miel. Finale longue, bien épicée à saveur de gingembre présenté avec un feeling terreux. Un whisky en crescendo du nez à la finale.

Patrick 90%
Nez: Bruyère beurré et miel. Bouche: Bruyère, malt, fumé et herbes. Finale: Fumée qui s’étire sur la vanille. Balance: Superbe. Un whisky à apporter avec soi à la pêche.

Martin 91%
Nez: Miel et orange avec une touche d’orge fumée. Bouche: Miel, fraise, beurre, beurre, beurre, caramel salé, fleur de sel, noix d’acajou. Finale: Épices langoureuses suivies d’une remontée de fruits confits et de cannelle. Équilibre: Un vrai de vrai nectar des dieux. Il y a gros fort à parier que bien des gens aimeraient que Highland Park fasse une version plus abordable et accessible de cette expression.

RV 83%
Cette déité à l’entraînement n’a que d’agressifs le nom et le nez. Petite fumée, bruyère et miel, sans être particulièrement sucré il est très doux et olfactivement de bon profil. Surprenante et décevante alors est l’arrivée un peu aigre de grain pas mûr. À au moins 100$ de trop, peu de finale avec un minimum de caractère, ce whisky me laisse l’impression que je devrais en prendre énormément de manière gratuite pour m’y faire.

Highland Park 16 ans Twisted Tattoo

46.7% alc./vol.
Recette provenant d’un mélange de 70 fûts first fill bourbon barrels et de 153 fûts ayant servi à la maturation de vin Espagnol Rioja.

André 83%
Beau nez attirant, beaucoup de tourbe que prévu, de grosses poignées de fruits rouges aussi, de la compote de fraise et de framboise, cœur de pomme rouge, belle vanille onctueuse aussi, prunes et abricots, miel chaud, le bois brûlé aussi. La bouche est très étrange, je n’irais pas jusqu’à dire débalancée mais définitivement bizarre et avec un agencement de saveurs et de sensations difficiles à suivre; tourbe terreuse et bois carbonisé, sensation minérale genre poussière de pierre qui reste sur les dents, oranges et fruits secs, prunes poivrées, raisins mauves qui s’accompagnent d’une solide baffe d’épices et de réglisse noire. La texture est vraiment liquide, presque diluée, je parle de texture et non des saveurs. La finale laisse une sensation tannique développée par le red wine cask, ensemble franc et très poivré même si fruité. Après la gamme des guerriers et divinités Viking, quelques embouteillages de mythologie, un amplificateur et maintenant des tattoo, ce whisky est aussi difficile à suivre que la gang de marketing de la compagnie.

Patrick 88%
Un très bon scotch, avec un superbe mélange de saveurs! Nez : Oh, ça sent bon, ça! Une belle fumée de tourbe délicate, un peu de vanille et de miel, des fleurs et une belle dose de fruits. Bouche : Toujours la délicate fumée pour commencer, puis de belles épices, de la vanille, des fleurs, du miel, du bois brûlé et quelques fruits. Finale : D’une belle longueur, marquée par un kaléidoscope de saveurs.

Martin 87.5%
Nez: Tourbe herbeuse et séchée, malt très fruité, raisin et miel, touche de cuirette. Pomme de tire et vin rouge. Bouche: Bois et sherry, belles épices, enveloppe agréable de fumée de tourbe. Léger caoutchouc. Finale: Tourbée, boisée et poivrée. Bel éventail de saveurs. Légère agressivité au niveau de l’alcool. Équilibre: Un superbe Highland Park. C’est rare que je me plains de cela, mais j’ai l’impression qu’autour de 43% on aurait pu aller chercher davantage de richesse.

Highland Park 18 ans (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.
Single malt provenant de l’assemblage de fûts de sherry (40 %) et de fûts de bourbon. Une version issue des chais de la distillerie la plus septentrionale d’Écosse.

André 89.5%
Tout y est encore une fois; le miel de bruyère, un fantôme de chocolat noir et une brève apparition de fumée en finale, le tout balancé avec finesse et distinction. Encore une fois, un embouteillage qui fait honneur à la distillerie.

RV 90%
Beaucoup plus fruité (orange), avec une légère pointe de fumée qui perce le chocolat. Définitivement l’un des meilleurs nez en dehors des Islay et d’A’bunadh. Arrivée sucrée, mais beaucoup plus fumée que ses plus jeunes congénères. Finale longue, mais pas assez longue. Goutée après le Macallan, là où la grande dame est tout juste agréable à côtoyer, la sympathique mais quand même sophistiquée HP qui la suit sait être davantage désirable.

Patrick 93%
Au nez, miel, sel, beurre et bruyère. On sent déjà une belle complexité. Définitivement HP! Au goût, le premier mot qui nous vient à l’esprit est « suave ». Une avalanche de saveurs, miel, bruyère, fumée, tourbe, sel marin, épices… La finale longue et agréable. Il est surprenant de retrouver autant de chaleur de douceur dans un même verre, on dirait un superbe manteau de fourrure. Le tout est équilibré de façon magistrale.

Martin 94.5%
Couleur sherry, muscat, brun-roux, marron clair et j’en passe. Nez: Miel, beurre salé et réglisse noire. Un peu de cerise et de citron, avec une note de cuir fumé en-dessous. Complexe et raffiné, doux et séduisant. Touche de pruneau et de cannelle, pas les marionnettes. Bouche: Juteux et doux au début grâce à des notes fortes de miel, de citron salé et de bois de chêne. Pommes, caramel et sucre d’orge apparaissent avant d’être balayés par une vague poivrée. Finale: Les saveurs expérimentées jusqu’ici s’estompent sur un lit de cuir salé qui se transforme en gingembre mielleux et en cacao à peine tourbé. Équilibre: Complexité à tout casser. Un incontournable pour toute armoire à whisky qui se respecte. Je crois que tout ce qui lui manque c’est un peu plus de mordant. Je suis certain qu’à 46% d’alcool il se mériterait un score supérieur.

Highland Park 20 ans 1990

40% alc./vol.
Exclusivité du marché hors-taxes.

André 88%
Très différent des Highland Park habituels. Orange et citron, mais principalement les oranges relevées par un soupçon d’épices. Très doux, il se dépose en bouche comme une volée de flocons de fruits. Arrivée huileuse mais rapidement rafraichissante, appuyée par les notes citriques. Alors qu’habituellement Highland Park nous est présenté de façon posée et un peu aristocratique, on a plutôt ici droit à un single malt festif et émansipé. Un whisky du vendredi soir plutôt que de la soirée officielle.

Martin 89%
Orange riche, presqu’une india pale ale. Nez: Miel, agrumes et épices. Fruits tropicaux avec une touche d’herbe et de bruyère. Quelques noix. Bouche: Orge, bruyère et miel, tel qu’attendu. Fruits des champs et crème champêtre. Un peu de cuir et de tourbe de bruyère à la fin. Finale: On garde longtemps en bouche le chêne, le bruyère et les épices. Équilibre: Un Highland Park un peu moins raffiné que ce dont à quoi on est habitués, mais qui reste tout de même un solide dram. On a même l’impression d’avoir droit à quelques degrés d’alcool au-dessus des 40 affichés sur la bouteille.