SMWS 30.70 Glenrothes 22 ans

52% alc./vol.
“Venus in Furs” – Distillé le 29 décembre 1989, 218 bouteilles.

André 87%
Incroyable texture au nez et en bouche. C’est raffiné et distingué. Mélange d’oranges et de chocolat, tout comme le SMWS 1.168. Très fruité en bouche et la présentation est soignée et conviviale. Oranges mûres, chocolats noir, fruits divers, soyeux. Finale longue mais douce sur les fruits. J’aime bien comment le taux d’alcool frétille sur la langue. Simple is beautiful.

Patrick 85%
Glenrothes comme nous ne l’avons jamais vu.  Plus vif que jamais, ce qui est surprenant compte de l’âge du whisky.  Nez : Manteau de fourrure qui a passé trop de temps dans une armoire où on avait mis quelques boules à mites.  Bouche : Plus sucré en bouche, marqué par une saveur de gâteau épicé à l’orange, recouvert de crémage au chocolat.  Sensation pétillante en bouche.  Finale : En montagne russe…  Intense au début, puis baisse rapidement d’intensité, mais conserve ce niveau très longtemps.

Martin 88%
Jaune doré un peu embrouillé. Nez: Assez raffiné avec céréales au miel, orange et chocolat, surplombé d’un vent de cuirette et de poil mouillé. Bouche: Belle texture sucrée, miel et gâteau aux fruits. Une épice vient nous chercher vers la fin, mais ici on parle plus de taux d’alcool qui cherche peut-être à nous rattrapper. Finale: Gâteau aux épices qui perdure en bouche, à l’image des meilleurs single pot stills irlandais, mais en plus puissant. Équilibre: Assez simple, mais fit preuve que parfois ça en prend peu pour obtenir de beaux résultats.

SMWS 30.98 Glenrothes 25 ans

46% alc./vol.
“Bring on the dancers”, distilled 21-02-1992 from Refill Ex-Bourbon Barrel, 168 bottles.

André 89.5%
Salade de fruits, ananas, poires, pommes vertes, vanille, une touche herbeuse en retrait. La bouche est pulpeuse, les fruits à chair et la salade de fruits, gros morceaux d’ananas et de poires, abricots, melon au miel. L’ensemble est tissé serré et l’amalgame de saveurs est très efficace. Finale langoureuse et douce, bien fruitée, fraiche. Il est rare de goûter un embouteillage de la SMWS à 46%… cask strength. Quelle belle présentation, tout à fait hors-norme pour un Glenrothes. J’ai l’impression de redécouvrir la distillerie sous un autre jour.

Patrick 87%
Un très bon whisky, très boisé et intense. Frais et puissant, la surprise venant du fait qu’il soit si âgé, compte tenu de sa fraîcheur, qui fait plutôt penser à un jeune whisky. Nez : Parfum de fleurs et de fruits, tabac et un peu de bois. Bouche : Bois frais et épicé, quelques fleurs et une touche de fruits subtils et une note de cuir. Finale : D’une superbe longueur et boisée.

Martin 87%
Nez: Poires et pommes vertes, herbe et vanille. Bois, épices et un tout petit peu de cuir. Bouche: Herbe fraîche, crème et miel, chair de pomme, bois sec et poivre rose. Finale: Sèche et épicée sur des notes boisées et mielleuses. Équilibre: Un bon petit scotch, mais qui malheureusement ne fait pas ses 25 ans. Bizarre aussi de voir un SMWS sous la barre des 50% d’alcool.

SMWS 31.23 Isle of Jura 23 ans

51.7% alc./vol.
« Sugared almonds in a mattress factory ».

Patrick 75%
Nez : Boooof?  Sent l’écurie.  Incluant le cheval, le foin, la terre boueuse et aussi le purin. Bouche : 23 ans, sérieusement?  Il doit y avoir un maître de chais qui se pète la tête dans un mur dans le coin de Jura.  A moins que le fût ait été entreposé sur le bord d’une fosse à purin.  Finale : L’appellation mentionne une usine à matelas…  Si mon matelas ressemble à ça, c’Est certain qu’il finit aux vidanges.  Balance : Prout prout prout.

Martin 74.5%
Un or très pâle nous fait rêver à une barrique de bourbon. Nez: Plutôt agressif et surprenant. Un jura cask strength, ça ne court pas les rues. Une fois la vague d’alcool passée, on tombe dans un genre de sueur de creux de coude dans laquelle trempe une latte de bois sûrie, voire même pourrie. Vraiment pas son atout le plus séduisant. Mousse de bas fromagée prise trop longtemps sous un ongle d’orteil. Bouche: Vanille et caramel salé arrivent en bouche, pour ensuite continuer sur une vague épicée. Quand même assez potable pour en faire oublier le nez. Peu de corps mais offre une belle chaleur. Finale: Bonne longueur sur des notes poivrées qui de mutent malheureusement bien rapidement en vieux pneu et parfum cheap de chez La Baie. Équilibre: J’ai de la difficulté à me faire à l’idée primo que c’est un Jura et secundo qu’il a 23 ans. Je cherche encore les amandes, mais je suis pas mal certain d’avoir trouvé le matelas.

SMWS 31.24 Isle of Jura 24 ans

54% alc./vol.
“Lively as an acrobat” – Distillé le 27 septembre 1988 et vieilli en fûts de bourbon, 255 bouteilles.

André 85%
Noisettes pas encore mûres et un peu vertes, poivre, un filin de fumée. Oranges boisées, puis citronnées, avec mélange d’herbe et plante de bord de mer, fond finement salé et de menthol. La bouche est bien douce, beaucoup de finesse et de souplesse, sans trop de nouvelles saveurs que celles livrées au nez. Les oranges sont peut-être plus omniprésentes et tranchent franchement avec le poivré de la finale de bouche. La finale est longue et soutenue mais étrangement disparate.

Patrick 85%
Nez : Charbon, paille et pulled pork.  Bouche : Charbon intense, sel de mer, pelure d’orange, goudron.  Finale : Pour un 24 ans, trèèèèès courte, marquée par le goudron.  Balance : On jurerait plutôt un Laphroaig, avec le goudron qui nous reste en bouche.  Bon, la barre était haute, mais pourrait-il en être autrement pour un Isle of Jura de 24 ans?

Martin 83.5%
Entre or profond et sherry amontillado, avec une qualité légèrement trouble, signe alléchant d’une absence de filtrage à froid. Nez: Faible malt grillé enterré sous de l’herbe et de la paille. Sel de mer, voire même poisson. Assez étrange. Rappelle le nez du Jura 12 ans, mais avec beaucoup plus de douceur. Évoque un peu un genre de fromage, mais pas d’ici. Bouche: Beau beau malt juteux et mielleux. Belles épices poivrées sur zeste d’orange. Raffinement très agréable dont on ne pouvait soupçonner l’existence juste au nez. Finale: Assez courte et malheureusement fortement influencée par ce qu’on a découvert au nez. Équilibre: Le goût en bouche en est sa vedette, mais le reste s’écroule aisément tellement son équilibre est précaire. Une chance que c’est un cask stsrength, bien que ça ne rachète pas grand-chose.

SMWS 31.27 Isle of Jura 25 ans

52.4% alc./vol.
« Bold sailor’s dram » – Distillé le 27 septembre 1998 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 245 bouteilles.

André 83.5%
Whisky des Iles sans aucuns doutes. Maritime à souhait avec ses élans salés, ses vagues de fumée de feu de plage fait de bois humide et d’algues séchées qui narguent de puissantes notes d’agrume et de citron. Il livre même certaines saveurs presque médicinales à la Laphroaig adoucies par son âge vénérable. La bouche est douce et fluide, épurée au départ, les notes maritimes évoluent bien et avec candeur, sans autre surprises que les saveurs du nez par contre mis à part le camphre qui étale ses variantes comme une queue de pan d’où filtre le chocolat noir, le sel de mer et le poivre noir. Finale moyenne-courte, alcool totalement annihilée par l’âge du whisky en bouche, seuls le poivre et le sel signent le chapitre final de cette belle aventure. Un Jura hors-norme, qui demeure les pieds dans l’eau mais la tête loin du sherry habituel de la distillerie.

Patrick 89%
Grande complexité, et balance tout autant grandiose. Mes attentes étaient grandes et ne sont pas déçues. Nez : Air marin, huitres, BBQ, touche de bois légèrement brûlé et une note de bonbons aux fruits assez sucré. Bouche : Tout d’Abord les agrumes portés par une note maritime, puis une puissante vague de tourbe fumée, de chêne, de vanille et de cendres. Le tout est complété par un soupçon de viande brûlée au BBQ. Finale : Longue, intense, avec un beau mélange d’épices du bois, de vanille sucrée et de fumée.

Martin 84%
Assez peu doré qu’on pourrait croire à un 10 ans de la même distillerie, pas d’un 25. Nez: Orge humide, gazon et vanille-caramel. On sent aisément par contre que toute sa fougue a été atténuée par sa longue période de torpeur. Vent salin de la mer, mais sans la tourbe. Bouche: Doux, sel et léger cuir. Bois de pin, bois de chêne, sucres juteux. Le style de Jura est ici bien reconnaissable. Finale: Longue et suave, tel qu’attendu d’un whisky de cet âge. On y cherche malheureusement une personnalité unique mais sans succès. Équilibre: Je vis une dichotomie avec cette expression. Jura est la distillerie que j’ai toujours voulu aimer plus, et 25 ans ce n’est certainement pas rien. C’est juste que ceci est un embouteillage qui ne me fait malheureusement pas bander.

SMWS 33.134 Ardbeg 8 ans

60.9% alc./vol.
“Peat roasted pig Hawaïwan style” – distilled May 2007 from 2nd fill ex-sherry butt, 648 bottles.

André 87.5%
Nez typique de la distillerie, la singularité de cette tourbe phénolique et jeune, un peu fougueuse, presque imprévisible à certains égards. Sel de mer et tourbe phénolique, herbe verte mouillée, vanille, peau de banane, la poire. Bien que le nez soit doux du côté texture, les saveurs sont définies et intenses, la viande fumée, la moue de café bodum, camphre, ces même odeurs s’exclaffent en bouche de façon campée. En bouche; sel de mer, camphre, vanille, bananes, ananas, fumée de tourbe animale, herbe verte et des fruits rouges, genre sherry ou confiture de framboise. Finale de bouche sur le poivre concassé et les épices des Caraïbes et les cerises. L’alcool est très persistant en bouche et transperce la langue comme de petites aiguilles effilées. Un Ardbeg un peu vif en bouche, on ressent bien la jeunesse du whisky qui lui donne parfois des avenues un peu imprévisibles. Ceci étant dit, fans de Ardbeg, c’est un must have!

Patrick 90%
Aaaaaardbeg!!! Gros et intense, avec une superbe texture et plein de tout-ce-qu’il-faut-à-la-bonne-place. Nez: Un gros cochon gras en train de tourner sur le BBQ, avec une touche de bananes vertes. Bouche : Fumée intense et poivrée, avec des feuilles brûlées, du sel et une touche de fruits subtils. Finale : Très longue, fumée et épicée.

Martin 89%
Nez: Ardbeg typique au nez. Tourbe sale et terre noire. Sel, herbe et vanille. Fleurs blanches. Bouche: Cerise de terre, tourbe, camphre et épices enflammées. Bois de chêne poussiéreux. Finale: Épices, feu de camp sur la plage. Sel marin et xérès. Équilibre: Un Ardbeg pas mal plus racé et marqué que bien des embouteillages sans mention d’âge offerts directement par la distillerie.

SMWS 33.138 Ardbeg 12 ans

60.9% alc./vol.
« A thigh-slapping dram », Distilled 24/05/2007 from 2nd Fill Oloroso Sherry Butt, 615 bottles.

André 93%
Mettons tout de suite un point de côté. 400$ pour un Ardbeg 12 ans c’est indécent, point final. Ceci étant dit, simonac, quel dram d’exception, tout simplement hallucinant. La conjonction du fut de sherry et de la fumée d’Ardbeg est exquise, l’équilibre est parfait et éclipse la force de l’alcool, tant au nez qu’en bouche. Chocolat noir fourré de confiture de fruits, cerises noires, sauce bbq fumée, sel de mer, oranges, poivre noir broyé, jambon fumé. La couleur est elle aussi hallucinante, tirant sur le caramel orangé profond. La bouche est ample, remplie de chocolat noir et d’oranges sanguines, quelques fruits rouges épars, caramel, jambon fumé, pincée de cannelle et de poivre moulu, vieux cuir, sel de mer frétillant sur la langue qui s’entremêle ensuite dans l’édredon de sherry opulent. La tourbe est finement équilibrée, terreuse et puissante. Très longue finale, puissance contrôlée, pochette de cuir remplie de grains de café torréfiés et de morceaux de chocolat noir, fumée de mottes de tourbe terreuse encore humide, jambon fumé badigeonné de sauce à l’orange. Rétro-olfaction de sel de mer et de cannelle poivrée. Mon dernier whisky de la soirée, impossible d’évaluer un autre échantillon après ça.

Patrick 93%
Nez: A prime abord, des fruits mûrs, du sucre, mais aussi évidemment de la fumée de tourbe, un peu de sel, du caramel, du thé noir, du bois brûlé et une touche de sucre d’érable. Bouche: Wow! Un superbe mélange de fumée de tourbe de sel et de xérès, les trois superbement balancés. A la deuxième gorgée, j’y retrouve aussi du thé, un peu du sucre brun, du bois brûlé, du chocolat noir, de la cendre, du cuir et une note médicinale.

Martin 93%
Nez: Coupe de fruits et de crème fouettée sur le bord du feu de camp. Astringence du xérès, vague de poivre noir, chêne sec, sirop de table et sauce bbq au whisky. Wow wow wow. Bouche: Poivre et aneth, chocolat au lait et cassonade. Fruits mûrs, miel et raisins. Tabac, menthe et méchoui fumé. La texture n’est pas tout à fair parfaite, mais les saveurs sont hors de ce monde. Finale: Fruits, bois, xérès et chocolat fondant. Framboises et herbe, tabac et léger cuir. La tourbe complète et barde le tout. Équilibre: Ce n’est pas souvent qu’on voit un SMWS Ardbeg, et tout comme une bête sauvage, si on prend son temps avec, on en est bien récompensé. De quoi se taper les cuisses en effet.

SMWS 33.143 Ardbeg 8 ans

59.9% alc./vol.
Thank you and goodnight! – Distillé le 24 mai 2007 – 582 bouteilles – Ex-sherry butt

André 94%
La qualité du fût de sherry ne fait aucun doute et a su donner à ce jeune et fougueux Ardbeg une souplesse et une complexité presque irréprochable. Viande fumée et marinée, fumée animale, bacon, sherry épicé, poivre noir, caramel légèrement brûlé, oranges mûres, proscuito, ananas flambés, feu de plage presque éteint. La bouche livre du sherry puissant qui se marie à merveille avec la tourbe animale et presque sauvage, l’alcool fougueux est calmé par les bras attendrissant du xérès profond et excessif. Les saveurs d’ananas flambés reviennent aussi et se mêlent de tourbe puissante et de caramel brûlé, d’épices et de poivre concassé. Oranges sanguines, cerises noires, fruits rouges. Finale épicée et tourbée, encore beaucoup d’épices et de poivre qui s’éteint lentement en bouche. Quelle présentation. Ardbeg et Laphroaig sont des whiskies que la jeune maturation peut bonifier de façon admirable. Cet opus de la SMWS en est la preuve… Buy!

Patrick 94%
Du Ardbeg de compétition, ce qui n’est pas peu dire! Impressionnant, spectaculaire, une vraie symphonie! Nez : Viande marinée dans une sauce bien sucrée en train de rôtir tranquillement sur le BBQ en dégageant une bonne dose de fumée! En fait, la viande est présentée en brochette avec des fruits tropicaux, et le BBQ fonctionne au charbon de bois! Bouche : Fumée et épicée, bref, une belle pièce de viande sur un BBQ traditionnel au charbon, ladite pièce de viande ayant préalablement marinée dans une sauce au vin. Finale: Longue et intense.

Martin 94%
Nez: Oh que c’est du tourbé complexe ça… Sherry, tourbe crasseuse, pneu usé, jerky fumé, briquettes de charbon, poivre, caramel et orange. La préscience du taux d’alcool est insistante. Bouche: Cendre, fumée de tourbe, retour des briquettes. Oranges, raisins et sherry goulu. Les épices sont au garde-à-vous, cannelle, muscade, poivre blanc et gingembre. À marier avec un beau steak de bavette mariné et son beurre aux herbes. Finale: Poivrée, longue, tourbée bien entendu. La seconde gorgée dévoile plus clairement les saveurs. Caramel et charbon. Équilibre: La SMWS frappe encore. Ayoye, Merci bonsoir certain!

SMWS 35.119 Glen Moray 16 ans

57.7% alc./vol.
“An Alice in Wonderland Dram” – Distillé le 10 mars 1998 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 216 bouteilles

André 81%
Bois séché et épices, sur un lit de vanille, duquel s’extirpent de vigoureuses notes de gingembre frais. En respirant les fruits, les raisins verts et les bonbons avec de la poudre dessus, oranges et le sherry. La texture est crémeuse et soyeuse, c’est d’ailleurs le point fort que l’on retiendra de la dégustation. Retour sur la crème glacée à la vanille saupoudrée de gingembre et le toffee. Finale soutenue, épicée à souhait, obnubilée par le gingembre. Un single malt qui avait de belles saveurs à faire découvrir mais que l’on a caché sous un édredon d’épices étouffant.

Patrick 85%
Un beau scotch complexe et savoureux qui saura plaire à l’amateur sérieux de scotchs. Nez : Sirop de poteau, camphre et pain au gingembre. Bouche : Jambon à l’érable (en fait, on parle toujours de sirop de poteau), pain au gingembre, orange et biscuits à l’avoine. Finale : D’une longueur moyenne et épicée.

Martin 81%
Tristement fade et dénaturé visuellement. Nez: Plutôt étrange et surprenant. Sucre, menthe et gingembre. Parraffine avec un brin de vanille. Je suis ambivalent. Bouche: Orge, orange, toujours gingembre avant qu’un reste d’épices balaye du revers de la main toute autre saveur qui aurait pu émerger avec le temps. Finale: Relativement longue, mais qui roule principalement sur la force de ses épices et d’un genre de viande fumée. Équilibre: Malheureusement, on vient de trouver un SMWS qui ne me plaît pas. Un taux plus dilué l’aurait-il rendu plus approchable? ou plus fade?

SMWS 35.133 Glen Moray 20 ans

55.8% alc./vol.
“Mediterranean Maharajah Goes American”, Distilled 11th November 1994, from 1st Fill Hogshead Toasted Oak, 223 bottles

André 86%
Ce whisky est un défi de dégustation. Pas facile à analyser et de mettre des noms sur les saveurs, certaines inconnues (mais dans le bon sens du terme), d’autres que l’on reconnait mais que l’on ne peut identifier. Au nez; Marmelade de fruits sauvages, chocolat noir, caramel sale, accent de viande séchée. À l’aveugle, j’hésite en le fût de bourbon et de sherry. La bouche est bizarre mais bien balancée, une superbe texture qui rappelle les fûts de bourbon; miel, vanille, anis, coconut et les céréales. Après un bon 20 minutes dans le verre on a encore droit à des accents tanniques qui rappellent le vieux livre de cuir et la terre humide, les prunes et les dattes avec une touche de menthe rafraichissante. La finale est sur les fruits rouges, sensation un peu vieillotte dans la présentation générale. J’aime ce whisky sans trop savoir pourquoi…

Patrick 92%
Ceux qui pensent que Glen Moray ne fait que des whiskys légers et bon marché n’ont jamais goûté à cette bouteille! Wow! Tellement d’intensité, de saveurs se bousculant et de savoureuses surprises! J’adore! Nez : Beau parfum sucré et légèrement fruité, avec une note rappelant le rye et… Du thé noir? Appétissant! Bouche : Ok, je suis retourné voir l’étiquette pour m’assurer qu’il s’agissait bien d’un single malt et non d’un rye! Bref, je goûte les épices et le fruit d’un rye whiskey, avec des notes de thé noir, de cannelle, de cuir et de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, épicée et légèrement fruitée.

Martin 87%
Nez: Assez muet comme nez, bien qu’on parvienne à percevoir certains arômes lointains comme les fruits nappés de chocolat noir fondu, bois et jerky. Bouche: Bien sucré et épicé. Belles notes de cassonade et de fruits. Texture enveloppante, poivre rose, réglisse noire et miel. Cuir, céréales et vanille. Finale: Bien chaude et épicée. Longue, sur des notes sucrées et boisées. Touche de fleurs et de cuir. Équilibre: Un solide dram, traditionnel dans sa construction et dans son approche, enivrant dans son résultat.