62.78% alc./vol.
André 94%
Agrumes et acidité du citron. Tourbe persistante et entêtée à s’éventer. Plus sec en bouche que le PC6, mais la texture est superbe mais à mon goût personnel pas assez longue à demeurer. Celle-ci est expulsée sans ménagement par une orgie « tourbiaque ». Si je tentes de mettre une image sur ce que je ressent: J’ai l’impression d’avoir abouti la face première dans la tourbe, la bouche entrouverte, – abasourdi sous l’effet de l’alcool – et de me réveiller le lendemain d’une bonne et mémorable cuite. L’expérience est vraiment quelque chose en soi mais le tout manque royalement de subtilité. Un test « ça passes ou ça casses » afin de départager les amoureux de la tourbe. Une fois que le verre a respiré, une odeur de gomme balloune Bazooka rose émerge et m’a attiré un sourire plein de bons souvenirs d’enfance. Simplement merveilleux.
RV 90%
Amrut a réussi via la diversité là ou PC6 ne se fiait qu’au PPM. Tourbe, anis, réglisse et pin, bien dosés. Une tourbe très épicée et un peu fumée se développe en bouche, pour disparaitre en un instant lors de la déglutition, où précédé d’un vague de cassonade l’alcool fait finalement sentir sa puissance au travers d’une tempête de cardamome, de cannelle pure et de chili . La finale est longue alors que la tourbe semble prendre du recul pour laisser place à un goût de papadum au cumin. Exotique, attirante, sur une base de tourbe, C’est un très beau mariage de la tourbe et du sucré qui est payant, et en travaillant sur les manières de son alcool, ça pourrait être une grandiose bouteille.
Patrick 91%
Planche de chêne brûlé. Fruits brûlés. Très sec. Légère vanille. Fleur de sel. Caramel brûlé. Tourbe? Bel ensemble.