SMWS 129.6 Kilchoman 6 ans

58.9% alc./vol.
“Peated Candy” – Distillé le 6 novembre 2008, 243 bouteilles

André 84.5%
Un beau whisky typique d’Islay que sa jeunesse tuera un p’tit peu dans l’œuf. Grosse fumée de moteur diésel dans une course de street racing. Huile à chauffage brulée, tourbe grasse et herbeuse, poisson fumé, galet remplis de sel mer et séchés au soleil. En bouche, vivace et fougueux, passablement épicé, beaucoup de tourbe sale, terreuse et mouillée. La bouche est sèche et vive comme l’éclair, les saveurs beaucoup trop passagères. L’alcool par contre est étonnamment tolérable malgré la sécheresse générale. Ce whisky manque de hook mais possède définitivement tout ce qu’il faut pour en faire un single malt d’exception. La finale est alcoolisée et épicée, les saveurs maritimes de sel, tourbe et de poisson fumé sont persistantes mais s’effacent trop facilement. On aurait probablement gagné à laisser le fût vieillir encore quelques années supplémentaires afin de l’arrondir un peu sans en amputer les saveurs primaires.

Patrick 83%
Un bon scotch qui manque toutefois un peu de finesse. On aurait gagné ici à être plus patient et à le laisser en fût quelques années de plus. Nez : Fumée de tourbe subtilement sucrée avec une note de saumon fumé. Bouche : Arrivée poivrée en bouche qui évolue rapidement vers une puissante fumée qui enveloppe un plat de gravlax. La texture est un peu aqueuse, et manque un peu de profondeur. Finale : Longue et marquée par la fumée et des notes d’algues marines.

Martin 85%
Encore un autre jaune pâlotte à l’image de la plupart des peated whiskies. Nez: Grosse tourbe citronnée et huileuse qui refuse de faire des compromis. Algues et sel de mer, poisson fumé, lendemain de feu de camp sur la plage. Bouche: Miel et citron, tourbe et pastilles pour le rhume. Le feu roulant des épices de l’alcool essaie de nous rattraper mais on le repousse aisément. Finale: Courte et sèche, marquée par la pierre et la tourbe maritime. De belles saveurs, mais qui ne durent malheureusement pas assez longtemps. Équilibre: Manque un peu de finesse et de complexité, mais des fois ça arrive de ne pas avoir envie de tourner autour du pot. Quelques années de vieillissement de plus ne lui auraient naturellement pas fait de tort.

SMWS 135.14 Loch Lomond (Inchmoan) 13 ans

55.4% alc./vol.
« Tripping the Light Fantastic » – Distillé le 18 mars 2005, 1st fill red wine barrique, 247 bouteilles

André 77%
Nez sournoisement discret, sur les fruits tropicaux et les tranches d’ananas roulées dans la terre mouillée, cosses d’oranges, petits fruits sauvages, herbe verte légèrement mentholée, sel. Très étrange présentation. La bouche est déséquilibrée et y’a définitivement un off-key dans la barrique. C’est oxidé et râpeux au goût, la tourbe est franche et sans subtilité, aucune souplesse ou de profondeur. Côté saveur c’est difficile à dire avec la conjonction de l’alcool puissant et des saveurs de fût oxidé qui se mélange à de grosses épices pas subtiles. Avec beaucoup d’attention, un peu de citron et de saveurs maritimes, tourbe médicinale et hyper terreuse, une teinte de chloroplylle et beaucoup de poivre et d’épices des Caraibes. Trop longue finale méga bizarre de tourbe indescriptible. À 13 ans, ce Inchmoan est encore un ado boutonneux. On aurait dû lui laiser la chance de (peut-être) s’améliorer, c’était difficile de faire pire. J’ai jeté le reste de mon échantillon.

Patrick 89%
Définitivement, Loch Lomond a changé quelque chose ces dernières années dans leurs procédures et ce, pour le mieux! Wow, c’est gros, c’est savoureux, c’est plein de bonheur! Nez : Salé, sucré, fruité et fumé. Et tellement appétissant! Bouche : De la belle fumée de tourbe médicinale, du sel et de beaux fruits mûrs un peu trop discrets. Finale : D’une belle longueur, tourbée et avec une touche de bois brûlé.

Martin 81%
Nez: Un peu bizarre comme tourbe, plus près de la poche des Lowlands qu’autre chose. Les fruits arrivent prestement pour étouffer cette bizarre impression pour notre plus grande satisfaction. Bouche: Sucré salé, fumée iodée, quelques fruits. Épices et tannins du bois, avec une astringence moins hot qui nous guide vers la finale. Finale: Bois, épices et le reste des saveurs ne perdurent pas très longtemps, encore une fois mais pas pour les mêmes raisons pour notre plus grande joie. Équilibre: Quelques fausses notes gâchent malheureusement cet embouteillage. Au prix qu’on paye ces expressions de la SMWS, je trouve cela un peu dommage.

SMWS 136.2 Eden Mill 3 ans

60.4% alc./vol.
« Paradise in a Paradis » – Distillé le 14 janvier 2015, 1st fill Oloroso hogshead, 298 bouteilles

André 74%
Après un hiver qui n’en finit plus de s’éterniser, une journée avec 50mm de pluie au mois d’avril et plus de deux mois de confinement, l’été arrive maintenant bien vite avec un mercure dans les 20 degrés et l’idée de partir votre piscine un peu précipitamment vous prend. C’est le temps du kit de départ acheté chez Canac (achat local) et vous ouvrez le traitement choc au chlore pour killer les algues verdâtres qui ont envahi votre plan d’eau. Vous savez la draft chlorée et aqueuse qui sort du sac, bien ce whisky c’est en plein ce que vous aurez en bouche. Même si le nez démontre une belle complexité au travers d’odeurs de bol de fruits sauvages et de raisins secs enrobés de chocolat, de prunes et d’oranges sanguines couronnées de caramel cramé dans la poêle, tout ce qui peut vous attirer, la bouche est juste aqueuse et chlorée et a saveur de porto qui a trourné après être resté sur le comptoir de la cuisine durant la canicule. C’est brutal comme revirement de dégustation. Dans ce nuage aqueux s’extirpent avec difficultés des notes de prunes et de raisins secs, d’oranges trop mures et de xérès parsemé de notes d’alcool de fruits en fermentation et de gingembre. Je ne sais pas si c’est la force de l’alcool qui engourdit ma langue et fait que ces saveurs désagréables sont moins intenses aux (pénibles) gorgées supplémentaires. Finale de jeune spirit granuleux, de chlore aqueux e t de queue de celeri. Après un si long texte, je suis sans mots…

Patrick 92%
Je pense n’avoir jamais goûté un scotch de 3 ans aussi bon! C’est riche, c’est savoureux, c’est intense mais tout de même balancé avec brio. J’adore. Ça regarde bien pour le futur de cette distillerie. Nez : OMG! Terreux, avec des fruits mûrs, du chocolat, de la vanille. Oh que ça sent bon! Bouche : De la terre, du cognac, du chocolat et des fruits mûrs. Oh que c’est superbe. Finale : D’une belle longueur, riche et savoureuse.

Martin 80%
Nez: Une minéralité peu subtile nous assaille le nez au départ. Mélasse sucrée et cassonade, léger vent de new make. La colonne vertébrale de céréales est très solide par contre. Bouche: Fruits rouges, bois et épices grillées. Caramel et raisins juteux. Explosion de poivre et de sherry malheureusement noyée dans une douteuse eau de piscine. Finale: Très épicée et boisée, grosse dose de sherry goulu. On termine ça dans une impression minérale désagréable. Équilibre: Sorry not sorry SMWS, on peut pas gagner toutes les batailles 😉

SMWS 137.2 St George’s Distillery The English Whisky 8 ans

62.3% alc./vol.
‘’War Seahorse’’, Distilled 04/02/2010, from Refill Ex-Bourbon Barrel, 242 bottles

André 88%
Uppercut. Alcool à friction au départ qui s’arrondit rapidement, tourbe sèche camphrée cuite sur des galets chauffés dans la braise du feu de camp, poivre broyé, bois calciné, inspirant la mer. Texture hyper huileuse en bouche, saveurs de fruits tropicaux et de tourbe puissante, inspiration de galets séchés et de poussière de craie tombé du tableau d’école, cendre de foyer, citron, poivre frais broyé et sel de mer. Le whisky demeure lourd au niveau alcool mais la texture huileuse aide amplement. La finale est fumée et tourbée, pointue. Si le nez au départ me désolait, un peu de temps aura été bénéfique afin que le whisky s’épanouisse et s’équilibre.

Patrick 90%
Facile de comprendre pourquoi ce whisky s’est mérité une médaille. Une belle bête de tourbe qui démontre que les anglais savent aussi faire du whisky! Nez : Ça, c’est un parfum de fumée de tourbe comme je les aime! Un peu malpropre, me rappele aussi une soirée dans le bois en train de fumer du poisson. Bouche : Toujours de la belle fumée de tourbe, du sel intense, un plateau de fruits de mer servi sur des roches en bord de mer. Finale : D’une belle longueur, boisée et très salée.

Martin 88%
Nez: Tourbe bien sèche et poivre noir, bois et pierres lavées par les marrées. Fruits tropicaux, viandes fumées et céréales sucrées au sucre blanc. Bouche: Impression de craie, tourbe discrète, céréales, touche de citron, poivre blanc et bois de chêne. Finale: Planche de chêne, raisins blancs et poivre. Une légère tourbe camphrée enrobe le tout. Équilibre: Un whisky qui s’éveille au fur et à mesure que la dégustation avance. Le nez parait discret, mais le reste de l’expérience demeure très accrocheuse.

SMWS 144.1 High Coast Distillery 7 ans

60.6% alc./vol.
« Searingly sweet purple smoke », Distilled 05/09/2012 from New Oak Barrel, 231 bottles. Distillerie High Coast, anciennement Box.

André 88%
Oh! Singulier cette presentation. Bonne fumée de tourbe terreuse assaisonnée de bruyère légèrement savonneux, miel, éclisses de bois, caramel. La bouche est monopolisée par un mélange de pommes rouges, cerises noires, de réglisse et de fruits séchés nappés d’une oréole de fumée puissante et d’une touche sucrée. Belle texture grasse qui nappe bien la bouche. Les saveurs en bouche rappellent un bon bourbon cask strength, l’effet du new oak est décuplée sur le rendu des saveurs. La finale dévoile la jeunesse du whisky et des notes de ‘’new make’’ apparaissent discrètement. Finale de bol de fruits rouges dans un nuage de feu de mottes de tourbe dans un foyer.

Patrick 91%
Un superbe whisky plein de fumée de tourbe vivifiante. Le tout est d’une légèreté rarement vue pour un whisky tourbé. Nez: Un délicieux parfum de fumée de tourbe très fleuri, discrètement sucré, voir caramélisé. Bouche: De la fumée de tourbe, du charbon, du poivre, des pistaches, des pommes et une discrète note herbeuse. Finale: D’une longueur moyenne, avec de la fumée et un peu d’herbe.

Martin 87%
Nez: Caramel fumé, oranges, chêne, raisin, réglisse et épices. Sucre brun chauffé et touche de poivre noir. Bouche: Texture grasse à souhait, transportant avec elle des saveurs très intenses de cassonade, de raisins, de poivre, de bois, de cacao, de caramel et de cerises. Finale: La force de l’alcool et la texture de ce whisky nous livrent une longue finale bien à cheval sur des saveurs ardentes. Chocolat, raisins, vanille, caramel et épices chaudes. Équilibre: Bien particulier, mais j’aime bien. On salue la SMWS qui sort des sentiers battus en commençant à sonder des distilleries non-écossaises.

SMWS 16.38 Glenturret 8 ans

59.3% alc./vol.
‘’ACME Ghost Repellent’’, Distilled 25/11/2010, from Re-Charred Hogshead, 315 bottles

André 87%
Huile à moteur souillée et ‘’sent bon de char’’ à saveur d’orange, herbe mouillée et tourbe terreuse, bananes séchées au four et poires dans leur sirop, caramel et sel de mer. Sensation huileuse en bouche, oranges sanguines, mangue, bananes séchées, poires. La tourbe est parfumée à l’eucalyptus discret, suie froide et fumée de tourbe terreuse et maritime. Au fil des gorgées, la tourbe devient très prononcée, camphrée et huileuse, un peu crasseuse aussi. Finale rafraichissante, mélange de camphre et d’eucalyptus, agréablement ronde.

Patrick 91%
L’un des meilleurs Glenturret que j’aie goûté! En tout cas, certainement le meilleur Glenturret tourbé que j’aie eu. Nez : Autant sucré que tourbé, avec des oranges, du cuir, du foin et de l’huile à moteur. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, je retrouve des saveurs de fumée, d’huile à moteur, d’antiseptique mais aussi de banane, de thé, de gingembre et de caramel. Finale : D’une belle longueur, fumée et subtilement sucrée.

SMWS 16.41 Glenturret 9 ans

61.4% alc./vol.
« Cozy contentment », Distilled 16/12/2009 from Re-Charred Hogshead, 264 bottles.

André 87%
Avec ses nuages de tourbe un peu crasseuse et industrielle, il serait facile de confondre ce whisky pour un jeune whisky d’Islay – Ardbeg ou Laphroaig. Tourbe sale, suie, vieille huile à moteur, touche végétale et verdâtre, terre mouillée, enbruns maritimes, vanille, accents citronnés frais. Au fil des gorgées, notes de chocolat noir et de grains de café torréfiés, enveloppées de fumée de tourbe souillée et de sel de mer, jambon fumé Forêt Noire, réglisse noire, crème glacée à la vanille. Texture malheureusement un peu trop diluée (malgré le taux d’alcool), celle-ci sera beaucoup plus perceptible en finale de bouche.

Patrick 91%
Un superbe Glenturret, d’une belle fougue et surtout avec des arômes de bacon. De plus, la texture est étonnement huileuse pour un si jeune whisky. Que demander de plus? Nez: De la belle fumée de tourbe florale, terreuse, mais avec aussi du beau bacon huileux, quelques noix et une goutte de miel. Bouche: De la délicieuse fumée de tourbe poivrée, épicée, légèrement florale, discrètement sucrée. Le tout, délicieusement enveloppée d’huile salée et d’une touche de charbon. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et huileuse.

Martin 90%
Nez: Jambon fumé dans son p’tit jus, mmm c’t’encore bon ça… épices, cacao et chêne. Fortes notes de sherry cask, raisins et dattes, bois et tabac, fruits rouges bien mûrs. Bouche: Beau sherry cask poivré, bois sec, raisins, épices, toffee et tourbe endiablée. Superbe. Finale: Chaude et bien poivrée. Notes sèches de caramel, de bois et d’épices. Équilibre: Un autre bel assemblage de tourbe et de xérès. On en profite quand ça passe.

SMWS 18.38 Inchgower 13 ans

61.3% alc./vol.
“The Happy Ponderer”, Distilled 18/09/2007 from 2nd Fill Ex-Bourbon Barrel, 236 bottles.

André 81%
Relativement générique comme whisky. Nez rempli de vanille, poires et ananas, grains de céréales très présent aussi. On fait rapidement le tour pour être franc. Pour le taux d’alcool, la texture est vraiment huileuse et enrobe bien l’effet granuleux des céréales et des épices. Citron, poire, vanille, abricots, bois sec et caramel. Finale pointue, sèeche et épicée et marquée par des notes boisées. Pas que ce n’est pas bon, c’est juste boring comme whisky.


Patrick 88%
Un superbe whisky d’une belle complexité et bien réussi. Je m’en suis pris un deuxième dram illico!  Nez: Parfum avec une bonne dose d’alcool, de la cire, de l’huile, du bois et un peu d’herbe. Bouche: Autant le parfum m’a laissé de marbre, autant la bouche est excitante! Des céréales au beurre (!), du caramel, de l’huile à lampe, du caramel, du bacon et quelques notes médicinales. La texture est huileuse et délicieuse. Finale: D’une belle longueur, boisée et épicée. 

SMWS 2.106 Glenlivet 10 ans

61.3% alc./vol.
‘’Develishly Opulent’’, Distilled 16/08/2007 from 1st Fill Ex-PX Sherry Butt, 576 bottles

André 91%
Superbe nez de sherry intense et rond à la fois. Oranges, fruits séchés, raisins secs, framboises et cerises sauvages, chocolat. On décèle aussi une touche de bois de chêne sec, feuilles mortes. J’adore la rondeur de la bouche qui, sa texture moelleuse qui, jumelée à la finesse du spirit de Glenlivet, donne un whisky d’une grande délicatesse caché sous ce drap relativement opaque de sherry puissant et épicé. La marmelade d’oranges, avec des chippit de chocolat au lait, gingembre, pâte de raisins, fruits séchés, dattes. Riche finale tannique, grains de café, sherry opulent, poivre broyé, raisins, figues et oranges, sensation pâteuse très intense.

Patrick 84%
Un bon whisky, surtout pour un amateur de xérès. Mais je crains que le Glenlivet ne soit un whisky trop délicat et complexe pour bien se prêter à une telle sorte d’embouteillage. Genre, c’est bon le xérès avec le scotch, mais ici, c’est un peu trop. Nez : Ok, un whisky vraiment pas subtil sur le xérès! Fruits mûrs, gingembre, noix, caramel, fudge, chocolat au lait. Appétissant! Bouche : Wow, le xérès est encore plus intense que le nez le laissait présager. On sent d’abord le fudge et le chocolat, puis les épices tels le gingembre, et enfin des notes de caramel et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le caramel et les fruits mûrs.

Martin 92%
Nez: Framboises et xérès, bois, oranges et vanille. On reconnait tout de même la colonne de Glenlivet, mais avec une vague fruitée et sucrée qui ne visite pas souvent la distillerie, mis à part peut-être les quelques embouteillages Nàdurra Oloroso. Cacao et chêne. Bouche: Belle texture, le sherry est à l’honneur, bois sec, cerises, oranges, raisins juteux, poivre rose et tannins du vin fortifié. Un vrai délice. Un p’tit carré de fudge au passage. Finale: Encore le bois et le xérès qui mènent le bal. Une forte ostentation, oranges, dattes, poivre et fruits mijotés. Équilibre: Un excellent malt, avec une belle complexité et une approche audacieuse. Les malts sont comme les gens, c’est en quittant la zone de confort que de grandes choses peuvent se passer.

SMWS 2.112 Glenlivet 11 ans

60.2% alc./vol.
“A lilting experience”, Distilled 29/09/2006, from Refill Ex-Bourbon Barrel, 194 bottles.

André 82%
Nez doux et approchable et frais, comme Glenlivet sait le faire. Ananas, pommes vertes, poires, mangue, raisins verts. La bouche est franche et relevée par l’alcool, le nez demeure fruité et frais; cosses de pommes vertes et de raisins verts, ananas, bananes flambées nappées de crème à la vanille, oranges, poires, réglisse, sucre des gommes pour enfants, menthe effacée, épices et bois sec. Étrangement, la texture est un peu trop liquide et les saveurs s’affadissent rapidement en bouche. Finale sur les saveurs découlant du bourbon cask, bien épicée, de longueur moyenne.

Patrick 88%
Du Glenlivet à son meilleur, plein d’arômes, bien balancé… Plein de bonheur en bouche! Nez : Ça sent vraiment bon, un beau parfum de fruits tropicaux et du sucre demerara… Je ne me fatigue pas d’humer ce whisky. Bouche : Du sucre de palmé, de la lime, du riz frit et des piments. Après quelques gorgées, des bananes flambées avec de la compote de prunes et du gâteau aux épices et aux raisins. Finale : D’une belle longueur, intense, fruitée et un peu sucrée.