47.5% alc./vol.
Batch #4. Single malt créé à partir d’un distillat de bière style barleywine.
André 72%
C’est bizarre ça… mais pas nécessairement dans le bon sens. Nez savonneux de pin, de savon à vaisselle et d’aneth. Étrangement, les quelques senteurs de fruits très représentatifs peuvent nous rappeler les whiskies américains. En bouche, vieux bonbons passés date et cubes de sucre éventés. Avec le temps, le tout s’adoucit à l’avantage de l’ensemble, laissant la place aux épices qui réussissent à ponctuer ce whisky un peu mou. Finale sur les épices et les hard candy. Une fois le verre vide; Nutella et chocolat noir aux épices et poivre.
Patrick 85%
Un single malt? On jurerait plutôt un rye avec quelques gouttes de bourbon. La première fois que j’y ai gouté il y a quelques années, j’avais détesté. Puis, j’ai oublié la bouteille pour quelques années… Compte tenu que je considère aujourd’hui qu’il s’agit d’un très bon whisky, j’imagine que mon goût a pris de la maturité! Ca, ou la bouteille avait besoin de respirer un peu… Nez : Pin, savon, pain multi-grains, aneth et un genre de mélange de levures ajoutées par erreur après la distillation. Bouche : Sucre brûlé, épices, bière brûlée et toujours le fond de levures. Aussi des bonnes notes de seigle et de cerises. Finale : Longue et marquée par le seigle.
RV 78.5%
Abstrait: un style mais parfois un défaut. Étrange mélange de bourbon canadien de distillerie artisanale, avec un fond de levures qui me fait penser à la sélection levures de Tuthilltown. Arrive assez fortement en bouche, les levures devenant vanille, mais côté intensité ça ne livre que le dixième du nez. Finale toute en vanille mais où l’on sent le seigle qui pousse fortement. Longue finale à goût de bière qui rajoute à la confusion. Et en respirant, c’est la grosse cerise trop sucrée (Jim Beam Red Stag?) qui ressort. Difficile à noter: beaucoup de points pour l’originalité, beaucoup en moins pour le manque de cohésion. Est-ce que Tuthilltown fait un Red Stag dans des alambics canadiens?