McClelland’s Regional Highland

40% alc./vol.

André 70%
Nez pas du tout attirant; sueur, ananas surie, un peu de bonbon Certs, oranges sur un fond organique presque fermier. Pas de texture en bouche, et on passe sur les saveurs… Finale épurée et sans distinction.

Patrick 65%
Nez : Sent le scrotum vraiment pas propre. Bouche : Considérant le nez, j’ai vraiment pas le goût de me mettre ça en bouche. Yark. Toujours le scrotum pas propre, mais avec une touche d’urine. Finale : Heureusement courte. Balance : Compte tenu de l’excellente réputation de Morrison Bowmore, le propriétaire de cette marque, j’avais quelques attentes. J’ai donc été très déçu.

Martin 70.5%
Teinte de caramel neutre. Nez: Vanille et sucre d’orge cachent du foin et des fruits sûrs. Zeste de citron avec un soupçon de vernis à bois. Un brin de noix et de sueur de scrotum. Bouche: Un peu aqueux avec une faible vanille et quelques agrumes. pommes pourries avec un petit arrière-goût métallique. Finale: Amère, courte et sèche. Épicée et métallique. Je ne la voudrais pas plus longue que ça. Équilibre: Pas si horrible que tous ceux qui l’ont essayé avant moi l’ont rapporté. Le spiritueux de base semble avoir un petit côté rédempteur, alors qu’il me semble que ce sont peut-être des fûts de mauvaise qualité qui ont gâté la sauce.

McClelland’s Regional Islay

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de l’ile d’islay. McClelland, propriété de Morrison Bowmore est distillé sur l’Ile d’Islay et représente l’essence même de cette région.

André 87.5%
Pochette de cuir tannée contenant des raisins secs. Légère saumure, maritime à la Bowmore dilué avec de l’eau. La bouche s’avère différente, livrant tangerines et grains secs. La finale quant à elle, est asséchée à la poussière de pierre rappelant l’air chauffé dans une carrière.

Patrick 82%
Tourbe intense à la Ardbeg et touche de poivre. Le nez est très intense, au point de faire paraître le goût bien fade. La fumée en finale donne quelques points supplémentaires. Rien de désagréable, mais le manque de relief au niveau du goût le lui permet pas de prendre son envol.

Martin 78%
Nez: Je laisse le verre sur la table après l’avoir versé, et une faible vapeur d’iode embaume la pièce. Ça sent l’hôpital avant même d’avoir songé à mettre le nez au dessus. L’ambiance est plein de promesses. Je plonge dans le verre et une tourbe intense me met au défi, suivi d’une fumée raffinée mais assurée. Une infime touche de cuir s’en dégage après en avoir pris une gorgée. Un peu moins subtil que les autres Islay auxquels j’ai goûté. Comme s’il me disait « C’est de même »… Bouche: Miel onctueux dès l’arrivée sur la langue, volutes de fumée par la suite pour finir en épices. Le tout dominé par un petit côté un peu plus fade sur lequel j’ai de la difficulté à mettre le doigt. Finale: Très nette et quand même plus longue que ce à quoi je m’attendais. Un brin de fumée au début et ensuite on s’étire sur un fond de pastilles pour la toux. Je suis intrigué par ce que ça doit donner si j’en bois pendant un rhume. Équilibre: Pour les experts, je dirais que ce n’est rien de plus qu’un Islay de semaine. C’est toutefois un bon début si on en est à notre tout premier Islay, il ne faut pas effrayer les gens après tout. Un des bons rapports qualité-prix en SAQ. Excellent pour les cocktails fumés.

RV 87%
Un peu trop conservateur (dans le style tourbé bien sûr) pour s’élever au-dessus de la masse. Tourbe funky avec quelque chose qui me rappelle un peu le Corsair Artisan Triple Smoke, le jambon en moins prononcé. L’arrivée est davantage goudronnée et tourbeuse mais lente à démarrer, avant qu’un peu de cire ne tapisse la gorge. La finale est vraiment uniforme, mais quand c’est de bon goût, ce n’est pas nécessairement un défaut. Tout y est, et mis à part un peu aspect vinaigré il semble bien conçu, mais à mon avis il lui manque quelque chose. Les bons vatted sont légions, mais les excellents non, et celui-ci, loin d’être une honte comme whisky de tous les jours, n’y fait pas exception.

McClelland’s Regional Speyside

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de la région du Speyside. McClelland, propriété de Morrison Bowmore représente l’essence même de cette région.

André 68%
Menthe, herbe coupée, foin séché, miel, poires, céréales, pommes vertes. Nez générique et dilué, sans aucune passion. La bouche est aussi moche que le nez le laissait supposer, le menthol et l’herbe verte prédominent avec une poussée d’épices astringentes désagréables. La texture est diluée dans l’eau et n’aide pas aux saveurs afin qu’elles aient quelque chose sur quoi s’attacher. La finale est pauvre, insipide et n’a rien à dire, comme la famille Kadarshian en fait. À la différence de son petit frère McClelland Islay, ce whisky n’offre aucune plus value, aucun challenge (mis à part le fait de tenter de vider son verre sans recracher) et ne fait surtout pas honneur à sa région d’appartenance. Un autre whisky que les producteurs n’Ont probablement pas goûté eux-mêmes avant de le mettre en marché.

Patrick 70%
À éviter, même pour la curiosité. On essaie ici de nous passer du stock dont personne n’a voulu! Nez : végétal, en fait feuilles mortes en décomposition et recouvertes de champignons. Le tout enveloppe les céréales et quelques notes d’agrumes. Bouche : La description de Martin est parfaite : Beurre citronné, vanille, madère et oui, je confirme, colle blanche! Finale : Courte et portée par des notes florales.

Martin 68%
Robe qui oscille entre le jaune et l’ambre léger. Nez: Doux et réservé. Vanille, beurre, citron et fruits séchés. Touche de madère. Pas désagréable mais vraiment rien d’excitant. Bouche: Beurre citronné, vanille et madère avec une note de… colle blanche? L’alcool brûle un peu. Finale: Courte et sans intérêt. Un peu de citron qui laisse rapidement place à une quelconque amertume. Équilibre: La finale vient briser ce trop jeune whisky. Même s’il n’est pas cher, choisissez autre chose, je vous en prie.

McClelland’s Regional Lowland

40% alc./vol.

André 72%
Fruits nappés de vanille et de miel, saveurs rappelant les virgin oak casks, un peu citronné ou acidulé, le melon d’eau et les notes de céréales. En bouche; poignée de céréales et d’herbe bien verte…et encore ces saveurs qui rappellent les virgin oak casks. Texture épurée, presque diluée à l’eau, s’accompagnant des mêmes arômes du nez. Finale très courte, ce qui n’est nécessairement pas une mauvaise affaire. Du whisky juste pour s’appeler whisky…

Patrick 77%
Ben ordinaire. Ce whisky n’est pas vraiment bien balancé et comporte certaines saveurs presque désagréables. À conserver pour les cocktails. Nez: Orge, pointe de xérès et lointaine poussière. Bouche: Orge et xérès, le tout baignant dans la poussière. Finale: Poussiéreuse avec une pointe de soufre.

Martin 79%
Nez: Citron et meringue, fond de poche des lowlands, céréales et miel, jeune bois et agrumes. Définitivement moins pire que ce à quoi je m’attendais. Bouche: Sucre blanc et caoutchouc, poivre noir et bois. Céréale acérée et retour de la poche. Une déception par rapport au nez. Finale: Courte et astringente. Épices, bois et agrumes. Équilibre: Expérience gustative en dents-de-scie. Un single malt très ordinaire, j’ai l’impression d’avoir perdu un peu mon temps, mais je ne peux pas me résigner non plus à l’envoyer dans l’évier.