Jack Daniel’s Tennessee Tasters’ Selection No #6 “Jamaican Allspice”

50% alc./vol.
Straight Tennessee Whiskey, Toasted Jamaican Allspice Wood Finished pendant 180 jours. Édition lancée à l’été 2020.

André 86%
Bois brûlé et toasted, pomme caramel, cannelle, réglisse et clou de girofle. Belle bouche soutenue par l’alcool. Saveurs typiques du style mais avec une omniprésence de cassonnade, de caramel et de fumée de tabac, d’oranges également. Difficile de voir l’apport du bois à saveur d’épices Jamaicaine pour le moment… Aux gorgées subséquentes, les épices s’accumulent et offrent plus de vigueur. J’ai maintenant aussi des notes de chocolat et de grains de café torréfiés. La finale est sèche, terre séchée peut-être, beaucoup d’épices et de poivre. Les pommes, cerises et oranges nappées de caramel en toile de fond et une sensation cireuse et épicée.

Jack Daniel’s Triple Mash Bottled in Bond

50% alc./vol.
Un mélange de malt américain, de rye et de whiskey du Tennessee

Patrick 85%
Un très bon whiskey, c’est toujours plaisant de découvrir une nouveauté d’une distillerie aussi légendaire et pas spécialement reconnue pour ses nouveautés! Ceci étant dit, si les amateurs de Jack ne seront pas dépaysés, j’ai tout de même une légère préférence pour l’original. Nez: Le whiskey du Tennessee est définitivement présent au nez, mais avec plus de sucre qu’à l’habitude. J’y retrouve aussi de belles notes boisées typiquement américaines. Bouche: Du bois brûlé et sucré, du miel, de belles épices. L’ensemble est chaleureux, présentant un mélange assez intense de sucre et d’épices. Finale: D’une longueur moyenne, boisée et épicée.

Jack Daniel’s White Rabbit

43% alc./vol.
Une édition limitée de la marque Jack Daniel’s No. 7, White Rabbit célèbre le 120ème anniversaire de la fondation du Saloon du même nom, le tout premier bar au monde à proposer Jack Daniel’s à ses clients. Avant que Lynchburg ne devienne un « dry county », Mr Jack ouvrait en 1892 deux bars: le White Rabbit Saloon & le Red Dog Saloon. Le White Rabbit Saloon était un lieu où les clients côtoyaient Mr Jack et ses amis, dans une atmosphère détendue. Lem, le neveu de Mr Jack, reprit le bar de son oncle et perpétua la tradition en ouvrant d’autres saloons dans les villes environnantes jusqu’au début de la Prohibition, où il fut contraint de cesser ses activités. Fermé en 1909, le White Rabbit n’a jamais ré ouvert. Cette version sera suivie d’une deuxième, Red Dog, créée pour célébrer l’histoire d’un autre saloon fondé par Jack Daniel.

André 81.5%
Vanille et caramel, bananes, un peu d’épices. Bouche d’une extrême douceur, la vanille en avant-plan, le miel aussi et la banane qui s’était pointé au nez. Les épices et l’alcool se ressentent bien en bouche aussi, la texture par contre manque de consistance et de cohésion. Finale bizarre de bacon à l’érable et de vanille. À la limite, pourrait passer pour un whisky aromatisé. Le lapin peut retourner dans son chapeau.

Patrick 86%
Nez : Huileux, cerises, cassonade et touche de chêne brûlé. Semble plus intense que le régulier. Bouche : Cerise, caramel maïs et chêne brûlé! Le tout avec une belle note de chêne et de toasts brûlé. Finale : Toast brûlées et quelques épices. Une belle longueur. Balance : Pas de doute, c’est du Jack! Très semblable à l’édition régulière, mais plus intense. Bref, j’aime un peu plus. A ce prix-là, aucune raison de s’en priver.

Jack Daniel’s Ginger & Jack Daniel’s Cola

6% alc./vol.
Les deux mis en canette à 6%.

Patrick 75%
Ok, pas de miracle ici, ça goûte simplement le Jack noyé dans le ginger ale (ou le Coke, selon la version bue). Utile en voyage à la plage où il n’est pas pratique de trimballer de quoi préparer ce simple cocktail. Sinon, je recommande de le faire soi même pour réaliser de substantielles économies et surtout ajuster les quantités à son goût, car dans ce cas-ci, la dose de Jack est plutôt subtile. D’ailleurs, la liste d’ingrédients indique « spiritueux neutre », ce qui explique le manque d’intensité du Jack et la marge de profit honteuse (pour le consommateur) d’un tel produit. Bref, idéal pour ceux qui adorent le ginger ale (ou le Coke), mais qui n’aiment pas vraiment le whisky.

Jack Daniel’s Master Distiller Series No.2

43% alc./vol.
Jack Daniel’s Master Distiller #2 est la deuxième bouteille de la série limitée dédiée à nos 7 master distillers. L’étiquette, reprenant les codes de la version classique Old n°7, a été adaptée pour cette édition limitée. Un bandeau vient border la célèbre étiquette noire et sur les côtés, on peut découvrir l’histoire du second master distiller, Jess Motlow, successeur de Jack Daniel. Depuis plus de 140 ans, la distillerie Jack Daniel’s, la plus vieille enregistrée aux Etats-Unis, connut sept master distillers. Sept hommes seulement eurent le privilège de veiller à la fabrication de notre whiskey Jack Daniel’s. La série limitée Master Distiller est l’occasion de rendre hommage à ces hommes.
Jess Motlow, frère de Lem, neveu de Jack qui hérita de la distillerie à sa mort, devint maître distillateur en 1911 avant de voir sa carrière tomber au fond de la cuve avec l’arrivée de près de trois décennies de prohibition… Fier gardien de la recette originelle du bon vieux Tennessee whiskey de 1919 à 1938, Jess permit ainsi de relancer la production dès 1941 comme si le temps s’était arrêté.

André 83.5%
Bien que représentatif du style de la distillerie, on sent trop bien la dilution à 43% dans cette édition aux accents prononcés de fruits sauvages et de cerises noires. Le nez est simple mais agréable, sans grande prétention, un peu clair, presque éventé. En bouche, la sensation est très mellow et douce, encore ces fruits distinctifs et la cerise Cherry Blossom, le sundae aux bananes nappées de vanille fraiche relevées de notes de léger brûlé. Le sucré du maïs est à l’honneur même si quelques timides épices tendent la main au dégustateur. Finale qui s’essouffle un peu trop vite, dilution un peu trop généreuse qui, alliée au charcoal filtering attendrit trop le whisky. La trame de fond est intéressante mais l’histoire mal ficelée.

Patrick 89%
Une autre démonstration que Jack Daniel’s ne doit pas uniquement son succès à son équipe de marketing. Nez : Huileux, sirop de maïs, bois brûlé, fumée et touche subtile d’orange. Bouche : Belle arrivée de bois épicé et fumé sur un fond très huileux. L’ensemble me fait penser à un bon rye, avec une petite dose de fruits et de vanille. Finale : S’étire longuement sur des notes de bois fumé et de vanille sucrée.

Martin 85%
Nez: Céréales et charbon propres à Jack Daniel’s sont au rendez-vous. Vanille, suie, sirop de maïs, bois et cerise noire. Bouche: Doux, notes de cerise, maïs, charbon, cacao et orange. Finale: Tout de suite la fumée et le chêne carbonisé typiques de Jack nous rappellent avec plaisir la provenance de ce que l’on boit. Classic JD. Équilibre: Très représentatif de Jack Daniel’s, mais on sent bien un bel effort de construction et de blending dans cette expression.

Jack Daniel’s Master Distiller Series No.4

43% alc./vol.
Jack Daniel’s Master Distiller N°4 est la quatrième édition d’une série limitée sur les Master Distiller Jack Daniel’s Tennessee Whiskey. Au cours de la longue histoire de la marque, plus ancienne distillerie enregistrée aux Etats-Unis, seulement sept hommes ont supervisé la fabrication du mythique Tennessee whiskey. Cette lignée remonte à Mr. Jack lui-même. Jess Gamble travailla comme le maître distillateur pour seulement deux ans. Mais ce fut un moment important, Jess a été le premier des maîtres distillateurs qui ne descendait pas de la famille de Jack. Même ainsi, il fit en sorte que le whisky respecte la tradition de M. Jack.

André 87%
Bon, disons que la présentation avec la face du grand-papa austère genre ‘’Papa a raison’’ est un peu bizarre. Hyper doux au nez, presque feutré. Cerises noires, réglisse, caramel, un brin de fumé, fruits rouges, quelques épices bien dosées. Bel ensemble en bouche, saveurs rouges; cerises, réglisse, cannelle, pelure de pomme, petits fruits sauvages, du Jack Daniel’s typique. La filtration rend le whisky souple et tellement agréable à boire, c’est bien conçu et presque sans prétention. La finale est fruitée et épicée, pincée de gingembre en toute finale et quelques grains de poivre également.

Patrick 85%
Un bon Jack! Honnêtement, à part le packaging, je crois bien que les Master Distiller Series n’apportent rien de nouveau, mais bon, ça me donne une excuse pour prendre une bonne shot de Jack ! Nez : Beau parfum de maïs sucré, de cassonade, de bois brûlé et de cerises. Bouche : Bois carbonisé intense, pop corn brûlé et un peu de cerise. Finale : D’une belle longueur, avec un peu de bois, de belles épices et un peu de cerise.

Martin 86%
Nez: Mélange de cerises et d’anis, parmi le caramel fumé et la céréale classique de la distillerie. C’est sans l’ombre d’un doute un JD. Bouche: Bois et cerise noire, charbon, maïs et épices, caramel et vanille. Petits fruits rouges. Un festival de saveurs, bravo! Finale: Un peu dégonflée à mon goût, on revient sur le maïs et le chêne brûlé pour finir dans les épices et dans un combo cerise-gingembre. Équilibre: Encore une expression qui montrera à tous les mécréants que Jack Daniel’s est en mesure d’offrir des trucs tout de même intéressants. Chapeau pour le 43% d’alcool.

Jack Daniel’s Scenes from Lynchburg #10

43% alc./vol.
Édition spéciale à 43% de la recette originale.

André 82.5%
Cerises à la Sherry Blossom, muscade, cassonade. Bouche encore plus axée sur les cerises accompagné d’un léger fumé-brûlé, le tout assaisonné de pêches et de fruits séchés. Finale fortement sucrée avec un rappel sur les cerises toujours omniprésentes. J’aurais aimé sentir la petite différence d’alcool mais l’apport du sucre et des cerises est venu débalancer le tout.

RV 84%
Cèdre caramélisé au nez, le bois est plus qu’évident. L’arrivée est mielleuse mais se transforme en cire très lourde et puissante. Beau développement en bouche et en finale, avec le bois toujours en force mais aussi avec de l’orange. La finale manque de longueur mais est élégante avec sa finition de bois meilleure que l’édition normale.

Jack Daniel’s Single Barrel – Barrel Proof – Batch #16-7007

64.8% alc./vol.
Bottled October 31st 2016.

André 88%
Y’a finalement quelqu’un qui a allumé le cul des mouches à feu chez JD pis qui s’est demandé ‘’pourquoi on embouteille des single barrel à 47% ???’’. La réponse, un vrai cask strength au taux hallucinant de 64.8%… Nez puissant, le fût de chêne carbonisé, notes de caramel brûlé, de réglisse rouge et de fruits sauvages, sirop d’érable, banane flambée. Malgré tout, le taux d’alcool demeure discret ce qui est étonnant. Laisser le whisky respirer aidera les notes de cerises noires à émerger avec passion du verre. La texture est souple et presque feutrée, ce qui cache bien l’alcool puissant. Bouche; caramel, vanille flambée, fût de chêne brûlé, cerises noires, bananes flambées. Relativement rectiligne comme présentation mais ça fait la job en sale comme stuff. Cannelle et cloude girofle habituels, nappés de caramel chauffé à la poêle. Finale moyennement longue ou l’alcool est un peu plus perceptible, épices, cerises et charcoal. Bien que cette édition mérite réellement le détour, je suis d’avis que certaines versions single barrel à 47% d’alcool sont supérieures. De un, l’alcool un peu plus bas permet l’expression d’arômes plus subtils, de deux, l’ensemble de la bouche est aussi légèrement moins sèche. Niveau équilibre, on a quelque chose de bien dans les cas mais mon cœur balance du côté des single barrel à 47%. Ceci étant dit, cette nouvelle expression (car JD ne sont pas les champions des nouveautés disons…) trouve réellement sa place dans le portfolio de la distillerie. Les amateurs redécouvreront leur distillerie préférée et les snobs qui boudent JD auront la machoire qui leur dévissera par terre.

Patrick 87%
Un Jack Daniel’s intense comme il devrait toujours l’être! J’aime bien. Nez : Bon parfum de céréales sucrées, miel et un peu de bois épicé. Bouche : Bon maïs sucré, chêne brûlé, un peu de cerises, des épices et de la cassonade. Finale : D’une très belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 89%
Nez: Charbon, bois, fruits rouges, réglisse, maïs, vanille, cassonade. D’une douceur étonnant pour son degré proof. Bouche: Soyeux et sucré. Sucre brun, fruits rouges, maïs, cannelle et chêne carbonisé. Excellent. Finale: Belles touches de charbon pour arrondir toutes ces notes classiques de bourbon boisé. Équilibre: Solide apport au portfolio de la distillerie. Dommage qu’au Québec ça soit un autre produit difficile à obtenir.

Jack Daniel’s Single Barrel #13-2778

47% alc./vol.

André 83%
Fruits habituels du style, crayon de cire, cannelle, réglisse rouge, cassonnade. Relativement commun mais superbe agencement de saveurs. En bouche, pleine bouchée de cerises rouges, réglisse noire et rouge, cannelle, pelure de pomme. La texture est malheureusement un peu éparse et molle, un peu anonyme et n’a pas la chaleur amicale des habituels JD single barrel… Finale plus épicée, la cannelle est plus prononcée et s’affuble de quelques notes de poivre noir broyées en supplément. Bon, l’idée des single cask est d’offrir des variantes entre chacune de leurs parutions. Celle-ci est en légèrement en dessous des standarts habituels mais demeure un bon whisky à siroter sur la galerie l’été par une soirée humide et orageuse.

Patrick 80%
Un bon whiskey, mais vraiment moins bien balancé que les Single Barrels habituels. Nez : Parfum de maïs sucré, de cerise et de bois. Bouche : Belles épices sucrées, maïs, bois brûlé avec un peu de vanille et de cire ? Finale : D’une belle longueur, sucrée et épicée.

Jack Daniel’s Single Barrel #16-5530

47% alc./vol.

André 90%
Je suis parfaitement d’accord avec Patrick sur cet embouteillage, wow.. Quelle belle expérience, du nez à la finale. Le nez est très fruité, avalanche de réglisse rouge et de pelure de pommes, beau rye poussiéreux et cireux, belle rondeur apportée par le maïs sucré et fondu. On remarque la contribution de chacune des céréales utilisées, le tout sans flafla et avec rien qui ressort et vole le show, tout en équilibre et en nuances. La bouche est hyper fruitée, texture grasse et ronde en bouche, encore la réglisse rouge et les pelures de pommes, belles nuances apportées par les épices du rye, sensation cireuse de résidus de crayons de cire, s’accompagnant d’une généreuse morsure d’alcool (pas féroce du tout par contre). On en redemande à chacune des gorgées, savoureux, typique mais pas quétaine ni prétentieux dans la présentation. Finale sur les influences des céréales, les fruits rouges, fruits sauvages et savate rouge, épices. Superbe embouteillage et toujours étonnant de voir les variances selon les fûts.

Patrick 90%
Wow, on dirait que ce whiskey s’améliore à chaque baril ! Un superbe whiskey « in your face ». Nez : Le beau parfum de maïs sucré, de caramel et de petits fruits. Bouche : Wow ! Chocolat amer, fûts de bourbon, fruits mûrs, vanille. Le seigle prends ici le dessus sur le maïs. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.

Martin 90%
Nez: Très rond et fruité. Maïs, caramel et réglisse, avec un punch d’épices qui pourrait en décoiffer plus d’un. Chêne et charbon. Bouche: Texture superbe, tapis de réglisse rouge, de maïs et de vanille. Un beau mélange de caramel, de bois et de cannelle fait le reste. Finale: Chêne carbonisé, seigle épicé et fruits rouges. On en redemande… Équilibre: Si vous aimez Jack Daniel’s, il est grand temps que vous allongiez le 20$ supplémentaire pour une bouteille de ce calibre.