58% alc./vol.
Édition limitée de 6000 bouteilles. Vieilli en fûts de bourbon, Mars Komagatake The Revival est un single malt légèrement tourbé (8PPM) embouteillé au degré naturel de 58%. Distillé en 2011 et mis en bouteille en 2014, c’est le premier véritable whisky – selon la législation européenne – produit au sein de la distillerie depuis sa réouverture. L’histoire de Mars aurait pu être celle des premiers grands whiskies japonais et l’histoire de Keiichiro Iwai celle d’un de ses pères fondateurs. Or, trop avance sur son temps la distillerie connut deux fermetures au cours de ces 60 dernières années. Réouverte depuis 2011, elle renaît pour la 3ème fois et revient sur le devant de la scène avec un jeune single malt, distillé en 2011, hérité et issu indirectement du savoir-faire d’un certain Masataka Taketsuru (Nikka).
André 81.5%
Orge maltée, légèrement fumée, beaucoup d’agrumes et de saveurs citronnées un peu pointues, belle vanille onctueuse. La bouche est fougueuse et on distingue bien la marque du jeune whisky. Les influences du bois de chêne sont bien senties, on dirait presque du bois neuf (virgin oak). Étrange mélange de saveurs oscillant entre les notes de poivre et d’épices et les agrumes citronnées. Un peu déstabilisant en bouche, surtout avec la signature du jeune whisky, les influences du chêne et le taux d’alcool passablement musclé. Heureusement les bouchées de vanille et de caramel calmeront la donne à ce whisky manquant légèrement de maturité. Avec un peu de patience, le nez s’arrondit et la vanille gagne en intensité mais les épices poivrées également, surtout en finale de bouche. Il y a aussi de bizarres saveurs de feuilles vertes, d’herbe verte et d’orge pas encore germées en bouche qui accrochent beaucoup à l’équilibre général. On dirait aussi que l’alcool demeure encore un peu trop présent versus les autres saveurs et cela nous ramène toujours à l’image du jeune whisky manquant de maturation. La finale est moyenne-courte, propulsée par les épices, les saveurs du chêne et le taux d’alcool. Un whisky jeune et n’ayant pas encore atteint le plein pouvoir de son potentiel.
Patrick 93%
Les embouteillages “cask strength” de whisky japonais sont tellement rares, alors si vous en voyez un, n’hésitez pas! Par exemple, dans ce cas-ci, vous avez tout simplement un excellent whisky que vous pourriez comparer avantageusement à n’importe quel Nàdurra de Glenlivet. Nez : Parfum frais et léger, avec des notes de bois franc, de vanille, de litchi et d’orange. Bouche : Planches de bois franc fraichement coupées et un mix de fruits exotiques (dont le litchi et des orangeS) sur lequel on aurait versé un trait de vanille. Finale : Après quelques minutes (oui, la finale est vraiment TRÈS longue), on détecte aussi du bois brûlé et les épices qui y sont associées.
Martin 83%
Nez: Se développe tranquillement avec des notes de malt grillé, d’agrumes et de vanille. Poivre et chêne. Bouche: Miel chaud, vanille. Malt et épices. On tombe un peu par la suite dans un petit côté frais et floral avant de se faire engloutir par le taux d’alcool. Finale: Une longue finale épicée nous laisse quand même sur de douces notes de caramel et de chêne sec. Équilibre: On voit ici un très beau potentiel, mais pour le moment je le laisserais en fût quelques années de plus.