Rhum Bielle « Rhum Rhum » Libération 2015 – Version Intégrale

58.4% alc./vol.
Guadeloupe, distillerie Bielle

Patrick 90%
Un rhum d’une intensité incroyable. Tout amateur de spiritueux ne pourra qu’apprécier! Nez : Riche caramel, canne à sucre réchauffée et quelques petits fruits sauvages. Bouche: Wow, d’une intensité incroyable! Chaleureuse canne à sucre, caramel, un peu de tabac, du bois brûlé et une touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, boisée et herbeuse.

Rhum Bielle PMG Marie Galante – Liberation 2010

45% alc./vol.
Guadeloupe

Patrick 92%
Un grand rhum complexe. Idéal pour ceux qui n’ont pas la dent trop sucrée. Si c’était un scotch, ça serait un Talisker! Donc, pas pour tout le monde, mais ceux qui aiment le style l’aimeront avec passion. Nez : Pain d’épice, cassonade chauffée, agrumes, cannelle, clou de girofle et un truck plein de fruits exotiques. Complexe et intriguant. Bouche : Canne à sucre intense, marmelade d’orange et touche de raisin sûr. Le tout enveloppé d’un écrin de chêne brûlé. Finale : Longue, épicée et florale.

Rhum PMG Marie Galante

56% alc./vol.
Guadeloupe. Rhum blanc agricole de la distillerie Bielle.

Patrick 85%
Un rhum “in your face”, extrêmement intense et complexe. Au premier abord, il est assez rebutant, mais au moment où le verre est vide, on se surprends à s’en servir un autre! Nez : Parfum extrêmement intense et complexe avec canne verte, vanille et une tonne d’épices. Bouche : Canne verte intense, poivre, touche terreuse et petite touche fruitée agréable. Finale : D’une longueur moyenne, poivrée et complexe.

Rittenhouse Rye 25 ans

50% alc./vol.
Fût #33, bouteille #35.

André 88.5%
Remover à ongle, cerises marasquin, cuir. Agressif au nez, avec le vernis prédominent. Arrivée qui surprend par sa douceur, un vrai trip de texture, mais l’alcool ne tarde pas à se pointer le bout du nez. En bouche; sweet candy, poivre, jus de cerises, marmelade à l’orange, vin blanc sucré avant que le tout épice n’apparaisse. Finale interminable de ce whisky hautement évolutif. Un vrai challenge pour les dégustateurs aguerris et définitivement pas un dram de novice.

RV 95%
Lorsqu’un plat que vous n’affectionnez pas et celle qui vous impressionne le plus, la recette est extraordinaire. Rye en version sucrée, un peu de réglisse noire mais en version parfaitement dosée pour ne pas être trop aggressive. Goût tout en strates successives de grains, de sucre et de pain avec un peu de poussière. Le tout conclut en sachant qu’il s’agit d’un rye, suprise alors que je m’attendais à un bourbon un peu plus haut en seigle. À l’apparence et au nom anodins, cette bouteille cache tout un chef-d’œuvre.

Patrick 85%
Nez de bourbon ayant subi un vieillissement en fût de porto : Épices et fruits, le tout baignant dans le sucre blanc. En bouche, plutôt éthéré… Les épices apparaissent une seconde, puis les cerises et enfin une vague d’alcool vient tout effacer… Ce qui fait que la finale est presque inexistante. Un bon whisky, mais trop éphémère…

Rittenhouse Straight Rye 100 Proof Bottled in Bond

50% alc./vol.
Rare et remarquable version de ce Rye embouteillée à 50 %.

André 88.5%
Une belle viscosité associée à un taux d’alcool puissant nous habite durant un long moment. Les arômes typiques de fruits cerisés et de framboises s’allient à la cannelle & les épices (poivre noir), menant sur une finale de caramel brûlé d’une persistance et d’une longueur plus qu’appréciable. Le nez est plein et la bouche assouvie dès les premières gorgées.

Patrick 92%
L’appelation « bottled in bond » livre sa promesse d’excellent rapport qualité/prix un fois de plus. J’adore, idéal en toutes circonstances, dans la catégorie « si j’avais droit à seulement une douzaine de bouteilles sur une ile déserte… ». Nez : Bois, caramel, guimauves, épices et quelques fruits subtils. Bouche : Superbe texture en bouche, délivrant un whisky admirablement épicé et boisé, avec des notes de caramel, de miel brûlé et de fruits. Finale : S’étire longuement sur les notes boisées.

RV 83.5%
Au nez c’est le miel sableux et la confiture de citrouille, sucrée mais avec un background légèrement âcre. Lent développement en bouche mais il faut attendre la wave d’épices. La finale est toutefois un peu courte, bien vinaigrée, assez intéressante. Passe bien, mais on dirait qu’il manque un peu de maturité ou de caractère de baril pour être remarquable.

River Queen Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 63%
Cuba c’est pas Islay alors lorsque tu voyages, tu prends ce qu’il se trouve sur les tablettes, ce qui en général, est de qualité douteuse et en plus conservé de façon très discutable. Alors voici une des 4 bouteilles trouvées lors de mon dernier voyage. Vanille, banane, banana split, nez de céréales nappées de miel, oranges. La bouche est très orientée sur les céréales et les saveurs sont fortement reliées au whisky de grain cheap, malgré les efforts déployés par la vanille et le miel afin d’arrondir les céréales concassées et la sécheresse générale pointue, presque épicée, la texture du whisky est fade et alcoolisée, franche. La finale est rapide (et c’est une bonne chose) et les saveurs d’alcool de grain cheap s’attachent en bouche. Rétro-olfaction de pelure de banane.

Patrick 65%
Un blend de mauvaise qualité. Tant qu’à boire ça, j’aime mieux boire de l’eau. Nez : Parfum de whisky de grain cheap, avec une touche boisée et vanillée. Bouche : Eeeeech, sans joke? Goûte le whisky cheap. Orge, un peu d’épices, une bonne dose de métal, de la farine ou plutôt de la poussière. Finale : Courte et sans intérêt.

Riverstown Bunnahabhain 12 ans Moine Single Cask 1997-2000

54% alc./vol.
259 bouteilles, Cask 5415

Patrick 93%
Un autre embouteillage qui démontre que Bunnahabhain est une distillerie tellement sous-estimée. Wow, un whisky qui m’en a mis vraiment plein la gueule, j’adore! Nez : Une superbe fumée de tourbe enveloppante, avec des agrumes, de la cendre et une touche sucrée. Bouche : Fumée de tourbe intense, avec de la cendre et du poivre, accompagné d’agrumes, de caramel et de vanille. Finale : Interminable, fumée, épicée et subtilement sucrée.

Rock Hill Farms Bourbon

50% alc./vol.
Heaven Hills Distillery, Kentucky, USA.

André 88%
Nez sucré, hyper fruité et très cerises (noires et marasquin). Fûts brûlés mélangés aux fruits secs d’où s’extirpe avec plus de présence les raisins secs mélangé aux saveurs de bois gorgé de sucre. Finale à saveur de Cracker Jack. Joyeux et très sympathique ce bourbon très bizarre.

RV 86.5%
Un whisky maniaco-dépressif mais dont les high sont un méchant trip. Bourbon assez standard mais beaucoup plus près des Heaven Hill que des Buffalo Trace. Après avoir respiré il y a un peu de maïs qui sort, mais trop timidement par rapport à la cire et cerise habituelle à trop de bourbon. En bouche la cire est presque trop forte et frôle le vineux, mais la cerise en début de finale est remarquablement évidente et appréciable. L’aftertaste est fruité mais ordinaire. Un bon bourbon, sans plus.

Patrick 90%
Au nez fruité, avec une touche boisée-carbonisée-épicée assez agréable. Au goût, wow. Du bonbon. Sucré, très fruité, un peu d’épices typique du bourbon qui s’étire vers le chêne carbonisé qui finit par laisser une petite place au fruité-sucré du début. Le tout est vraiment bien équilibré, mais offrira surtout à l’amateur une évolution en bouche qui devrait le séduire… Toutefois, à l’aveugle, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un whisky canadien tant le sucré-fruité était au premier plan comparativement aux épices relativement discrètes. Une belle surprise !

Rock Town Single Barrel Bourbon

55.74% alc./vol.
Barrel #449, bottle 84 of 106. Vieilli 17 mois.

André 85%
Nez arrondi par le maïs, pruneaux séchés, cerises noires, gâteau aux fruits, pâte de fruits, crayons de cire Crayola. Bouche texturée mais puissante, beaucoup de gingembre et de cannelle, très axée sur les fruits séchés, les dattes, cerises noires, pruneaux séchés, oranges, réglisse rouge. J’aimes la petite touche cireuse en finale de bouche qui arrondit la puissance de l’alcool. La finale est grandement influencée par les épices et les notes de bois sec, fruits séchés, raisins secs. Peut-être un peu trop pointu en finale et légèerement trop influencé par les notes de chêne.

Patrick 88%
Un beau gros bourbon intense, épicé et trèèès boisé. Pas le plus subtil qui soit sur le marché, mais rudement efficace. Nez : Un peu de sucre, céréales, bois brûlé et cerises. Bouche : Bois brûlé, poivre, épices, vanille subtile. Finale : Longue et intense, avec une tonne de bois brûlé.

Roger Groult 12 ans

41% alc./vol.

Patrick 92%
Un chef d’œuvre, une réussite sur toute la ligne. Nez : Pépins de pomme et jus de pomme « Rougemont » non sucré (ou presque!). Bouche : En bouche, succulent jus de pomme non sucré accompagné de subtiles notes de chêne. Finale : Longue et légèrement épicée, avec toujours de belles notes de pommes.