43.5% alc./vol.
André 77%
Au nez, c’est rempli de saveurs analogues à l’utilisation du virgin oak, à la limite verdâtre aussi. Le tout se mélange de seigle fumé et de cannelle, d’anis et les pommes. En bouche, de bonnes notes de citron se révèlent et se mélangent au raisin et à l’anis poivré. La cannelle est plus réservée, elle aussi attendrie par les notes de fûts vierges. La fumée de tourbe est présente mais en arrière-plan, celle-ci est herbacée et sert de toile de fond aux saveurs de fruits rouges et d’un trait de sirop d’érable. Finale fumée, poivrée et épicée. J’avoue avoir de la difficulté à passer outre les notes musclées de virgin oak encore verdâtre et aussi à comprendre l’engouement de mon comparse pour cette édition.
Patrick 90%
Ça faisait longtemps que je l’attendais ce whisky! Du seigle, de la tourbe, que demander de plus? Le meilleur whisky québécois à ce jour? En tout cas, il s’agit définitivement d’un whisky qu’on ne boit pas seulement « pour acheter local », mais simplement parce que c’est excellent! J’ai d’ailleurs dégusté ce whisky alors que je préparais une dégustation de Kilchoman, et il était selon moi supérieur à la plupart de ceux-ci (mais très différent, faut aimer le rye!). Je me suis d’ailleurs surpris à en reprendre quelques drams de plus une fois la soirée de travail terminée… Nez : Ça sent bon, ça! Les épices du seigle sont délicieusement intenses, avec une petite touche fruitée et sucrée, un peu de bois et une belle fumée de tourbe juteuses qui enrobé le tout. Bouche : Un délicieux mélange d’épices du seigle, d’épices du bois et d’épices de la fumée de tourbe. Le tout avec une touche de fruits sucrés, du bois brûlé et une discrète fumée de tourbe qui réussit avec brio à ce qu’on n’oublie pas sa présence. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée, avec un petit quelque chose de huileux et agréable.