60.1% alc./vol.
Cette version 2010 du Ardbeg Supernova est embouteillée au même niveau phénolique que ses 2 prédécesseurs de 2009, donc à plus de 100 ppm. La principale différence est que SN2010 est mis en bouteille à une intensité d’alcool plus élevée par rapport aux autres éditions qui étaient de 58,9% ABV.
André 92.5%
Peat, terre mouillée et sale. À la fois très sophistiqué mais aussi beaucoup de lourdeur et de présence. La bouche est agréablement douce et envoutante; agrumes, chocolat noir mélangé encore une fois à la terre, la tourbe et du goudron à asphalte. Seul reproche. Personnellement je trouve qu’Ardbeg ne sort pas assez de sa zone de confort et nous livre souvent des produits (de très haute qualité ) mais qui aussi sont souvent similaires. Mis à part le Ardbeg Blasda, les derniers embouteillages de Ardbeg se ressemblent beaucoup et ne sont différent que part leur niveau d’alcool ou de phénol. Ardbeg reste quand même une des étoiles les plus brillante dans le ciel des single malts mais ne cherche peut-être pas à gagner sa place de Supernova.
Patrick 93%
J’ai d’abord eu l’impression d’être pris dans un tournade de saveurs, pour enfin trouver refuge dans une caverne couverte de graffitis par Picasso. Un chef d’oeuvre au coeur d’une maelström de saveurs. Nez : De la belle fumée de tourbe riche, terreuse et délicatement poivrée. Le tout est complété par de subtiles notes de cuir et une goutte de chocolat au lait. Bouche : Du bois brûlé et encore fumant, du poivre et un peu de piments. Finale : D’une belle longueur, fumé, épicé et poivré.
RV 90.5%
La tourbe version bien faite, bien rendue, et toute naturelle. Tourbe très profonde, pin et pumpernickel tout à la fois. L’arrivée est très juteuse pour un Ardbeg mais le goût est assez typique. Mon point fort, sa finale crasseuse de papier de plomb de paquet de cigarette qui est étrange mais se prend très bien. Pas nécessairement vraiment différent des autres Ardbeg, mais une belle réussite, presque vineuse qui dépasse les Octomore de ce monde.