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Le plus vieux whisky Canadien ouvert et dégusté selon Davin DeKergommeaux.
André 87%
Fumée de bois de cerisier, beau fruité invitant, finement boisé, caramel brûlé, grains de céréales séchés. En bouche, l’effet des 150 années passées en bouteilles peut-être, le whisky semble éventé et a perdu de sa vigueur, les saveurs sont fanées même si les notes de bois de cerisier fumé sont étonnantes, fruits séchés, cerises. En respirant, le nez et la bouche développe des notes sucrées de sirop de poire, de miel et de céréales nappées de caramel, oranges, foin séché, fumée fruitée lointaine. Finale moyenne courte, sur l’amertume du bois, des épices plus ferventes, un brin de poivre et un tapis de fruits et de cerises desséchés. J’ai eu plus de frissons à connaitre l’histoire du liquide qui était dans mon verre que d’en analyser les odeurs et saveurs. Quoi qu’il n’en soit, c’est définitivement un des moments fort de mes expériences de dégustation à vie.
Martin 88%
Nez: Céréales fruitées en partant, caramel, bois, réglisse et touche infime de poivre. Poussiéreux et délicat. Bouche: Poussiéreux aussi en bouche, texture un peu fade, mais les saveurs sont quand même au rendez-vous. Cerise, chêne, réglisse, poivre rose, cannelle, oranges et fumée. Un peu d’herbe barde le tout. Finale: De longueur moyenne, elle garde quand même une certaine intensité insoupçonnée. Vieux bois, vieux vin, vieux poivre. C’est vieux quoi. Équilibre: Bien qu’on voudrait que ces vieux whiskys légendaires soient les meilleurs qui soient, je ne peux m’empêcher de remarquer certaines lacunes qui ne sont je l’espère que dûes à un embouteillage ou entreposage inadéquat. Après tout il peut s’en passer en tabarnak des trucs en plus de 100 ans! Juste d’avoir la chance de goûter à un truc pareil il faut se la fermer et apprécier le moment, c’est ici que la terre arrête de tourner pour un instant…