46% alc./vol.
Single cask #648, bouteille #69 de 261, distillé en 1998, embouteillé en 2009.
André 88.5%
Très boisé du chêne des barriques de bourbons à l’arrivée, vanillé et relents de bananes. Sec en bouche au départ mais le tout se calme rapidement. En milieu de bouche, il devient plus difficile à sizer mais la touche métallique – que l’on retrouvait dans les anciennes versions de Arran – est de retour, mais de façon plus contrôlée. Celle-ci trouve vraiment sa place dans l’évolution en bouche, ce qui n’était pas toujours le cas dans les anciens embouteillages. La meilleure partie est en finale et en rétro-olfaction; Agrumes, oranges, une touche de sherry peut-être et de chocolat noir jumelé à un kick vraiment inattendu en rétro-olfaction. Pour un novice, ce Arran sera une belle introduction aux fûts de bourbon mais ce sont les connaisseurs qui eux, en apprécieront réellement les subtilités et les nuances. Le bourbon finish rehausse l’ensemble d’une présentation qui aurait pu être au départ ordinaire, en quelque chose de vraiment bien, surtout pour le prix demandé.
Patrick 90%
Superbe whisky, il faut que je m’en achète une!
Martin 88%
Jaune franc et saturé. Nez: Vanille, meringue et herbe. On joue ici efficacement dans les notes propres à la distillerie. Réconfortant et frais à la fois. Fruits tropicaux, cantaloup et sucre d’orge. Bouche: Sucre d’orge toujours et miel épais. Chêne discret trempé dans les fruits et le chocolat blanc. Raisin vert, poivre et cannelle. Finale: Belles vagues d’épices et de miel. La planche de chêne et la vanille dominent agréablement. Équilibre: Un bon exemple de ce qu’arranger peut accomplir avec un fût qui donne parfois des résultats disons inégaux.
RV 89%
Le Arran sans le cuivre, ou du moins très bien apprivoisé. Quelques respirations plus tard, le miel frais liquide se lève. Les épices se présentent comme si elles étaient retenues tels les bretons derrière Obélix à la porte du village devant les romaines légions. Le miel vient ensuite serrer la main des épices avant d’être balayées par des tannins de chêne mincement brulés mais non caramélisés avant de s’éteindre sur un bruyère à la Glen Garioch. La finale est un peu courte mais se conclut sur un dernier sursaut d’oranges pas mûres. L’aftertaste a une belle harmonie. Un beau cask finish, qui sait apporter une nouvelle valeur sans tout obscurcir du goût habituel de la distillerie; un malt qui s’accessoirise de son finish au lieu de s’en camoufler comme trop de Port Wood. Et pour les amateurs de Glen Garioch 15YO, impossible de ne pas apprécier.