Rey Lobo Single Malt Whisky Edition 2020

40% alc./vol.
Espagne, Bottle #166 of 1214.

André 83%
Beau nez approachable affichant des saveurs de gâteau aux fruits, de dattes et de caramel. En respiranr, le caramel devient très sucré au nez. Vite comme ça, j’ai l’image de certains Glendronach et des bonbons Wherter’s. Très agréable et sans prétention en bouche, texture onctueuse et ligne directrice de fruits séchés, le chocolat fourré au caramel, cassonade aussi. Le nez devient un peu pâteux. La finale est très courte, les fruits s’affadissent et le sucre devient éventé, cerises et gâteau au fruits nappé de caramel fondu. Une belle surprise, agréable à déguster sans se casser le ponpon.

Rich & Rare

40% alc./vol.

André 84%
Nez tout de caramel et de pacanes, noix et un brin de bois. Bouche passablement sucrée, notes omniprésentes de caramel et de bois. Un peu déséquilibré en bouche. Vague poivrée en fin de bouche. Finale peu diversifiée, moyenne en longueur, linéaire surtout sur le sucré du toffee et du caramel.

Martin 84%
Nez: Caramel, vanille, fruits, seigle avec un léger bois poivré. Un vent de vernis domine toutefois l’ensemble. Un peu de noisette et de pralines. Céréales. Bouche: Texture plus ou moins riche, sur les épices et les fruits rouges. Bois et réglisse, crème au beurre, chocolat noir. Finale: De longueur moyenne, le bois, le cacao et les épices dominent. Avec le temps tout cela s’évapore pour ne laisser qu’un fond de diluant à peinture. Équilibre: Plutôt bien, fort sur les fruits, il reste tout de même typiquement canadien.

Rich and Rare Reserve Canadian Whisky

40% alc./vol.
Whisky Canadien distillé et vieilli au Canada et expédié aux État-Unis pour être embouteillé et distribué chez nos voisins du sud.

André 77%
Sirop d’érable constellé de notes de cannelle terreuse et épicée tirée du rye, sirop de maïs, hyper doux et sucré à la cassonade. La bouche est liquide, les céréales plus ressenties, légèrement acérées même, avec encore ce mélange de sirop de maïs et d’érable saupoudré de cassonade et de caramel, quelques fruits rouges, oranges, vanille, cannelle, gingembre et poivre. Manque de profondeur et de complexité. Finale expéditive, oranges, cassonade et cerises éventées.

Rittenhouse Rye 25 ans

50% alc./vol.
Fût #33, bouteille #35.

André 88.5%
Remover à ongle, cerises marasquin, cuir. Agressif au nez, avec le vernis prédominent. Arrivée qui surprend par sa douceur, un vrai trip de texture, mais l’alcool ne tarde pas à se pointer le bout du nez. En bouche; sweet candy, poivre, jus de cerises, marmelade à l’orange, vin blanc sucré avant que le tout épice n’apparaisse. Finale interminable de ce whisky hautement évolutif. Un vrai challenge pour les dégustateurs aguerris et définitivement pas un dram de novice.

RV 95%
Lorsqu’un plat que vous n’affectionnez pas et celle qui vous impressionne le plus, la recette est extraordinaire. Rye en version sucrée, un peu de réglisse noire mais en version parfaitement dosée pour ne pas être trop aggressive. Goût tout en strates successives de grains, de sucre et de pain avec un peu de poussière. Le tout conclut en sachant qu’il s’agit d’un rye, suprise alors que je m’attendais à un bourbon un peu plus haut en seigle. À l’apparence et au nom anodins, cette bouteille cache tout un chef-d’œuvre.

Patrick 85%
Nez de bourbon ayant subi un vieillissement en fût de porto : Épices et fruits, le tout baignant dans le sucre blanc. En bouche, plutôt éthéré… Les épices apparaissent une seconde, puis les cerises et enfin une vague d’alcool vient tout effacer… Ce qui fait que la finale est presque inexistante. Un bon whisky, mais trop éphémère…

Rittenhouse Straight Rye 100 Proof Bottled in Bond

50% alc./vol.
Rare et remarquable version de ce Rye embouteillée à 50 %.

André 88.5%
Une belle viscosité associée à un taux d’alcool puissant nous habite durant un long moment. Les arômes typiques de fruits cerisés et de framboises s’allient à la cannelle & les épices (poivre noir), menant sur une finale de caramel brûlé d’une persistance et d’une longueur plus qu’appréciable. Le nez est plein et la bouche assouvie dès les premières gorgées.

Patrick 92%
L’appelation « bottled in bond » livre sa promesse d’excellent rapport qualité/prix un fois de plus. J’adore, idéal en toutes circonstances, dans la catégorie « si j’avais droit à seulement une douzaine de bouteilles sur une ile déserte… ». Nez : Bois, caramel, guimauves, épices et quelques fruits subtils. Bouche : Superbe texture en bouche, délivrant un whisky admirablement épicé et boisé, avec des notes de caramel, de miel brûlé et de fruits. Finale : S’étire longuement sur les notes boisées.

RV 83.5%
Au nez c’est le miel sableux et la confiture de citrouille, sucrée mais avec un background légèrement âcre. Lent développement en bouche mais il faut attendre la wave d’épices. La finale est toutefois un peu courte, bien vinaigrée, assez intéressante. Passe bien, mais on dirait qu’il manque un peu de maturité ou de caractère de baril pour être remarquable.

River Queen Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 63%
Cuba c’est pas Islay alors lorsque tu voyages, tu prends ce qu’il se trouve sur les tablettes, ce qui en général, est de qualité douteuse et en plus conservé de façon très discutable. Alors voici une des 4 bouteilles trouvées lors de mon dernier voyage. Vanille, banane, banana split, nez de céréales nappées de miel, oranges. La bouche est très orientée sur les céréales et les saveurs sont fortement reliées au whisky de grain cheap, malgré les efforts déployés par la vanille et le miel afin d’arrondir les céréales concassées et la sécheresse générale pointue, presque épicée, la texture du whisky est fade et alcoolisée, franche. La finale est rapide (et c’est une bonne chose) et les saveurs d’alcool de grain cheap s’attachent en bouche. Rétro-olfaction de pelure de banane.

Patrick 65%
Un blend de mauvaise qualité. Tant qu’à boire ça, j’aime mieux boire de l’eau. Nez : Parfum de whisky de grain cheap, avec une touche boisée et vanillée. Bouche : Eeeeech, sans joke? Goûte le whisky cheap. Orge, un peu d’épices, une bonne dose de métal, de la farine ou plutôt de la poussière. Finale : Courte et sans intérêt.

Rock Hill Farms Bourbon

50% alc./vol.
Heaven Hills Distillery, Kentucky, USA.

André 88%
Nez sucré, hyper fruité et très cerises (noires et marasquin). Fûts brûlés mélangés aux fruits secs d’où s’extirpe avec plus de présence les raisins secs mélangé aux saveurs de bois gorgé de sucre. Finale à saveur de Cracker Jack. Joyeux et très sympathique ce bourbon très bizarre.

RV 86.5%
Un whisky maniaco-dépressif mais dont les high sont un méchant trip. Bourbon assez standard mais beaucoup plus près des Heaven Hill que des Buffalo Trace. Après avoir respiré il y a un peu de maïs qui sort, mais trop timidement par rapport à la cire et cerise habituelle à trop de bourbon. En bouche la cire est presque trop forte et frôle le vineux, mais la cerise en début de finale est remarquablement évidente et appréciable. L’aftertaste est fruité mais ordinaire. Un bon bourbon, sans plus.

Patrick 90%
Au nez fruité, avec une touche boisée-carbonisée-épicée assez agréable. Au goût, wow. Du bonbon. Sucré, très fruité, un peu d’épices typique du bourbon qui s’étire vers le chêne carbonisé qui finit par laisser une petite place au fruité-sucré du début. Le tout est vraiment bien équilibré, mais offrira surtout à l’amateur une évolution en bouche qui devrait le séduire… Toutefois, à l’aveugle, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un whisky canadien tant le sucré-fruité était au premier plan comparativement aux épices relativement discrètes. Une belle surprise !

Rock Town Single Barrel Bourbon

55.74% alc./vol.
Barrel #449, bottle 84 of 106. Vieilli 17 mois.

André 85%
Nez arrondi par le maïs, pruneaux séchés, cerises noires, gâteau aux fruits, pâte de fruits, crayons de cire Crayola. Bouche texturée mais puissante, beaucoup de gingembre et de cannelle, très axée sur les fruits séchés, les dattes, cerises noires, pruneaux séchés, oranges, réglisse rouge. J’aimes la petite touche cireuse en finale de bouche qui arrondit la puissance de l’alcool. La finale est grandement influencée par les épices et les notes de bois sec, fruits séchés, raisins secs. Peut-être un peu trop pointu en finale et légèerement trop influencé par les notes de chêne.

Patrick 88%
Un beau gros bourbon intense, épicé et trèèès boisé. Pas le plus subtil qui soit sur le marché, mais rudement efficace. Nez : Un peu de sucre, céréales, bois brûlé et cerises. Bouche : Bois brûlé, poivre, épices, vanille subtile. Finale : Longue et intense, avec une tonne de bois brûlé.

Roe & Co Irish Whiskey

45% alc./vol.

André 78.5%
Nez typique; bananes, vanille, pommes vertes, miel, compote de poires, épices. Bouche plus épicée, la balance ok mais pas assez variée, les saveurs sont les mêmes que le nez annonçait. La texture est diluée et sans trop de structure et on ressent la jeunesse du whisky. La finale est sèche, notes de cannelle et de bois de chêne séché, vanille, prévisible et dont on se lasse rapidement.

Rosemont Whisky de Montréal

42% alc./vol.
Composé de maïs, de blé et d’orge de Saint-Constant le whisky a subit une double distillation à l’alambic charentais et est vieillit dans différentes barriques de chêne blanc québécois de différents degrés de « toast », puis vieilli pendant 3 ans.

André 78%
Agréable surpris par cette mouture québécoise. On s’entend, ce n’est pas un whisky qui a la complexité d’un whisky de 18 ans, on est dans le style du whisky canadien du début à la fin, mais on a droit à quelque chose qui est définitivement sur la bonne voie. J’adore l’idée d’utiliser de chêne québécois, un rappel du terroir très intéressante au lieu de faire appel au ex-bourbon barrel, le préféré et le plus facile de l’industrie. Nez très doux, les céréales de maïs et de blé en avant plan, onctuosité intéressante. Notes de cassonade et de sirop d’érable, caramel chaud, céréales Corn Flakes, vanille. Nez aux arômes limitées mais combinaison intéressante bien fusionnées. Si on laisse le whisky respirer plus longtemps, je ne crois pas que ce soit une bonne chose. Les notes d’alcool brutes prennent de plus en plus d’expansion. Belle texture en bouche, les céréales sont plus acérées mais l’ensemble relativement rond. Niveau saveurs, on retrouve les mêmes qu’au nez avec un apport plus important de cassonade et de caramel chauffé. Même si le rye ne semble pas faire partie de la recette on a tout de même droit à une touche de cannelle et de fruits rouges. Finale sur les céréales épicées et séchées et de bonnes vagues de sucre caramélisées.

Patrick 84%
Une belle surprise : au début, le nez m’a presque rebuté, mais à chaque gorgée, ce whisky semble meilleur! Point bonus, ça faisait longtemps que je rêvais de goûter un whisky vieilli dans un fût de chêne québécois! J’ai hâte de voir ce que ça va donner avec quelques années de plus, mais c’est déjà vraiment bien! Nez: Parfum plutôt léger me rappelant du carton mouillé saupoudré de sciure de bois avec une bonne goutte de sirop d’érable. Bouche: Du bois sucré et brûlé, avec du sirop d’érable, du Corn Flakes discret et une touche discrète de petits fruits rouges et de cannelle. Finale: D’une longueur moyenne, plutôt sucrée et marquée par les céréales.

Martin 79%
Nez: Assez particulier, notes de cassonade, de vernis, d’épices, de maïs et de caramel chauffé. Touche mentholée qui flirte avec le Vicks Vaporub. Bouche: Caramel chaud, cassonade, eau d’érable, chêne et toujours cette impression de Vicks. C’est pas ça qu’on entend par «médicinal». Finale: Cannelle, bois et fruits, retour du caramel, épinette et céréales. Pas méchant, mais peu mémorable. Équilibre: Je ne peux pas dire que je suis déçu, je dois dire qu’on aspire à plus grand, laissons le temps faire son oeuvre.